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David Mourey

  • : Démocratie Economie et Société
  • : David MOUREY Professeur d'Economie Auteurs de nombreux ouvrages d'économie chez De Boeck Fondateur des « Rencontres économiques » depuis 2005.« Rencontres économiques lycéennes » et « Rencontres économiques citoyennes »à Pontault-Combault depuis 2005 ! Fondateur des« Rencontres économiques » à Paris depuis 2008 !
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Le Livre de la Semaine

 

 

Texte Libre

 

8 mai 2015 5 08 /05 /mai /2015 10:10

 

Temps de travail, temps partiel, productivité et compétitivité : comparatif France/Allemagne


Chaque année, mai fait le bonheur des salariés et le malheur des patrons. Particulièrement en 2015, avec pas moins de quatre longs week-ends (les vendredis 1er et 8 mai, le pont de l’Ascension et le lundi de Pentecôte), soit seize jours travaillés dans le mois.
Pourtant, la France, avec ses onze jours fériés, n’en compte pas plus que la moyenne européenne…
Et pas plus que l’Allemagne: neuf au niveau fédéral, et de un à trois jours de plus selon les Länder. Mais si on ajoute les congés payés – en moyenne 25 jours –, la pratique française dépasse la norme européenne et aussi l’usage outre-Rhin, où l’on se contente de 20 jours.
Pourtant, selon les derniers chiffres (2014) de l’institut statistique européen Eurostat, les Français, avec 1 .480 heures, ont travaillé 114 heures de plus que les Allemands (avec 1.366 heures). Que cache ce constat contre-intuitif ?

Leçon n° 1: Réalité

Les Français travaillent plus que les Allemands, mais l’Allemagne recourt davantage au temps partiel: 27% des emplois salariés, 18% en France. Si l’on compare les seuls salariés à temps plein, les Français travaillent près de 200 heures de moins (1.661 heures) que les Allemands (1.847 heures).

Leçon n° 2: Disparité

Depuis 2001, le travail à temps partiel a explosé en Allemagne, représentant 70% des emplois créés, pour seulement 20% en France. Les jobs à faible volume horaire y sont plus développés: 18% des actifs occupés allemands travaillent moins de vingt heures par semaine, pour 8% des Français. Dans les deux pays, plus de 80% des travailleurs à temps partiel sont des femmes.

Leçon n° 3: Efficacité

Le trop faible temps de travail explique-t-il le déclin de la compétitivité française ? Pas si simple, car si les Français travaillent moins, ils travaillent plus efficacement : selon Eurostat, leur productivité horaire est l’une des plus élevées d’Europe, avec 45,40 euros de richesse produite par heure travaillée, contre 42,60 euros pour les Allemands.

http://www.challenges.fr/economie/20150429.CHA5402/temps-de-travail-la-verite-sur-le-comparatif-franco-allemand.html

8 mai 2015 5 08 /05 /mai /2015 10:03

Les interdépendances en offre et demande sont incontournables !

Elles font partie des principes fondamentaux de l'économie.

Il convient d'arrêter d'opposer de manière simpliste et fallacieuse Offre et Demande.

La plupart des économistes estiment que nous faisons face à une crise de l'offre. Mais attention aux fausses évidences. Décryptage de d'Olivier Passet, directeur des synthèses de Xerfi Canal

Pour la BCE, il faut transformer l’essai de la reprise. La reprise de la consommation est une aubaine. Mais pour qu’elle ne soit pas qu’un feu de paille, il faut continuer le chantier des réformes structurelles. C’est par le renforcement de la croissance potentielle que la reprise s’inscrira dans la durée. Il s’agit là du discours unanime de toutes les institutions internationales. Ce qui revient à dire que les économies, mondiale et européenne, sont essentiellement malade de l’offre.

Il faut pourtant se méfier de ces discours marqués du sceau de l’évidence. Car les causes profondes d’une crise ne sont jamais observables. Ce que l’on observe ce sont les symptômes. Et précisément les symptômes sont trompeurs. Disons plus clairement qu’un problème d’offre se manifeste souvent à travers un affaiblissement de la demande. Et réciproquement.

Si l’on prend la crise de 73 par exemple, la rigidité de l’offre était la cause profonde de l’enracinement de la stagflation. Les entreprises, en dépit des efforts de relance publique optaient pour une hausse des prix plutôt que pour celle des volumes. L’inflation consumant le pouvoir d’achat et donc la demande, les pouvoirs publics agissaient du côté de la demande et des salaires, renforçant au final le mal.

Idem lorsque les blocages sont du côté de la demande. Face à un débouché qui se réduit, la concurrence s’exacerbe, la rentabilité baisse, l’assiette fiscale se nécrose, et tout donne le sentiment que le manque de compétitivité est la cause de tout et que l’état ankylosé est la source du mal. Les remèdes déployés, que ce soit la modération salariale, la réduction des dépenses publiques, la libéralisation, ne font pourtant qu’aggraver le mal. Et la façon la plus sûre pour tuer la reprise dans l’œuf est précisément de continuer dans cette voie contrairement à ce qu’affirme la BCE.

Il est faux de considérer que la demande serait l’affaire du court terme, tandis que l’offre serait l’affaire des politiques structurelles de long terme. La demande a aussi des déterminants structurels. La démographie et la pyramide des âges notamment. La répartition ensuite. Les inégalités excessives favorisent l’épargne au détriment de la consommation puisqu’elles déplacent le revenu vers les populations qui ont la plus faible propension à consommer. Or l’abondance d’épargne fait baisser les taux d’intérêt et ce régime de faible taux alimente les bulles à répétition. Le risque pesant sur les ménages ensuite. Trop de précarité ou trop peu d’assurance encourage l’épargne de précaution. Toujours au détriment de la demande. Dommage donc, que lorsque l’on aborde les politiques structurelles ne soit évoqué que le versant de l’offre.

Retrouvez l'analyse complète en vidéo d'Olivier Passet, directeur des synthèses de Xerfi:

1 mai 2015 5 01 /05 /mai /2015 09:39

IFRAP : Dette de l’État, quels sont les risques ?
29 avril 2015 • Samuel-Frédéric Servière

On peut ne pas être d'accord avec certains arguments ... mais les etudes de l'Ifrap sont très intéressantes !

L’agence France Trésor a très bonne presse depuis sa création en 2001, son professionnalisme et sa structure particulière de service à compétence nationale au sein du ministère des Finances lui confère indépendance et réactivité dans la gestion de la dette et de la trésorerie de l’État. Par ailleurs, des normes prudentielles européennes imposent que le compte pivot (compte unique du Trésor à la Banque de France) reste rigoureusement en équilibre à chaque fin de journée, la Banque de France n’ayant pas le droit de refinancer un éventuel déficit du compte de l’État en cours de gestion.

Dans le même temps, les services de l’AFT placent tous les jours les disponibilités excédentaires à très court terme afin que les produits financiers générés viennent contribuer à l’amortissement de la charge de la dette. Tout va donc pour le mieux dans le meilleur des mondes, d’autant que les taux sont aujourd’hui historiquement bas, voire négatifs pour certains tirages à très court terme (BTF), ce qui permet à l’État d’engranger même des gains financiers en empruntant. Et pourtant, la dette n’en finit pas de s’accroître. Un dernier pointage[1] fait apparaître pour 2014 un niveau record de 2.037 milliards d’euros, pour la dette publique totale française, quand la dette strictement assignée à l’État est estimée à 1.610,2 milliards d’euros. Dans le même temps, la charge de la dette pour le Budget de l’État semble « facialement » se réduire avec 44,9 milliards pour 2013, resterait stable en 2014 et même baisserait potentiellement à 44,3 milliards en 2015[2] sous l’effet inédit de la faible inflation (ce qui joue sur les obligations d’État indexées) et de la baisse historique des taux (liés en partie au QE de la BCE). Pourtant, malgré ces bonnes nouvelles conjoncturelles et le professionnalisme de l’AFT, les chiffres produits ne sont pas bons sur moyenne période.


La suite ici :

http://www.ifrap.org/budget-et-fiscalite/dette-de-letat-quels-sont-les-risques

Dette de l’Etat, quels sont les risques ? selon l'IFRAP
30 avril 2015 4 30 /04 /avril /2015 12:26

L’Europe prisonnière de l’obsession de la compétitivité

A l'heure où les excédents européens s'accumulent, sur fond d'atonie interne, les injonctions à améliorer la compétitivité externe de l’Union sont paradoxales. Pour l’Europe, le risque n’est pas de perdre sa compétitivité. Il est de ne pas retrouver sa cohésion et sa croissance.

Parmi les responsables politiques, la compétitivité tourne parfois à la « dangereuse obsession », pour reprendre l’expression popularisée il y a plus de vingt ans déjà par l’économiste américain Paul Krugman. En déclarant que « L’Europe est sur le point de perdre sa compétitivité » (Le Monde daté du 26 mars 2015), la commissaire européenne à l’industrie, Elzbieta Bienkowska, en donne une nouvelle illustration éclatante. L’injonction à « montrer que l’Europe peut être compétitive face aux Etats-Unis, à la Chine, à l’Amérique du Sud, à l’Asie du Sud-Est » peut paraître sensé ; elle est en fait paradoxale, voire contreproductive. Les performances exportatrices de la zone euro ont été bien meilleures depuis vingt ans que celles des Etats-Unis ou du Japon, par exemple, y compris sur les marchés émergents. L’Allemagne y a contribué de façon disproportionnée, mais elle n’est pas la seule. En 2014, 21 des 28 des pays membres de l’UE avaient un solde des transactions courantes excédentaire. Dans la zone euro, c’était le cas de 14 des 18 membres. La France est l’exception la plus notable, il est vrai.

La suite sur le Blog du CEPII

L’Europe prisonnière de l’obsession de la compétitivité
Par Sébastien Jean

http://www.cepii.fr/BLOG/bi/post.asp?IDcommunique=372

30 avril 2015 4 30 /04 /avril /2015 12:25

Le marché obligataire, solution de sortie de crise

Les épidémies s’aggravent lorsque les médecins tombent malades. Il en va de même des crises économiques lorsque les banques sont atteintes.

Les entreprises qui voient leurs revenus chuter ont crucialement besoin de ressources financières externes pour faire face à leurs obligations financières, maintenir leur activité et poursuivre leur développement. Traditionnellement, c’est le rôle des banques d’apporter ces ressources financières. Mais lorsque les banques sont elles-mêmes fragilisées, c’est tout le système financier qui dysfonctionne et qui n’est plus en mesure de collecter efficacement les ressources disponibles pour les apporter aux entreprises. C’est pourquoi les crises économiques sont plus sévères lorsqu’elles sont aussi des crises financières, comme l’a été la Grande Dépression des années 1930, mais aussi la grande récession de 2008-2009.

La suite sur le Blog du CEPII

Le marché obligataire, solution de sortie de crise
Par Thomas Grjebine, Urszula Szczerbowicz, Fabien Tripier

http://www.cepii.fr/BLOG/bi/post.asp?IDcommunique=364

30 avril 2015 4 30 /04 /avril /2015 12:22

 

BCE, Politique monétaire : Le Quantitative Easing peut-il soutenir l'investissement ?

La BCE achètera mille milliards d’euros de titres de créance publics et privés d’ici septembre 2016. Ce programme d'assouplissement quantitatif pourrait faciliter le financement des projets d'investissement européens et des activités du secteur privé porteuses de croissance.

La Banque centrale européenne (BCE) achètera un montant mensuel de 60 milliards d’euros de titres de créance publics (Public Sector Purchase Programme - PSPP) et privés (Asset Backed Securities et Covered Bond Purchase Programmes) entre mars 2015 et septembre 2016 - une valeur totale d’environ mille milliards d’euros.
C’est de loin le plus grand programme d’assouplissement quantitatif (Quantitative Easing - QE) mené dans la zone euro.
Bien que le calendrier et la taille des achats soient connus, l’Eurosystème dispose d’une marge de manœuvre dans le choix des actifs achetés.

La suite sur la Blog du CEPII

Le QE à l’européenne : comment soutenir l’investissement ?
Par Urszula Szczerbowicz, Natacha Valla

http://www.cepii.fr/BLOG/bi/post.asp?IDcommunique=371

28 avril 2015 2 28 /04 /avril /2015 07:33

IFRAP : Sur 21 milliards d'économies, combien de structurelles ?


Nous nous sommes interrogés dans notre précédente note sur l’effet d’une croissance potentielle optimiste sur l’ajustement structurel et donc l’effort structurel (hors composantes non discrétionnaires) engendré dans le cadre du Programme de stabilité 2015-2018 présenté le 15 avril 2015 par le gouvernement.

Nous avions conclu à une « maximisation » de cet effort, de façon « mécanique » dans la mesure où l’effet précisément d’une croissance potentielle révisée à la hausse était une minoration conséquente du déficit structurel.

Entre deux années dont la plus récente voyait sa croissance potentielle révisée à la hausse (par exempe entre 2015 et 2016), « l’effort » était donc plus grand.

Nous voudrions maintenant nous intéresser aux économies supplémentaires annoncées par le Gouvernement, soit 4 milliards d’économies additionnelles en 2015 et 5 milliards pour 2016, afin de « compenser » la moindre inflation attendue pour 2015 qui devrait avoir des répercutions également en 2016, et sur la question centrale de leur caractère structurel ou non.

La suite ici :

http://www.ifrap.org/budget-et-fiscalite/sur-21-milliards-deconomies-combien-de-structurelles

25 avril 2015 6 25 /04 /avril /2015 10:02

La lecture rapide de la note d’Eurostat sur l’évolution des finances publiques au sein de la zone Euro suggère que la réduction des déficits publics est enfin en marche et que la stabilisation des dettes publiques est proche.

Le déficit public au sein de la zone euro est passé de 2.9% du PIB à 2.4% de 2013 à 2014.

La commission européenne tiendrait enfin son succès avec une zone euro qui deviendrait vraiment vertueuse.

On peut avoir quelques doutes sur cette question ....

 

Selon Philippe Waechter

Directeur de la Recherche Economique Natixis Asset Management


http://philippewaechter.nam.natixis.com/2015/04/22/la-question-budgetaire-en-zone-euro-nest-pas-reglee/

19 novembre 2012 1 19 /11 /novembre /2012 16:20

 

Agnès Bénassy-Quéré est  nommée, depuis quelques semaines, nouvelle Présidente déléguée du Conseil d’Analyse Economique CAE. Les excellents rapports du CAE sont souvent annoncés ici Ce sont des mines d’informations et d’analyses que les dirigeants politiques devraient lire plus attentivement avant de prendre des décisions.

 

Agnes Benassy Quere et David Mourey 01 (5)

Agnès Bénassy-Quéré invitée à Pontault-Combault par David Mourey pour une conférence

devant plus de 350 lycéens sur la crise dans la zone euro.

 

Le CAE change de format avec Agnès Bénassy-Quéré

 

« Créé en 1997, le Conseil d’analyse économique fête cette année ses 15 ans et se renouvelle. Tout au long de ces quinze années, le CAE a alimenté le débat de politique économique en France et éclairé la prise de décision, à partir de ses 101 rapports publiés à ce jour, qui font aujourd’hui référence sur des sujets aussi importants que l’emploi, le financement de l’économie ou la compétitivité. Ces rapports illustrent la capacité des économistes français de tirer de leurs recherches et de celles de leurs pairs des enseignements pratiques pour la conduite de la politique économique.

Aujourd’hui le CAE se transforme. Conformément aux souhaits du Premier ministre, le nouveau Conseil est « resserré ». Son objectif reste d’apporter au Premier Ministre un conseil de politique économique « indépendant et fondé sur une expertise de grande qualité », mais sur un mode plus réactif et collégial. Ainsi, les productions du CAE seront désormais plus fréquentes et plus courtes, tandis que le site internet du CAE relaiera de manière plus détaillée les travaux à la base de ses recommandations. Au-delà de sa mission de conseil auprès du premier ministre, le CAE se veut un lieu ouvert de débat et de rencontre entre le monde de la recherche et celui de la décision. Des rencontres thématiques seront organisées au fil des mois. »

Agnès Bénassy-Quéré, Président délégué du CAE

 

Agnes Benassy Quere et David Mourey 01 (7)

Agnès Bénassy-Quéré invitée à Pontault-Combault par David Mourey pour une conférence

devant plus de 350 lycéens sur la crise dans la zone euro.

 

La nouvelle composition du CAE

 

Le Premier ministre, Jean-Marc Ayrault, a procédé au renouvellement du Conseil d’analyse économique (CAE).

Conformément à ce qui avait été annoncé, le nouveau CAE est resserré. Il comprend, avec sa présidente déléguée, quinze membres, tous des universitaires reconnus dans leur domaine, dont beaucoup font leur entrée au CAE pour la première fois.

Ils couvrent un champ large de compétences et reflètent une diversité de profils et de points de vue.

En outre, trois économistes travaillant pour le secteur financier sont nommés correspondants du CAE. Ils contribueront aux travaux au cas par cas, en fonction de leurs domaines d’expertise.

Le CAE travaillera en bonne intelligence avec les autres instances de réflexion et de prospective réunies autour du Premier ministre, ainsi qu’avec les administrations économiques.

Les travaux du CAE commencent immédiatement. Une première réunion d’installation se tiendra prochainement, sous la présidence du Premier ministre.

 

Sont nommés membres du CAE pour une durée de deux ans :

Philippe Askenazy, Antoine Bozio, Pierre Cahuc, Brigitte Dormont, Lionel Fontagné,

Cecilia Garcia Penalosa, Pierre-Olivier Gourinchas, Philippe Martin, Guillaume Plantin,

David Thesmar, Jean Tirole, Alain Trannoy, Etienne Wasmer et Guntram Wolff.    

 

Sont nommés membres correspondants pour une durée de deux ans :

Patrick Artus, Laurence Boone et Jacques Cailloux.

 

Agnes Benassy Quere et David Mourey 01 (11)

Agnès Bénassy-Quéré invitée à Pontault-Combault par David Mourey pour une conférence

devant plus de 350 lycéens sur la crise dans la zone euro. 

 

Décret n° 2012-1226 du 5 novembre 2012

 

texte du communiqué

 

Communiqué de presse du Premier ministre

 

Arrêté de nomination

 

Agnes Benassy Quere et David Mourey 01 (8)

 

25 août 2012 6 25 /08 /août /2012 12:54

L'Observateur de l'OCDE T1-T2 2012Les publications de l’OCDE sont nombreuses et d’une très grande qualité scientifique et pédagogique.

Je reviendrai sur la plupart d’entre elles progressivement.

Mais, dans un premier temps, je souhaite attirer votre attention sur un magazine périodique de l’OCDE : L'Observateur de l'OCDE

Je connaissais peu celui-ci, mais après avoir parcouru  de nombreuses pages du site web consacré à ce magazine, et de nombreux articles du dernier magazine, je peux affirmer que nous avons là un excellent outil pour affiner et élargir notre compréhension des mécanismes économiques, au sens large.

Il s’agit d’un magazine accessible au grand public et non pas seulement aux spécialistes en économie.

Les articles sont courts, 4 pages maximum, mais sont rédigés avec un grand souci didactique et de clarté pédagogique.

Les thématiques abordées sont nombreuses, conformément à l’approche étendue qui est une spécificité de l’OCDE.

Ce magazine peut être très utile aux professeurs (en particulier des lycées), aux étudiants, aux élèves… afin de parfaire leur formation générale et de rester à jour.

L'Observateur de l'OCDE n° 290-291 T1-T2 2012

Logo OCDE 2012

Un magazine primé pour mieux maîtriser les grands enjeux politiques, économiques et sociaux d’aujourd’hui.

L’Observateur de l’OCDE présente une analyse claire et fiable des principaux sujets d’actualité économique et sociale internationale.

Il permet aux entreprises, aux ONG, aux universitaires et aux journalistes d’être toujours au-devant des grands débats publics.

 

•Analyses d’experts sur des questions internationales

•Dossiers spéciaux

•Indicateurs économiques, sociaux, environnementaux et

scientifiques

•Liens, références et bibliographies

•Descriptions des nouvelles publications de l’OCDE, calendrier, etc. 

 

Le site de

L'Observateur de l'OCDE

http://www.oecd.org/fr/apropos/editionsocde/lobservateurdelocde.htm

 

Par exemple, vous pourrez lire les textes suivants :

 

Une nouvelle vision de la croissance et du bien-être

Pier Carlo Padoan, Chef économiste et Secrétaire général adjoint de l’OCDE

Si en 2012 les gros titres économiques sont un peu moins sombres, ce n’est pas pour autant le Printemps de l’OCDE. La crise économique et financière a laissé de profondes cicatrices, qui mettront du temps à se refermer et influenceront les politiques des années qui viennent.

 

Pour une vision plus large du progrès

John Evans, Secrétaire général, Commission Syndicale Consultative auprès de l’OCDE (TUAC)

La conviction que le PIB par habitant constitue le seul repère pertinent des performances économiques est peut-être l’une des grandes faiblesses de la pensée économique traditionnelle. Tout indique en effet que l’augmentation du PIB n’a guère d’impact sur le bonheur ou les perspectives de progrès individuel.

De nouveaux horizons à explorer

Anthony Gooch Directeur, direction des Relations extérieures et de la Communication,OCDE

L’Initiative du vivre mieux de l’OCDE peut influer sur les politiques comme sur la vie des gens. Mais cela dépend aussi de la participation

Les classes moyennes en souffrance

Arianna Huffington, Présidente et rédactrice en chef, Huffington Post

La prospérité et la stabilité économique des pays développés reposent depuis longtemps sur les classes moyennes. Mais la crise exerce des pressions croissantes sur ce pilier de la société. Faut-il sauver les classes moyennes ?

Une classe moyenne émergente

Mario Pezzini, Directeur, Centre de Développement de l’OCDE

L’augmentation du revenu moyen et la diminution du niveau de pauvreté absolue, en particulier ces dix dernières années, suggèrent qu’une proportion croissante de la population mondiale n’est ni riche ni pauvre par rapport aux normes nationales mais se situe dans le milieu de l’échelle des revenus.

Stratégie de l’OCDE sur les compétences : les voies du choix continu

Andreas Schleicher, Directeur adjoint, direction de l’Éducation de l’OCDE, et Conseiller spécial chargé de l’éducation auprès du Secrétaire général de l’OCDE

Les responsables politiques ont besoin de solutions pour faire progresser leur pays. La Stratégie de l’OCDE sur les compétences, présentée en mai lors de la Réunion du Conseil au niveau des ministres de 2012, peut s’avérer fondamentale à cet égard. Voici pourquoi.

La fiscalité au service de l’équité

Alan Carter, Directeur, Secrétariat du Dialogue fiscal international, et Stephen Matthews, Centre de Politique et d’Administration fiscales de l’OCDE

Aujourd’hui, la marée montante pourrait ne plus soulever tous les bateaux, pour reprendre la métaphore du Président Kennedy qui, en 1963, liait la croissance économique à une prospérité unanimement partagée. Les gouvernements peuvent-ils préserver la cohésion sociale indispensable à une croissance pérenne ? Assurer une répartition équitable des revenus reste l’un des objectifs clés de la politique budgétaire et fiscale.

L'Observateur de l'OCDE 04 2012 

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