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David Mourey

  • : Démocratie Economie et Société
  • : David MOUREY Professeur d'Economie Auteurs de nombreux ouvrages d'économie chez De Boeck Fondateur des « Rencontres économiques » depuis 2005.« Rencontres économiques lycéennes » et « Rencontres économiques citoyennes »à Pontault-Combault depuis 2005 ! Fondateur des« Rencontres économiques » à Paris depuis 2008 !
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Le Livre de la Semaine

 

 

Texte Libre

 

11 mars 2009 3 11 /03 /mars /2009 21:56

UN AUTRE RECENT RAPPORTS DU CONSEIL ÉCONOMIQUE, SOCIAL ET ENVIRONNEMENTAL.


La crise bancaire et la régulation financière présenté par Monique BOURVEN et Yves ZEHR au nom de la section des finances et adopté par l'assemblée plénière des 25 et 26 février 2009

Le Conseil économique, social et environnemental constate que cette crise aura des impacts forts sur la société civile dans son ensemble. Il estime utile de faire oeuvre de pédagogie en mettant en exergue les facteurs explicatifs de cette crise et les objectifs à rechercher pour éviter qu’une telle situation ne se reproduise.


Ici :
http://www.conseil-economique-et-social.fr/rapport/doclon/09030606.PDF

4 mars 2009 3 04 /03 /mars /2009 07:51

Selon Dominique Strauss-Kahn, directeur général du FMI, la crise financière mondiale touche désormais les pays les plus pauvres.

Ce sont les résultats d'une étude sur les pays à bas salaires.


L'impact de la crise financière sur les pays à faible revenu

(disponible en anglais seulement).

The Implications of the Global Financial Crisis for Low-Income Countries

« Après avoir frappé d'abord les pays avancés puis les pays émergents, la crise financière mondiale touche aujourd'hui, dans une troisième vague, les pays les plus pauvres et les plus vulnérables du monde. »

Dominique Strauss-Kahn appelle la communauté internationale à agir d'urgence et avec générosité pour éviter que la crise n'ait des effets qui risqueraient d'être dévastateurs pour les pays les plus vulnérables, y compris en Afrique subsaharienne

 

« Après avoir frappé d'abord les pays avancés puis les pays émergents, la crise financière mondiale touche aujourd'hui, dans une troisième vague, les pays les plus pauvres et les plus vulnérables du monde »

 

« Cela remet en question les progrès considérables accomplis par de nombreux pays à faible revenu au cours de la décennie écoulée, qui ont rehaussé leur croissance économique, fait reculer la pauvreté et sont parvenus à une plus grande stabilité politique. J'exhorte les bailleurs de fonds à se montrer à la hauteur de l'enjeu en apportant les financements nécessaires pour préserver cet acquis obtenu au prix de tant d'efforts et empêcher une crise humanitaire. »

 

Selon l'étude du FMI, plus de 20 pays sont particulièrement vulnérables aux effets de la crise qui sévit actuellement.

Au moins 25 milliards de dollars EU de financements concessionnels urgents seront nécessaires cette année pour répondre aux besoins de la plupart des pays touchés, mais cette somme pourrait être bien plus élevée compte tenu des risques considérables de voir les perspectives de l'économie mondiale se dégrader encore plus que prévu et de la possibilité que de nouveaux pays soient touchés tandis que la crise s'aggrave.

 

« Les bailleurs de fonds bilatéraux doivent veiller à ce que les flux d'aide soient revus à la hausse et non à la baisse, a déclaré M. Strauss-Kahn. Au moment où les pays avancés dépensent des centaines de milliards de dollars pour les mesures de relance budgétaire et la restructuration du secteur financier, nous devons trouver les moyens de venir en aide aux pays à faible revenu ».

M. Strauss-Kahn a averti qu'une baisse de la croissance pourrait avoir des conséquences graves pour la pauvreté et, peut-être, pour la stabilité politique, en ajoutant que les dépenses ciblées sur les programmes de protection sociale devraient être augmentées pour protéger les pauvres. En même temps, il sera indispensable de protéger les dépenses consacrées à la santé, à l'éducation et aux infrastructures vitales.

 

M. Strauss-Kahn a souligné qu'il entendait doubler les capacités de prêts concessionnels du FMI. Il a ajouté que le FMI réfléchissait aux moyens d'introduire une plus grande souplesse dans l'octroi de prêts aux pays à faible revenu de manière à tenir compte de leur diversité grandissante et de leur plus grande vulnérabilité à la volatilité mondiale. « Le FMI s'emploie à mettre en place une riposte extraordinaire à ce qui est une crise extraordinaire pour les pays les plus pauvres de la planète, » a-t-il déclaré.

 

Principales observations

Les perspectives économiques des pays à faible revenu se sont détériorées sensiblement. Selon les dernières prévisions du FMI, la croissance dans ces pays s'établira juste au-dessus de 4% en 2009, soit plus de 2 points de pourcentage au-dessous du taux prévu il y a un an, et ce chiffre risque fortement d'être revu à la baisse. Cela signifie que, dans bien des pays les plus pauvres du monde, le revenu par habitant stagnera cette année, dans le meilleur des cas, et diminuera même peut-être.

 Selon cette étude, la crise mondiale pèse lourdement sur les exportations des pays à faible revenu, ainsi que sur les entrées d'investissement direct étranger et les envois de fonds des travailleurs à l'étranger, qui étaient devenus des sources de financement importantes ces dernières années. En conséquence, beaucoup de pays vont enregistrer une forte baisse de leurs recettes budgétaires et les réserves de change de quelques pays pourraient aussi être mises sous pression.

 L'analyse du FMI recense 22 pays à faible revenu qui font face aux problèmes de financement les plus sérieux. Pour maintenir leurs réserves de change à un niveau prudent (soit 3 à 4 mois d'importations), un surcroît de financement concessionnel de 25 milliards de dollars au moins est nécessaire en 2009. Cela représente environ 80% de l'aide accordée annuellement à tous les pays à faible revenu ces dernières années. Si la croissance mondiale et les conditions de financement continuent de se détériorer, le nombre de pays vulnérables pourrait presque doubler, alors que les besoins de financement supplémentaires pourraient s'élever à près de 140 milliards de dollars.

 

Réaction du FMI


Financement. Le FMI a accru sensiblement son aide financière aux pays à faible revenu. Face à la montée des prix des produits alimentaires et des carburants l'an dernier, le nombre des nouveaux accords de financement en faveur de ces pays est passé de 5 en 2007 à 23 en 2008, et les ressources disponibles au titre des 12accords existants ont été relevées. Les prêts concessionnels du FMI ont doublé, pour avoisiner 1½ milliard de dollars en 2008, et 4 milliards de dollars supplémentaires ont été prêtés à des conditions non concessionnelles à des pays à faible revenu. Le FMI est prêt à aider les pays membres à faible revenu à faire face aux retombées de la crise en leur octroyant des financements concessionnels supplémentaires cette année.
Assistance technique et conseils. Le FMI met au point une riposte appropriée à la crise en collaboration avec les pays à faible revenu, et renforce l'assistance technique qu'il offre aux pays en développement pour y améliorer l'élaboration de la politique économique. Il vise aussi à accroître le rôle et la participation des pays en développement au débat en cours dans les forums multilatéraux.
Collaboration. En collaboration avec le gouvernement tanzanien, le FMI organise à Dar es Salaam une grande conférence internationale les 10 et 11 mars. Cette conférence réunira 300 participants - du secteur public, du secteur privé et de la société civile, d'Afrique et du monde entier - qui tireront les enseignements de leurs succès respectifs, et examineront quel est le meilleur moyen de résoudre les problèmes rencontrés par la région.»

 

FMI : Communiqué de presse n° 09/53 (F) le 3 mars 2009

 

L'impact de la crise financière sur les pays à faible revenu

1 mars 2009 7 01 /03 /mars /2009 15:16

Les inquiétudes autour du secteur bancaire et financier américain alimentent les incertitudes. La crainte que les pertes soient plus importantes qu'estimé ex ante, le risque que le rationnement du crédit persiste et durcisse, les rumeurs croissante de nationalisation de grandes banques (Citigroup et Bank of America), les difficultés durables d'assureurs de la taille d'AIG,..., ne sont pas de nature à restaurer la confiance, à rompre le cercle vicieux de la défiance qui alimentent la dépression et les risques de déflation.

 

Le secteur bancaire et financier américain manque encore d'oxygène

 

« Les inquiétudes autour du secteur bancaire américain (qui a perdu 26 milliards de dollars au T4 2008, première pertes trimestrielles depuis 1990) ont encore été au cœur des préoccupations des marchés cette semaine avec les rumeurs (démenties par les autorités) de nationalisation de Citigroup et de Bank of America.

Les investisseurs craignent que les stress tests (prévus dans le cadre du Financial Stability Plan présenté par le secrétaire au Trésor le 10 février dernier), afin de juger du maintien de la capacité des banques à prêter dans un contexte de récession plus forte qu'anticipé, ne fassent apparaître la fragilité de grands établissement bancaires américains, parmi les 19 concernés par l'exercice.

Ceci rendrait difficile (dans le délai de six mois qui leur serait alors accordé) l'appel aux capitaux privés, et ouvrirait la voie à une participation publique importante (sur ce sujet et plus généralement sur la situation des banques américaines, « Les banques américaines sous perfusion »).

En outre, l'assureur AIG reste confronté à de graves difficultés et pourrait annoncer en début de semaine prochaine une perte de USD 60 milliards au T4 (un record pour une entreprise financière comme non financière en un seul trimestre) après déjà 24, 5 milliards de pertes au T3. Un nouveau plan de sauvetage serait en discussion, qui conduirait à l'éclatement d'AIG en (au moins) trois entités distinctes, toutes contrôlées par l'Eta, qui échangerait sa part actuelle de 79,9% dans le capital en participations importantes dans chacune des nouvelles sociétés. Le prêt de USD 60 milliards (à Libor +3%) accordé en septembre dernier par la Fed pourrait être en partie effacé et les actions préférentielles (USD 40 milliards), détenues par le Trésor et servant un coupon annuel de 10%, pourraient être transformées en actions ordinaires. »

EcoWeek, BNP Paribas, Eric Vergnaud, Etudes Economiques, 27 février 2009

 

Des mesures préventives aux mesures plus curatives

 

« Les mesures préventives du TARP ont cédé la place à des mesures plus curatives dans le cadre du nouveau plan de stabilité financière américain (Financial Stability Fund). Si le renforcement de la solvabilité bancaire par la voie d'injections de capitaux publics est toujours à l'ordre du jour, l'alourdissement brutal des pertes nettes et des dépréciations d'actifs au quatrième trimestre 2008 appelle une solution de fond pour traiter les actifs toxiques logés au sein des bilans bancaires. Les perspectives économiques s'annonçant plus sombres encore en 2009, la montée des risques relatifs au « banking book » devrait contraindre les banques américaines, en ligne avec les prescriptions du FSP, à ménager la capacité de remboursement des emprunteurs afin de contenir l'occurrence des défauts de paiement. » EcoWeek, BNP Paribas, Céline Choulet, Etudes Economiques, 27 février 2009

 

Rumeurs persistantes sur la création d'une « bad bank »

 

« Bien que démenties par les autorités publiques américaines, ces rumeurs ont nourri les craintes d'une résolution de la crise financière « à la suédoise » (en référence à la crise bancaire du début des années 1990), à savoir la création d'une bad bank regroupant l'ensemble des actifs à problème des banques (à l'étude avec le Public-Private Investment Fund) et la nationalisation temporaire de celles-ci. » EcoWeek, BNP Paribas, Céline Choulet, Etudes Economiques, 27 février 2009

 

« Pour le groupe des six grandes banques américaines qui ont, jusqu'ici, réussi à préserver leur indépendance (Entre le début 2008 et le 20 février 2009, 39 banques et caisses d'épargne régionales ont fait faillite, Lehman Brothers a été placé sous le Chapitre 11 de la loi sur les faillites (le 15 septembre 2008), Bear Stearns a été repris par JP Morgan Chase (30 mai 2008), Merrill Lynch par Bank of America et Wachovia par Wells Fargo (31 décembre 2008)), le quatrième trimestre 2008 s'est soldé par une perte nette globale inégalée depuis le début de la crise financière (USD 16,3 milliards). Précédemment, seules Citigroup (au T4 2007, puis tout au long de l'année 2008) et Morgan Stanley (uniquement au T4 2007) avaient, individuellement, accusé des pertes nettes, tandis que les quatre autres grands établissements généraient des profits. Au lendemain de la faillite de Lehman Brothers, aucune banque n'a toutefois pu échapper à la crise de confiance et de liquidité qui s'est propagée à l'ensemble des marchés de capitaux et à la sévère dégradation du contexte macroéconomique : au dernier trimestre 2008, les dépréciations liées aux positions à risque et les pertes bancaires se sont encore accrues. » EcoWeek, BNP Paribas, Céline Choulet, Etudes Economiques, 27 février 2009

 

La stabilisation du marché immobilier n'est pas d'actualité

 

« La stabilisation du marché immobilier n'est toujours pas d'actualité, avec de nouveaux points bas historiques en janvier pour les permis de construire et les mises en chantier. (...) La nouvelle administration a d'ailleurs décidé d'une enveloppe de 275 milliards de dollars (dont 50 milliards provenant du TARP, 25 milliards financés par Fannie Mae et Freddie Mac, 200 milliards investis par le Trésor dans les deux Agencies pour renforcer leur capital afin qu'elles puissent participer à ces mesures) afin de venir en aide aux ménages endettés sur le marché hypothécaire, condition sine qua non d'une sortie de crise. D'une part, il s'agit de permettre à plus de ménages endettés de se refinancer auprès de Fannie Mae et Freddie Mac en baissant le niveau de loan to value ratio (valeur du crédit rapportée à celle du bien) exigé, aujourd'hui de 80%, pour tenir compte de la chute des prix immobiliers. D'autre part, les d'emprunteurs confrontés à de graves difficultés de remboursement pourront faire restructurer leurs crédits afin de limiter la charge des intérêts à 31%. De 4 à 5 millions de ménages pourraient être concernés par le première disposition et de 3 à 4 millions par la seconde. (...) » EcoWeek, BNP Paribas, Eric Vergnaud, Etudes Economiques, 27 février 2009

 

Des dépenses publiques élevées pour, ..., modérer les effets dépressifs

 

« L'ensemble des efforts déployés par les autorités monétaires et budgétaire face à la crise devraient permettre au recul de l'activité de se modérer dès le second semestre et soutenir une reprise progressive à partir du début de 2010. Néanmoins, compte tenu de l'acquis de croissance à l'issue du T4 2008 et d'une première moitié d'année qui s'annonce très difficile, le PIB pourrait abandonner entre 2,5% et 3% en 2009 » EcoWeek, BNP Paribas, Eric Vergnaud, Etudes Economiques, 27 février 2009

1 mars 2009 7 01 /03 /mars /2009 14:32

 

Aux Etats-Unis, selon la révision des comptes nationaux pour le dernier trimestre 2008, le PIB a chuté de 6,2% (t/t annualisé au quatrième trimestre de l'année dernière), c'est-à-dire nettement plus qu'initialement indiqué (-3,8%). Un repli aussi marqué du PIB sur un trimestre n'avait pas été constaté depuis 1982.

 

Alors que le Président Barack OBAMA  souhaite faire le maximum pour endiguer les effets dépressifs, les dernières estimations statistiques de la croissance économique lui montrent que le chemin qui pourrait mener au retour d'une croissance soutenue et durable pourrait être encore plus difficile qu'espéré.

Tous les voyants sont au rouge : ressorts internes (consommation, investissement stocks), ressorts externes ... 
Ceci n'est pas une bonne nouvelle pour les partenaires internationaux de l'économie américaine, notamment les pays émergents d'Asie et les pays européens.

 

« Les principaux changements par rapport à l'estimation initiale sont :

 

- Une forte révision à la baisse des variations de stocks.

 

Le BEA juge désormais que les stocks ont diminué en fin d'année dernière (-20 milliards USD), alors que l'estimation initiale avait indiqué un léger stockage. La contribution estimée des variations de stocks en est fortement réduite, de 1,3 à 0,2 point. Cette révision défavorable pour les comptes du T408 est en revanche bienvenue pour ceux du T109, puisqu'elle suggère que la réduction des stocks prévue au début de cette année pourrait être moins drastique qu'anticipé.

 

- Une révision plus défavorable des exportations que des importations, qui rend la contribution du commerce extérieur négative (-0,5 point, contre +0,1 initialement). La diffusion de la récession et l'appréciation du dollar par rapport à l'été dernier pèseront encore sur les exportations au début 2009.

- Une révision défavorable des dépenses de consommation, qui sont désormais estimées avoir chuté de 4,3% t/t annualisé (contre -3,5% selon la première publication). Le repli des achats est encore plus impressionnant en termes nominaux (-9,1% t/t annualisé), les prix ayant chuté rapidement au T408.

 

Les estimations ayant trait à l'investissement et à la consommation publique ont été modifiées de façon nettement plus marginale.

 

Le repli du PIB reflète au final presque parfaitement celui de la demande intérieure hors stocks (contribution : -5,9 points). Les perspectives restent faibles à court terme.

En particulier, la demande intérieure restera mal orientée au premier semestre.


- Il est improbable que la consommation se redresse (à court terme) avant que les allègements fiscaux annoncés ne viennent soutenir les revenus des ménages, étant donné la forte hausse du chômage, l'effet richesse négatif et le fonctionnement altéré du marché du crédit. L'investissement devrait continuer à se replier à un rythme rapide au premier semestre : l'investissement résidentiel ne montre pas de signes de stabilisation (cf. mises en chantier) ; les dépenses en immobilier commercial ont seulement commencé à diminuer au T408 ; et les principaux déterminants de l'investissement productif (taux d'utilisation des capacités, profits, crédit) sont déprimés.»

 

Direction des Etudes Economiques de BNP Paribas, février2009


27 février 2009 5 27 /02 /février /2009 18:02

« "Le système financier dans le monde entier n'est pas encore sain et du coup les effets de la relance ne sont pas suffisamment importants" C'est ce qu'a déclaré mardi le directeur général du Fonds monétaire international (FMI), Dominique Strauss-Kahn.

Il a ajouté que "l'organisation, la régulation mais aussi la sortie de crise doivent avancer du même pas" à la réunion de chefs d'Etat du G20 du 2 avril. L'"année 2009 va être difficile" et la sortie de crise n'est pas à attendre avant "début 2010 si on fait tout comme il faut", alors que dans le cas contraire, elle "va durer", a-t-il prévenu. "

C'est surtout du côté des banques que le bât blesse", juge le patron du FMI. "Il faut aller jusqu'au bout du nettoyage du bilan des banques", qui ne "se met pas en place assez vite", a-t-il insisté.

Il a aussi appelé à intensifier la concertation mondiale, en particulier en Europe, où il voit des "divergences de mise en œuvre" dans les plans de relance entre les différents pays. »

Source : Le Monde

27 février 2009 5 27 /02 /février /2009 18:01

Le chômage en forte hausse en Asie

 

« 7,2 millions : C'est le nombre de chômeurs supplémentaires  que devrait connaître l'Asie en 2009, selon l'Organisation internationale du travail (OIT).

Le taux de chômage atteindrait ainsi 5,1 %, a déclaré l'OIT mercredi. Et le nombre global de chômeurs serait de 97 millions.

 Mais dans un scénario plus pessimiste, le nombre pourrait monter jusqu'à 113 millions, soit 22,3 millions de plus qu'en 2008.

51 millions de nouveaux emplois seront nécessaires cette année pour absorber la croissance de la population active.

Les besoins de créations d'emplois seront particulièrement importants en Inde - 20,3 millions -, Chine - 10,9 millions - et Indonésie - 3,6 millions. "Il y a très peu de chance qu'un nombre suffisant d'emplois seront créés cette année pour satisfaire la croissance de la population active", souligne encore l'OIT. »

Source : Le Monde »

27 février 2009 5 27 /02 /février /2009 17:59

« 2000 : C'est le nombre d'entreprises ayant obtenu un crédit bancaire après intervention de la médiation du crédit depuis sa création fin octobre, selon son rapport d'activité publié lundi.

"Les premiers gros dossiers de LBO [rachat par endettement] arrivent", a indiqué le médiateur du crédit, soulignant qu'ils représentaient pour chacun d'entre eux "entre 200 et 500 millions d'euros".

Selon René Ricol, "les actionnaires de ces sociétés, qui sont rentables, ne peuvent plus faire à leurs dettes".

A ce jour, les services du médiateur du crédit ont été saisis par 6 261 entreprises et ont permis de préserver 42 519 emplois, se félicite le rapport. »

Source : Le Monde

27 février 2009 5 27 /02 /février /2009 17:58

 

« Dans son premier grand discours solennel devant le Congrès, mardi24 février 2009, Barack Obama a prévenu que sauver les banques américaines risquait de coûter plus cher que prévu, alors que des centaines de milliards de dollars ont déjà été promis au secteur financier.

"Mais si agir va coûter très cher, je peux vous assurer que ne pas agir coûterait encore plus cher", a-t-il lancé.

 

Barack Obama, qui a assuré aux Américains que leurs dépôts bancaires étaient en sécurité, a annoncé la création d'un fonds destiné à financer des prêts aux consommateurs et aux petites entreprises. Le président américain a également demandé au Congrès d'adopter rapidement une loi pour réglementer le système financier. "Pour nous assurer qu'une crise de cette ampleur ne se reproduira pas", a-t-il justifié. 

En outre, Barack Obama a promis de défendre les constructeurs automobiles, estimant devant le Congrès que "le pays qui a inventé l'automobile ne peut pas l'abandonner". "Nous nous engageons à tenir le cap d'une industrie automobile rénovée et recréée qui puisse soutenir la concurrence et gagner", a-t-il déclaré. »

Source : Le Monde

 

Obama promet de sortir l'Amérique de la crise

 

« Interrompu par les ovations unanimes d'un Congrès au grand complet, Barack Obama a tenté, mardi, de redonner confiance à l'Amérique, promettant que le pays sortirait "plus fort" de la crise. L'hôte de la Maison Blanche a affirmé la nécessité de "sacrifices", destinés à réduire de moitié, d'ici à 2013, le déficit fédéral.

Elu sur la promesse du changement, Barack Obama a également annoncé des réformes, notamment celle de la couverture sociale. Il a promis d'investir dans les nouvelles technologies et les énergies renouvelables pour moderniser l'économie. Et il a pressé le Congrès de lui soumettre une loi imposant des quotas de gaz à effet de serre et de nouvelles  réglementations pour le système financier.

Barack Obama a assuré que son premier budget éliminerait les contrats sans appel d'offres en Irak et réformerait le budget de la défense. »

4 février 2009 3 04 /02 /février /2009 07:47

L'Association d'économie financière sera partenaire des deux prochains colloques que j'organise au Palais du Luxembourg, siège du Sénat sur le Thème : " De la crise financière à la crise économique : les relations étroites entre Finance et Economie "

Deux colloques : Vendredi 13 février 2009 et Lundi 9 mars 2009, salle Médicis au Palais du Luxembourg

 

Le Délégué général de l'Association, monsieur Antoine MERIEUX, participera à la table ronde n° 4 du colloque du 9 mars 2009.

Sur le site de l'AEF : En savoir plus

Je suis très heureux de ce partenariat exceptionnel et je vous propose quelques liens sur les dernières revues de l'AEF et sur le dernier et très célèbre rapport moral sur l'argent dans le monde.

 

Pour commencer, une courte Présentation  de L'Association d'économie financière

 

L'Association d'économie financière a été créée, en 1987, à l'initiative de la Caisse des dépôts et consignations, sous le patronage du ministère de l'Économie et des Finances et de la Banque de France, et avec le concours de la Commission des opérations de Bourse, de l'Association française des établissements de crédit, de la Société des Bourses françaises et de plusieurs grandes institutions financières de la place de Paris.

L'Association d'économie financière a pour objectif d'organiser un lien étroit et régulier entre les milieux de la recherche financière et les professionnels de la finance, de la banque et de l'assurance. Pour cela, elle publie la Revue d'économie financière depuis 1987, ainsi que le Rapport Moral sur l'argent dans le monde depuis 1994. Elle a aussi créé les collections « Bibliothèque d'économie financière » et « Finance et société » qui publient des ouvrages traitant de thèmes juridiques, économiques ou sociaux. Par ailleurs, l'Association d'économie financière a été l'éditeur d'ouvrages réalisés par des établissement tels que la Caisse des dépôts et consignations, la Direction du Trésor, la CNP Assurances, ou encore le Crédit Lyonnais.

L'AEF organise, de plus, différentes manifestations (séminaires, colloques, conférence, débats), point d'étape des recherches et moyen de diffusion des réflexions des scientifiques et des professionnels, notamment lors de la sortie de numéros de la REF, d'ouvrages et du Rapport Moral.

L'AEF, association régie par la loi 1901, dispose d'un Conseil d'administration présidé par Augustin de Romanet, directeur général de la CDC, d'un Conseil d'orientation présidé par Christian Noyer, gouverneur de la Banque de France, et d'un Comité de rédaction présidé par Thierry Walrafen, contrôleur général de la CDC.

 

Vous lirez ici, Présentation , les noms des membres de l'AEF.

 

 

Hors Série 2008 :
"CRISE FINANCIÈRE : ANALYSES ET PROPOSITIONS"

 

Ce numéro spécial réalisé conjointement par la REF et la revue Risques propose une approche globale de la crise financière en combinant des analyses portant à la fois sur la banque, les assurances et les autres acteurs de la finance tout en mettant en perspective historique la réalité de la crise actuelle. Par ailleurs, il apporte un éclairage « chirurgical » sur les rouages et les ressorts de la finance contemporaine afin de comprendre les enjeux de la crise et les réponses que celle-ci appelle. Enfin, cette recherche constante de solutions constitue un des objectifs de ce numéro spécial et les contributions de grandes personnalités s'inscrivent dans cet objectif.

 

Dans la liste des contributeurs réguliers à la revue de l'AEF, et en particulier à ce numéro spécial, vous trouverez les noms de très nombreux intervenants aux des deux colloques du  13 février et du 9mars 2009.

 

 En savoir plus

 



 

















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N°92 : LES NOUVELLES FRONTIERES DE LA FINANCE


Ce numéro décrit les évolutions institutionnelles, stratégiques et technologiques qui traversent l'industrie financière et redessinent ses frontières nationales (processus d'intégration européenne) et sectorielles (émergence de nouveaux acteurs). Il retrace également l'évolution des relations entre les institutions financières et le marché, met en lumière les enjeux liés au SEPA. Enfin, il aborde des sujets relatifs à la microfinance solidaire, la finance islamique, les services financiers aux PME et les perspectives de la formation professionnelle.



Toutes les REF

 http://www.aef.asso.fr/allparution.jsp?prm=9



Le Rapport Moral sur l'Argent dans le Monde 2008

 

Indispensable à tous ceux qui s'intéressent aux enjeux fondamentaux du système financier national et international !

UNE REFERENCE EN LA MATIERE !

 




















 
En savoir plus

 

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Prochainement : La REF N°93, à paraitre 

"Les Fonds de Private Equity"


 

A consulter :

 

Programme du Second Colloque sur l'Enseignement de l'Economie au lycée

 

Crise Financière et Enseignement de l'Economie au Lycée

 

Discussion amicale sur la Crise Financière, sur un Blog Ami

 

Colloque : « Nouveau Monde, Nouveau Capitalisme », 8 Janvier 2009

 

« Comment la crise s'est invitée au lycée: paroles de profs » sur Médiapart

 

De quelques enseignements de la Crise financière et économique de 2008

 

Les économistes pouvaient-ils prévoir la gravité de la crise ?

 

La Crise Financière expliquée aux Elèves par Eric HEYER

 

Effet de richesse, Epargne, Incertitudes et Instabilités

 

Et si l'emprunteur prenait sa revanche sur le créancier ... ?

 

« Dans la crise financière nous sommes décidemment tous keynésiens »

 

Ecart d'intelligence entre régulateurs et acteurs des marchés

 

Le capitalisme sous tente à oxygène

Jean-Paul Fitoussi, LE MONDE,  30 octobre 2008 

 

Comprendre les plans de sauvetage

Agnès Bénassy-Quéré, le 18 octobre 2008           

 

Paul KRUGMAN : Prix NOBEL d'Economie 2008

 

Aprés la Crise Financière : Comment sortir d'une récession ?

 

De la crise financière, ... à la crise réelle ?

 

Crise financière : quelle réponse européenne ?

 

Les temps de la politique économiques

 

Intervention Publique et Crise Financière, c'est bon pour l'Aléa Moral

 

Sauvetage du système financier : A quel prix pour le contribuable ?

 

Crise financière : "Accusés, levez-vous !"

 

Attention : une crise financière peut en cacher une autre

 

D'une bulle spéculative à la suivante

 

Crise Financière : Une Action coordonnée de Six Banques Centrales

 

Crise financière et Injection de liquidités

 

Etats Unis : quelle évolution des taux de défaut sur les crédits subprime ?

 

Taux de défaut Subprime aux Etats Unis

 

Le Bilan des banques avant et après le Plan de sauvetage du Trésor US

 

Les dangers de la « Finance de PONZI »

 

Crise financière, Points de vue d'Agnès Bénassy-Quéré Directrice-CEPII

 

Crise Financière : Points de vue de Jean-Paul FITOUSSI

 

Panique Bancaire et Financière mondiale

 

Crise financière : excès de liquidités ou excès d'épargne ?

 

Mieux comprendre la finance pour éviter les crises financières

 

Mieux comprendre la finance pour éviter les crises financières (2)

 

 

4 février 2009 3 04 /02 /février /2009 07:41

L'Association des Journalistes Economiques et Financiers sera partenaire des deux prochains colloques que j'organise au Palais du Luxembourg, siège du Sénat sur le Thème :

«  De la crise financière à la crise économique : les relations étroites entre Finance et Economie »

 

Deux colloques : Vendredi 13 février 2009 et Lundi 9 mars 2009, salle Médicis au Palais du Luxembourg

Ici : http://www.ajef.net/grepcolloqueSenat

 

La Présidente de l'AJEF, madame Françoise CROUIGNEAU (La Tribune), animera la table ronde n° 3 du colloque du 9 mars 2009.

 

Je suis très heureux de ce partenariat également exceptionnel et je vous propose quelques liens vers le site de l'AJEF.

 

Pour commencer, une courte Présentation  de L'Association des Journalistes Economiques et Financiers

 

L'Ajef est la plus ancienne des associations françaises de journalistes. Son cinquantenaire a été célébré en 2007. Elle compte aujourd'hui 360 membres provenant de tous les médias : presse écrite, radios, télévisions, sites internet. Son objectif est double : participer à un effort de pédagogie pour apporter aux journalistes une meilleure compréhension de dossiers de plus en plus complexes; les aider à éviter les dérives déontologiques en dépit de pressions parfois subtiles.

L'Ajef

- organise des Petits-déjeuners avec des personnalités économiques et politiques, françaises et étrangères

- anime les Ateliers de l'Economie organisés, chaque mois, au ministère de  l'Economie et des Finances autour d'experts et de hauts fonctionnaires de Bercy sur les grands dossiers qui font ou feront l'actualité

- associe la société civile à la réflexion économique et financière dans le cadre des "Lundis de l'Economie" : ces conférences-débats se déroulent à la Sorbonne autour d'une personnalité prestigieuse.

 
Son bureau est composé de 12 membres


Son historique est évoqué dans la plaquette éditée à l'occasion de son cinquantenaire


Sur le site de l'AJEF : http://www.ajef.net/questcequelajef

 

 

A consulter :

 

Programme du Second Colloque sur l'Enseignement de l'Economie au lycée

 

Crise Financière et Enseignement de l'Economie au Lycée

 

Discussion amicale sur la Crise Financière, sur un Blog Ami

 

Colloque : « Nouveau Monde, Nouveau Capitalisme », 8 Janvier 2009

 

« Comment la crise s'est invitée au lycée: paroles de profs » sur Médiapart

 

De quelques enseignements de la Crise financière et économique de 2008

 

Les économistes pouvaient-ils prévoir la gravité de la crise ?

 

La Crise Financière expliquée aux Elèves par Eric HEYER

 

Effet de richesse, Epargne, Incertitudes et Instabilités

 

Et si l'emprunteur prenait sa revanche sur le créancier ... ?

 

« Dans la crise financière nous sommes décidemment tous keynésiens »

 

Ecart d'intelligence entre régulateurs et acteurs des marchés

 

Le capitalisme sous tente à oxygène

Jean-Paul Fitoussi, LE MONDE,  30 octobre 2008 

 

Comprendre les plans de sauvetage

Agnès Bénassy-Quéré, le 18 octobre 2008           

 

Paul KRUGMAN : Prix NOBEL d'Economie 2008

 

Aprés la Crise Financière : Comment sortir d'une récession ?

 

De la crise financière, ... à la crise réelle ?

 

Crise financière : quelle réponse européenne ?

 

Les temps de la politique économiques

 

Intervention Publique et Crise Financière, c'est bon pour l'Aléa Moral

 

Sauvetage du système financier : A quel prix pour le contribuable ?

 

Crise financière : "Accusés, levez-vous !"

 

Attention : une crise financière peut en cacher une autre

 

D'une bulle spéculative à la suivante

 

Crise Financière : Une Action coordonnée de Six Banques Centrales

 

Crise financière et Injection de liquidités

 

Etats Unis : quelle évolution des taux de défaut sur les crédits subprime ?

 

Taux de défaut Subprime aux Etats Unis

 

Le Bilan des banques avant et après le Plan de sauvetage du Trésor US

 

Les dangers de la « Finance de PONZI »

 

Crise financière, Points de vue d'Agnès Bénassy-Quéré Directrice-CEPII

 

Crise Financière : Points de vue de Jean-Paul FITOUSSI

 

Panique Bancaire et Financière mondiale

 

Crise financière : excès de liquidités ou excès d'épargne ?

 

Mieux comprendre la finance pour éviter les crises financières

 

Mieux comprendre la finance pour éviter les crises financières (2)

 

A Lire