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David Mourey

  • : Démocratie Economie et Société
  • : David MOUREY Professeur d'Economie Auteurs de nombreux ouvrages d'économie chez De Boeck Fondateur des « Rencontres économiques » depuis 2005.« Rencontres économiques lycéennes » et « Rencontres économiques citoyennes »à Pontault-Combault depuis 2005 ! Fondateur des« Rencontres économiques » à Paris depuis 2008 !
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Le Livre de la Semaine

 

 

Texte Libre

 

24 avril 2010 6 24 /04 /avril /2010 07:24

Selon l’article 3 du décret du 15 novembre 2004 modifiant le décret du 6 septembre 1984 relatif à l’organisation du Conseil économique et social (devenu le Conseil économique, social et environnemental depuis la loi constitutionnelle du 23 juillet 2008) prévoit que la section des questions économiques générales et de la conjoncture doit établir périodiquement un rapport de conjoncture. Cet Avis du Conseil économique, social et environnemental a été présenté par Monsieur Bernard Capdeville, rapporteur au nom de la section des questions économiques générales et de la conjoncture. L’AVIS a été adopté par le CESE au cours de sa séance du 24 mars 2010

 

Un rapport court mais excellent

 

Cet avis est court (30 pages), clair et de grande qualité. Toutes les dimensions sont prises en compte :  économique, social, environnementale, monétaire, financière, court terme et long terme, fiances publiques, mondialisation, Europe, ... Voici un document facile à lire qui permet de faire un bilan synthétique de la situation économique, ..., actuelle et des moyens d’en sortir de manière durable.

CESE

 

De l’importance des interdépendances

 

Cet avis met de manière utile en évidence les interdépendances qu’on ne peut ignorer ou sous estimer ! C’est là le message principal de mon point de vue. Ce cette question des interdépendances, je vous renvoie à cet article :

 

DE LA CRISE FINANCIÈRE À LA CRISE ÉCONOMIQUE :

LES RELATIONS ÉTROITES ENTRE FINANCE ET ÉCONOMIE

http://www.apses.org/IMG/pdf/00_MOUREY_Rapport_Moral_2009.pdf

 

Voici quelques éléments de l’introduction et de la conclusion.

 

Introduction

 

« (…) Jamais sans doute l’existence d’un tel document n’a eu autant de justification que dans la période actuelle marquée par une crise majeure du système économique mondial, qui remet en cause bien des habitudes, bien des modes de pensée, bien des pratiques : le débat public autour des origines de la « crise », ses diverses dimensions, les réponses possibles est, en effet, essentiel si l’on souhaite en tirer toutes les conséquences en préservant la cohésion sociale. Cet avis s’inscrit dans la continuité des précédentes prises de position du CESE en la matière (notamment La conjoncture économique et sociale en 2009, JO n° 16 du 3 juin 2009) dont les analyses n’ont pas été remises en cause par l’évolution du contexte conjoncturel :

  - la crise en cours n’est pas seulement conjoncturelle, elle est aussi - et surtout - structurelle et systémique ;

  - l’économie mondiale est déprimée et de lourdes incertitudes pèsent sur la pérennité de la reprise lorsque les facteurs temporaires de soutien à l’activité commenceront à disparaître ;

  - en réalité, au-delà des fluctuations de court terme de l’activité, comme le démontre la dégradation progressive de la situation sociale, la crise est loin d’être finie dans la mesure où ce sont quelques-uns des fondements mêmes de la mondialisation qui sont en jeu.

    Sur la base de ce constat sombre mais raisonné, appuyé sur les éléments figurant dans les documents annexes, notre assemblée avance ici des propositions pour contribuer à juguler cette crise, aussi bien au plan mondial qu’aux niveaux européen et français. Elles confirment la nécessité d’une véritable régulation dont l’économie mondiale a tant besoin mais soulignent aussi l’urgence de rompre avec une vision insensible à l’accroissement des inégalités et aux conséquences collectives des comportements individuels, notamment au plan de l’environnement. »

 

CONCLUSION

 

«  (…) Ce qui était en cause, c’était bien entendu la crise économique, sociale et financière mais aussi la crise écologique dont on a vu qu’elles étaient intimement liées. Leur simultanéité, loin de signifier la fin du modèle globalisé, ne fait que renforcer l’urgence de sa régulation dans tous ces domaines.

En réalité, la « révolution dans la concertation » proposée par le développement durable doit conduire à modifier en profondeur nos modes de production et de consommation (et aller au-delà de ce qui peut parfois apparaître comme un « verdissement de façade »). La crise nous y invite. Maintenant, il faut passer des intentions aux actes avec force et vigueur (cf. l’avis récent de notre assemblée sur La stratégie nationale de développement durable 2009-2013, JO n° 2 du 3 février 2010). Cela suppose aussi de donner à ce texte un caractère normatif s’imposant à l’ensemble des départements ministériels afin que les politiques sectorielles et les décisions au quotidien s’inscrivent dans le cadre structurant du développement durable.

On ne peut plus se contenter de considérer que notre société doit produire puis, dans un deuxième temps, redistribuer et réparer les dégâts sanitaires, sociaux ou environnementaux liés aux activités humaines. C’est au stade même de la conception et de la production que la prise en compte de la qualité environnementale et de la qualité de vie doit intervenir. Le cas du changement climatique le montre : la réparation ex post ne suffit plus, replanter des arbres ou piéger le carbone ne rétablira pas l’équilibre antérieur. Ce constat confirme qu’il ne peut y avoir de continuation de la trajectoire d’avant-crise moyennant quelques évolutions à la marge. La nécessaire prise en compte de la dimension environnementale met également en évidence le défi à venir, celui de l’articulation entre les questions économiques, sociales et écologiques.

Dans l’immédiat, les décisions des pouvoirs publics doivent être guidées par la recherche d’une réponse adaptée à la conjoncture, c’est-à-dire un contexte de crise profonde suivie d’une reprise molle très fragile qui engendre une aggravation du chômage, de la précarité, et une dégradation des conditions de vie du plus grand nombre.

Il convient pour autant de ne pas remettre en cause les grandes orientations de long terme. Il faut mobiliser des moyens sans précédent à la fois pour relancer l’économie, coordonner les plans d’action entre pays développés, subvenir aux besoins urgents des victimes directes et indirectes de la crise, en répartissant le plus justement possible ses conséquences. D’où des propositions visant à réguler la mondialisation en s’attaquant aux déséquilibres les plus criants, donner un nouveau souffle à la construction européenne afin de permettre aux États-membres de tirer tous les bénéfices de l’intégration et réconcilier toujours plus l’économique, le social et l’environnemental dans notre pays.

C’est à cette tentative de combinaison du souci du court terme et des préoccupations plus éloignées que se livre notre assemblée dans ses avis portant sur « La conjoncture économique, sociale et environnementale », en s’efforçant de porter un regard équilibré sur les trois dimensions indissociables du développement durable. Ils fournissent un éclairage utile sur la conjoncture et le point de vue de la société civile organisée sur la politique du gouvernement, qui peut y trouver des points d’appui pour son action. Tant il est vrai qu’une concertation bien conçue et un dialogue social nourri sont des conditions plus que jamais nécessaires du succès des politiques publiques. »

 

Le rapport est ici : LA CONJONCTURE ÉCONOMIQUE ET SOCIALE EN 2010

http://www.conseil-economique-et-social.fr/ces_dat2/2-3based/base.htm

 

26 février 2010 5 26 /02 /février /2010 09:44

 

Dans un document qui vient de paraitre, l’Insee nous propose une analyse comparée de la mesure de l’activité  bancaire par la comptabilité nationale d’une part et par les banques d’autre part.

 

La comptabilité privée et la comptabilité nationale retracent de manière assez différente l'évolution de l'activité bancaire : le produit net bancaire (PNB) calculé par les établissements de crédit connaît une croissance soutenue entre 1995 et 2006, suivie d'un net fléchissement en 2007, puis d'une forte baisse en 2008 ; la comptabilité nationale retrace une progression nettement plus modérée de la valeur ajoutée du secteur bancaire jusqu'en 2006, mais qui se poursuit en 2007 et 2008.

Cette différence de mesure de l'activité bancaire provient du fait que la comptabilité nationale retient, au sein de la valeur ajoutée, ce qui relève de la production de services bancaires stricto sensu, alors que la comptabilité privée prend aussi en compte les revenus financiers et les plus ou moins-values sur les actifs financiers. Or, ce sont précisément ces derniers éléments qui sont à l'origine aussi bien du dynamisme des résultats bancaires jusqu'en 2006 que de leur fort repli en 2008.


Graphique 1 : De la valeur ajoutée des banques à leur produit net bancaire

 

De la valeur ajoutée des banques à leur produit net banca
Sources : Insee, comptabilité nationale et Banque de France.

 

Après plusieurs années de forte progression, les résultats des banques françaises, mesurés à l'aune de leur produit net bancaire, fléchissent à partir de 2007, en raison principalement des premières répercussions de la crise des subprimes. Ce fléchissement laisse place à une contraction en 2008, avec l'aggravation de la crise financière. La valeur ajoutée du secteur bancaire, telle que mesurée par la comptabilité nationale, reste plus inerte : à prix courants, elle continue de progresser en 2007, et même en 2008.

 

Une vive progression des salaires directement liée aux revenus financiers et aux plus-values

Le salaire moyen par tête est depuis de nombreuses années plus élevé dans les banques que dans les sociétés non financières, mais il y a aussi progressé plus rapidement. Il était supérieur de + 35 % à celui versé par les sociétés non financières en 1995, il l'est de + 50 % en 2006. Ce dynamisme est bien supérieur à celui de la production de services bancaires. La part des salaires dans la valeur ajoutée des banques passe ainsi d'un peu moins de 60 % à près de 70 % sur la période. À l'inverse, par rapport au produit net bancaire, leur part apparaît remarquablement stable, sauf en 2008, où sa poussée est essentiellement due à la contraction subie par le produit net bancaire (graphique 4).

Eu égard aux masses en jeu, les revenus financiers et les plus-values que les banques dégagent de leurs activités sur les marchés constituent un élément important des salaires qu'elles sont en mesure de verser.

 

Graphique 4 : La rémunération des salariés

 

Banques La rémunération des salariés
* Rémunération des salariés y compris cotisations sociales à la charge des employeurs.

** Produit net bancaire - charges extérieures nettes non bancaires (cf. graphique 1).

Sources : Insee, comptabilité nationale et Banque de France.

 

Conclusion :
Les différences de mesure sont riches d'enseignements !

 

A lire en intégralité ici :


Insee Première – L'activité bancaire mesurée par les banques et la comptabilité nationale - Des différences riches d'enseignements N° 1285 - février 2010

   http://www.insee.fr/fr/themes/document.asp?id=2795&reg_id=0

 

9 janvier 2010 6 09 /01 /janvier /2010 10:39

Vous trouverez ci-dessous les liens vers la vidéo et le texte integral de l'intervention
d'Oliver E.Williamson

lors de la remise du Prix Nobel d'Economie en décembre 2009.

 

The Economics of Governance


Oliver E. Williamson delivered his Prize Lecture on 8 December 2009 at Aula Magna, Stockholm University.
He was introduced by Professor Bertil Holmlund, Chairman of the Economic Sciences Prize Committee.

 

Oliver E. Williamson delivered his Prize Lecture on 8 December 2009 at Aula Magna,
Stockholm University.
He was introduced by Professor Bertil Holmlund,
Chairman of the Economic Sciences Prize Committee.

 

See a Video of the
Prize Lecture
Presentation

3 min.

http://nobelprize.org/mediaplayer/index.php?id=1224

 

Vidéo Prize Lecture

38 min.

http://nobelprize.org/mediaplayer/index.php?id=1225

 

Lecture Slides

Pdf 126 KB

http://nobelprize.org/nobel_prizes/economics/laureates/2009/williamson-lecture-slides.pdf

Et aussi

Les Prix Nobel d'Economie et leurs interventions
http://nobelprize.org/nobel_prizes/economics/

22 octobre 2009 4 22 /10 /octobre /2009 13:05

 

Vous trouverez ci-dessous les liens vers les documents et comptes rendus des Rencontres de Lisbonne organisées régulièrement par l’Institut de l’Entreprise autour d’économistes renommés, de dirigeants d’entreprises et autres personnalités écoutées.

 

De très nombreux thèmes, en relation directe avec l’actualité ou avec les perspectives de long terme de l’économie et de la société, sont abordés.


 Un croisement des regards fructueux

On apprend beaucoup au cours de ces échanges entre professionnels de l’économie et observateurs divers.
Ce croisement des regards et très enrichissant.

 

Mieux vaut croiser et confronter les analyses des acteurs de l’économie avec celle des observateurs « extérieurs » que de les opposer de manière stérile et peu constructive.

 



Rencontres de Lisbonne
Documents et comptes rendus

http://www.institut-entreprise.fr/index.php?id=1034#3938

 

 A consulter :

 

15 octobre 2009 - Réformes financières inachevées : reprise économique avortée ?

 

Réformes financières et environnement économique

Natacha Valla, Executive Director Economic Research de Goldman Sachs

 

Retour de l’excès de liquidité mondiale : mêmes causes, mêmes effets ?

Olivier Garnier, directeur général adjoint de Société Générale Asset Management (SGAM)

 

La troisième phase de la crise : les finances publiques en état de choc

Pierre Cailleteau, Chief international economist de Moody’s

 

 

Poursuivez le débat sur  >> Quelle reprise, par Benoît Cougnaud

 

9 avril 2009 - Industrie financière : faut-il revenir aux fondamentaux ?

 

Introduction et principaux chiffres

Benoît Cougnaud, président d'Azurris

 

25 mars 2009 - Un retour du protectionnisme est-il à craindre ?

 

Jean-Marc Siroën, professeur d'économie à l'université Paris-Dauphine

 

24 mars 2009 - La France dans la crise : bilan et perspectives des réformes - Débat autour du 8è rapport du CESifo

 

Report on the european economy 2009

Gilles Saint-Paul, président de l'EEAG au CESifo, professeur d’économie à la Toulouse School of Economics

 

A lire également :

Résumé du rapport du CESifo Traduction française du chapitre consacré à la France

 

Consulter le rapport, en anglais, dans son intégralité sur le site de l'EEAG

 

11 mars 2009 - Les nouvelles formes de conflictualité dans l’entreprise

 

Déclin ou transformation des conflits du travail ?

Jean-Michel Denis, maître de conférences en sociologie à l'université de Marne-la-Vallée, chercheur au Centre d’Etudes de l’Emploi

 

A lire également, les travaux de Jean-Michel Denis :

Sophie Béroud, Jean-Michel Denis, Guillaume Desage, Baptiste Giraud et Jérôme Pelisse, La lutte continue ? Les conflits du travail dans la France contemporaine, Broissieux, Editions du Croquant, coll. Savoir/agir, octobre 2008, 159 p.

>> Voir le livre sur le site de l'éditeur

 

Sophie Béroud, Jean-Michel Denis, Guillaume Desage, Baptiste Giraud et Jérôme Pelisse, "Une nouvelle donne ? Regain et transformation des conflits du travail" in Thomas Amossé, Catherine Bloch-London, Loup Wolf (dir.), Les relations sociales en entreprise. Un portrait à partir des enquêtes "Relations professionnelles et négociations d’entreprise", Paris, La Découverte, coll. Recherches, 2008.

>> Voir le livre sur le site de l'éditeur

 

Jean-Michel Denis, Le conflit en grève ? Tendances de la conflictualité contemporaine (Direction), Paris, La Dispute, 2005, 359 p.

>> Voir le livre sur le site de La Procure

 

24 février 2009 - Plans de relance : à quand la sortie de crise ?

 

L'économie américaine

Philippe d’Arvisenet, directeur des études économique, BNP Paribas

 

Eléments de réflexions sur la relance

Jean-Marc Daniel, professeur d’économie à ESCP Europe, directeur de la rédaction de Sociétal

 

Jean-Michel Six, Managing Director and Chief European Economist, Standard & Poor’s

 

27 janvier 2009 - Made in France : la spécialisation industrielle française est-elle à revoir ?

 

L'industrie en France : réalités et transformations
Gilles Le Blanc,
CERNA, Mines ParisTech

 

Donner un nouvel élan à l’industrie en France
François Bouvard,
directeur associé senior, McKinsey & Company

 

14 novembre 2008 - Crise financière : quel impact sur les entreprises ?

 

2009-2010 : des perspectives toujours sombre
Mathilde Lemoine,
directeur des études économiques et de la stratégie marchés, HSBC France

 

Crise financière et économie réelle
Jean-Pierre Petit,
directeur recherche économique et stratégie d'investissement, Exane BNP Paribas

 

16 septembre 2008 - Les entreprises face à la volatilité des taux de change : quelles stratégies de couverture possibles ?

 

"Introduction et point sur la conjoncture"
Benoît Cougnaud, associé chez Securrisk Partners
Alix Bakhos, allocataire d'actifs chez BNP Paribas Assurances

 

"Les moyens d'action des entreprises"
Alain Girardeau-Montaut
, expert émérite auprès de Dassault Aviation

 

Le cas d'EADS
Gérard Adsuar
, Corporate Executive Finance & Treasury chez EADS

 

3 juillet 2008 - Après la crise du subprime : quelles perspectives pour Bâle II ?

 

"Les leçons de la crise"
intervention de Thomas Rocafull, directeur associé de SIA Conseil

 

"Introduction et revue des principaux enjeux du débat"
intervention de Benoît Cougnaud, associé chez Securrisk Partners

 

2 juin 2008 - Les entreprises face à l'évolution du cours de l'énergie : quelles stratégies possibles ?

 

"Introduction, et revue des principaux enjeux du débat"
intervention de Benoît Cougnaud, associé chez Securrisk Partners

 

"Analyse des risques énergies"
intervention d'Eric Dyèvre, membre du Collège de la Commission de régulation de l’énergie

 

 

 

18 octobre 2009 7 18 /10 /octobre /2009 06:30

Les travaux et publications des Prix Nobel d’économie 2009

 

Le prix Nobel d'économie 2009 a donc été décerné, lundi 12 octobre 2009, à Elinor OSTROM et Oliver E. WILLIAMSON. Elinor OSTROM « a démontré comment les copropriétés peuvent être efficacement gérées par des associations d'usagers » et Oliver E. WILLIAMSON « a montré que les marchés et les organisations hiérarchiques ont des structures de gouvernance alternatives qui diffèrent dans leur façon de résoudre les conflits d'intérêt », selon le comité Nobel.


Voir
Prix Nobel d’Economie 2009 à Elinor OSTROM et Oliver E.WILLIAMSON
et
Prix Nobel d'Economie : Entretiens avec Oliver WILLIAMSON


Skyhooks versus Cranes: The Nobel Prize for Elinor Ostrom

, par Paul Romer (Charter Cities)


Governing The Commons
, par Vernon Smith (Forbes)

 

 

Vous pourrez consulter en suivant les liens ci-dessous, les publications de ces auteurs, nouveaux Prix Nobel d’Economie.

 

Oliver E. WILLIAMSON
 

 

Editorial biography: Appointment of Williamson as Honorary Editor of Journal of Economic Behavior and Organization
Journal of Economic Behavior and Organization, Volume 47, Issue 4, 2002
Williamson, O.E.

 

Some uneasiness with the Coase Theorem: Comment
Japan and The World Economy, Volume 7, Issue 1, 1995
Williamson, O.E.

 

Markets, hierarchies, and the modern corporation. An unfolding perspective
Journal of Economic Behavior and Organization, Volume 17, Issue 3, 1992
Williamson, O.E.

 

Transaction cost economics. The comparative contracting perspective
Journal of Economic Behavior and Organization, Volume 8, Issue 4, 1987
Williamson, O.E.

 

Asset specificity and economic organization
International Journal of Industrial Organization, Volume 3, Issue 4, 1985
Riordan, M.H., Williamson, O.E.

 

Employee ownership and internal governance. A perspective
Journal of Economic Behavior and Organization, Volume 6, Issue 3, 1985
Williamson, O.E

 

The organization of work a comparative institutional assessment
Journal of Economic Behavior and Organization, Volume 1, Issue 1, 1980
Williamson, O.E.

 

 


Elinor OSTROM


The value-added of laboratory experiments for the study of institutions and common-pool resources

 

World Development, Volume 33, Issue 2, 2005
Gibson, C.C., Williams, J.T., Ostrom, E.


 

The contested role of heterogeneity in collective action: Some evidence from community forestry in Nepal
World Development, Volume 29, Issue 5, 2001
Varughese, G., Ostrom, E.

 

Dilemma games: Game parameters and matching protocols
Journal of Economic Behavior and Organization, Volume 46, Issue 4, 2001
Schmidt, D., Shupp, R., Walker, J., Ahn, T.K., Ostrom, E.

 

Rent dissipation in a limited-access common-pool resource: Experimental evidence
Journal of Environmental Economics and Management, Volume 19, Issue 3, 1990
Walker, J.M., Gardner, R., Ostrom, E.

Journal of Economic Behavior and Organization, Volume 61, Issue 2, 2006
Ostrom, E.
12 octobre 2009 1 12 /10 /octobre /2009 19:18

Le Prix Nobel d'Economie a donc été attribuéce lundi 12 octobre 2009  à Elinor Ostrom, « pour son analyse de la gouvernance économique, notamment de la gestion des biens publics », et Olivier Williamson, « pour son analyse de la gouvernance économique, notamment des frontières de la firme ».


Pour cette occasion, le site du mensuel Alternatives économiques vous propose  un entretien trés instructif avec Olivier Williamson, "le plus éminent représentant de la
nouvelle économie institutionnelle, paru initialement dans Alternatives Economiques n° 122 (mars 1994).
Poursuivant et développant les travaux de Ronald H. Coase qui avait attiré l'attention dès l'avant-guerre sur l'importance des coûts de transactions, il propose une vision de l'économie qui tranche avec la théorie néoclassique.
"

Entretien avec Olivier Williamson : Qu'est-ce qu'une entreprise ?

Poursuivant et développant les travaux de Ronald H. Coase qui avait attiré l'attention dès l'avant-guerre sur l'importance des coûts de transactions, Williamson propose une vision de l'économie qui tranche avec la théorie néoclassique.


A lire également :


Qui sont les néo-institutionnalistes ?


L'entreprise, boîte grise de la théorie économique

La théorie économique a du mal à appréhender l'entreprise. On commence cependant à y voir plus clair. Mais pour y parvenir, il a fallu renoncer aux postulats de l'économie classique.


Voir le
site du Prix Nobel.

12 octobre 2009 1 12 /10 /octobre /2009 12:09

Le prix Nobel d'économie 2009 a donc été décerné ce jour, lundi 12 octobre 2009, à Elinor OSTROM et Oliver E. WILLIAMSON.

 

Première femme Prix Nobel d'Economie

Le Nobel d'économie récompense donc deux Américains pour leurs travaux sur la « gouvernance économique ».


Elinor OSTROM « a démontré comment les copropriétés peuvent être efficacement gérées par des associations d'usagers »
et

Oliver E. WILLIAMSON « a montré que les marchés et les organisations hiérarchiques ont des structures de gouvernance alternatives qui diffèrent dans leur façon de résoudre les conflits d'intérêt », selon le comité Nobel.

 

Elinor OSTROM

 

Et On Elinor Ostrom from Indiana University »

The Lectures in Economic Sciences will be held on Tuesday, 8 December 2009, at the Aula Magna, Stockholm University.

http://www.kva.se/en/events/Events-List/Event/?eventId=165


Oliver
E. WILLIAMSON

The Lectures in Economic Sciences will be held on Tuesday, 8 December 2009, at the Aula Magna, Stockholm University.

http://www.kva.se/en/events/Events-List/Event/?eventId=165


Et On Oliver E. Williamson from University of California, Berkeley »


A consulter :

 

Le site Officiel

http://nobelprize.org/nobel_prizes/economics/laureates/2009/index.html

 

Oliver E. WILLIAMSON

http://www.universalis.fr/encyclopedie/UN00048/WILLIAMSON_O.htm

 

L'économie des coûts de transaction

http://www.scienceshumaines.com/-0al-economie-des-couts-de-transaction-0a_fr_9593.html

 

Les Coûts de Transaction et Olivier E.Williamson : Retour sur les fondements

http://www.strategie-aims.com/quebec/web/actes/f-070-cd.pdf

 

Williamson et la nouvelle économie institutionnelle

http://www.alternatives-economiques.fr/williamson-et-la-nouvelle-economie-institutionnelle_fr_art_77_7535.html

 

Action collective et développement : apport d'Elinor Ostrom ...

 

et

 

Paul KRUGMAN : Prix NOBEL d’Economie 2008

11 mars 2009 3 11 /03 /mars /2009 21:48


UN RECENT RAPPORTS DU CONSEIL ÉCONOMIQUE, SOCIAL ET ENVIRONNEMENTAL.


 

Les entreprises dans les zones franches urbaines : bilan et perspectives présenté par Fatiha BENATSOU au nom de la section des activités productives, de la recherche et de la technologie et adopté par l'assemblée plénière des 25 et 26 février 2009.

INTRODUCTION


"Comment améliorer le cadre de vie des 1,5 million de nos concitoyens qui résident actuellement dans les quartiers sensibles et qui cumulent divers handicaps : chômage, précarité, pauvreté, exclusion, insécurité... ?

La réponse politique a pris des formes variées regroupées sous le terme de « Politique de la ville ». Après trente ans d'application, cette politique affiche un bilan plutôt mitigé. Les uns s'imaginant que les dépenses étaient considérables alors que l'argent n'arrivait pas au bon moment et au bon endroit, les autres voyant la dégradation de leurs quartiers se poursuivre... Ce problème n'est pas seulement celui des habitants des quartiers difficiles, il est celui de notre pays tout entier et l'image de la France en pâtit auprès de la communauté internationale.

La création des 100 zones franches urbaines implantées en France métropolitaine et ultramarine, relève de la Politique de la ville. Son but est de favoriser le développement économique et l'emploi au sein des quartiers considérés comme étant les plus en difficulté.

Qu'est-ce qu'une zone franche urbaine ? Il s'agit d'une zone géographique strictement délimitée, bénéficiant de mesures d'exonérations sociales et fiscales pour vaincre la fracture sociale et l'isolement territorial.

Ces zones ont été inventées par un géographe anglais au début du « thatchérisme ». L'idée principale reposait sur le principe de la suppression des taxes pour les entreprises qui s'implantaient dans les lieux où la création d'activités était nécessaire. En France, les premières ZFU ont été créés par la loi du 14 novembre 1996 relative à la mise en oeuvre du pacte de relance pour la ville. Une ZFU recouvre un ou plusieurs quartiers de grandes ou moyennes villes mais aussi un grand nombre de banlieues qui connaissent un taux de chômage plus élevé que la moyenne nationale, un habitat dégradé, un manque de commerces de proximité, une quasi-absence de services publics...

L'actualité de la crise financière nous plonge plus que jamais au coeur de ces enjeux. L'avenir de la République, de son unité et de sa capacité à garantir l'égalité, passe nécessairement par une intégration réussie de chaque citoyen, quelle que soit son origine.

Les ZFU sont de véritables laboratoires d'où émergent de nouveaux talents qui portent en eux l'esprit d'entreprendre. Ce dispositif a-t-il permis l'éclosion de ces talents ? Faut-il soutenir la création des ZFU et les considérer comme un succès ? L'objectif de revitaliser économiquement ces quartiers et de donner l'accès à l'emploi de leurs habitants a-t-il été atteint ?

En partant d'un constat sans tabou, tiré des dix premières années de mise en place des zones franches urbaines, le Conseil économique social et environnemental formule des propositions plaçant l'emploi et l'entreprise au centre de la réflexion sur le devenir des quartiers.

Elles portent principalement sur les domaines de l'éducation et de la formation, les pré-requis pour la création d'entreprise dans les quartiers, de la disponibilité du foncier, de la sécurité et de  'incontournable accès au financement par des prêts adaptés.

Enfin, certaines ZFU ont démontré de bons résultats économiques, sociaux et culturels, dès lors qu'elles s'accompagnent d'une réelle mobilisation des acteurs politiques, institutionnels et  économiques. N'est-il pas nécessaire de coordonner cette mobilisation à l'échelle nationale pour retrouver une meilleure qualité de vie, le respect de l'autre et le goût d'apprendre et d'agir ?

Le présent avis est la traduction de cette volonté."

Ici:
http://www.conseil-economique-et-social.fr/rapport/doclon/09030505.pdf

10 novembre 2008 1 10 /11 /novembre /2008 17:15

 

L'ouvrage annuel de l'INSEE « France,  Portrait Social » vient de paraitre.

 

Un document très utile sur les thèmes relatifs à l'emploi, le chômage, la répartition primaire des revenus, la redistribution, la consommation, les conditions de vie, l'évolution des inégalités sociales, ... et bien d'autres thèmes encore.

 

France, portrait social - Edition 2008, Insee
.

Présentation générale

- La baisse du chômage se poursuit en 2007 - Le pouvoir d'achat des ménages accélère en 2007 - L'inflation accélère et touche davantage les ménages modestes ou ruraux - Le seuil de pauvreté en...
.

Vue d'ensemble - Education

Magali BEFFY et Delphine PERELMULTER

Depuis vingt-cinq ans, une population de plus en plus diplômée mais avec des disparités selon le milieu social encore importantes ...

 

Vue d'ensemble - Emploi et chômage

Etienne DEBAUCHE

La baisse du chômage se poursuit en 2007...

 

Vue d'ensemble - Salaires

Pauline CHARNOZ, Vincent GOMBAULT et Nicolas GRELICHE

Stabilisation de la hausse des salaires ...

 

Vue d'ensemble - Revenus

Jérôme ACCARDO, Dominique GUEDES, Nicolas HERPIN et Jérôme PUJOL

L'inflation accélère et touche davantage les ménages modestes ou ruraux ...

 

Vue d'ensemble - Redistribution

Elise AMAR, Vincent BONNEFOY, François MARICAL et Benoît MIROUSE

La redistribution en 2007 et la réforme de l'impôt sur le revenu et de la prime pour l'emploi ...

 

Vue d'ensemble - Redistribution

Elise AMAR, Magali BEFFY, François MARICAL et Emilie RAYNAUD

Les services publics de santé, éducation et logement contribuent deux fois plus que les transferts monétaires à la réduction des inégalités de niveau de vie ...

 

Vue d'ensemble - Consommation et conditions de vie

Pierette BRIANT et Catherine ROUGERIE

Les logements sont plus confortables qu'il y a vingt ans et pèsent davantage sur le revenu des ménages ...

 

Indicateurs d'inégalités sociales

Les indicateurs de base et les indicateurs privilégiés par le rapport du Cnis sur les "Niveaux de vie et inégalités sociales" ...

 

A consulter :

 

France, portrait social - Edition 2008

 

Source : Insee

http://www.insee.fr/fr/
 

13 octobre 2008 1 13 /10 /octobre /2008 19:06

Voilà une bonne nouvelle pour les économistes et le Prix Nobel d'économie. En tout cas, j'en suis très content, et je me demandais seulement quand cela allait arriver.

 

Je serais également très heureux qu'au moins l'un des trois économistes français souvent cités pour l'attribution du Prix NOBEL d'économie soit prochainement récompensé. Je pense ici à Philippe AGHION, Olivier BLANCHARD et Jean TIROLE.

 

Le Prix NOBEL d'Economie 2008 à Paul KRUGMAN
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Le prix Nobel d'économie 2008 a donc été décerné ce jour, lundi 13 octobre 2008, à Paul KRUGMAN. Ce célèbre et respecté économiste américain, est né le 28 février 1953 à Long Island dans l'Etat de New York.

Il faut déjà lauréat de la médaille John Bates Clark en 1991

Paul KRUGMAN enseigne actuellement dans la prestigieuse Université de Princeton.  

 

C'est un économiste spécialiste des questions relatives à la mondialisation tant du point de vue du commerce international que du point de vue des crises financières.

Il a donc été récompensé pour avoir été un des premiers a proposer une nouvelle théorie du commerce et de la finance internationales.

Dans le cadre de ses travaux sur le commerce international, il a mis en évidence « les effets des économies d'échelle sur les modèles du commerce international et la localisation de l'activité économique", a expliqué l'Académie royale suédoise des sciences dans ses attendus.

 

Spécialisation:
Avantages comparatifs ou rendements d'échelle croissants

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« Du début du XIXième siècle à la fin des années soixante-dix, la théorie du commerce international a presque entièrement été dominée par le concept des avantages comparatifs que nous pouvons rapidement définir comme la thèse qui veut que les pays commercent les uns avec les autres pour tirer bénéfice de leurs différences. Dans les modèles formels, il était entendu que les économies se définissaient par des rendements d'échelle constants et par une concurrence parfaite. A partir de ces hypothèses, il n'y a échange que dans la mesure où les divers pays ont des goûts, une technologie ou une dotation en facteurs différents (...) (Pourtant), les économistes qui avaient réfléchi à la question savaient depuis longtemps que les avantages comparatifs n'expliquaient peut-être pas tout, et que les rendements croissants pouvaient être une autre cause de spécialisation et d'échanges... »  Paul Krugman, 1987 « La mondialisation n'est pas coupable », La Découverte, 1998

 

La nouvelle théorie du commerce internationale

de P.KRUGMAN par JP.FITOUSSI

 

Une présentation simple et claire d'un des apports fondamentaux de Paul KRUGMAN à la théorie du commerce international a été donnée par Jean-Paul FITOUSSI : dans le chapitre « Les ambiguïtés du Libre-Echange » de l'ouvrage  «LE DÉBAT INTERDIT », Jean-Paul Fitoussi, Arléa 1995

 

« Récemment, des tentatives de formalisation de l'idée d'un protectionnisme nécessaire, tout au moins à titre transitoire, et ne touchant que certaines productions, ont été proposées, notamment sous l'impulsion de Paul KRUGMAN.

Cette nouvelle formulation de la théorie prend en compte certaines spécificités nationales, comme l'avantage qu'a un pays à se spécialiser dans la production automobile  et un autre dans la production d'acier. Dans le cadre de la pensée libre échangiste, la France a tout intérêt à abandonner la production d'acier et la Russie, celle d'automobile. Mais ce faisant la Russie abandonnera non seulement une production, mais aussi un savoir faire, acceptant ainsi une irréversibilité dans l'évolution future de son économie. Elle connaîtra, en somme, une perte de capital humain, immatériel mais véritable, ce qui grèvera l'évolution future des savoir-faire, de toute une culture technique et, donc, de sa dynamique économique elle-même. En revanche, si la Russie continue  à construire des automobiles, il se peut qu'elle parvienne à le faire de mieux en mieux en formant son capital humain pendant une période transitoire, et qu'elle parvienne à accéder à un avantage comparatif dont, pour le moment, elle ne bénéficie pas.

Cette formulation nouvelle, qui est une justification d'un protectionnisme limité, révèle que la théorie classique du libre échange peut conduire à des politiques défavorables sur le long terme; une perte de  substance, de savoir-faire, de culture de travail, de formes d'organisation industrielle pouvant signifier; pour un pays donné, une perte d'adaptabilité qui eût été vitale pour affronter l'avenir. Cette analyse intègre le fait que les avantages comparatifs sont en perpétuelle évolution. La protection d'aujourd'hui peut donc tout aussi bien faire naître les avantages comparatifs de demain qui rayonneront, après-demain, dans tout le système productif. S'il existe, en effet, une dynamique de l'apprentissage, le savoir-faire accumulé pourra, au moins partiellement, se diffuser vers d'autres secteurs, permettant ainsi à d'autres productions d'émerger. » « Les ambiguïtés du Libre-Echange » de l'ouvrage « LE DÉBAT INTERDIT », Jean-Paul Fitoussi, Arléa 1995

Voilà un sens de la nuance que j'apprecie.
On peut être favorable au libre échange, sans pour autant être favorable à un libre échange débridé.  
Le libre échange en tant qu'optimum de second rang.

 

Chroniques de PAUL KRUGMAN dans « The New York Times »

Depuis 1999, il propose des chroniques dans le The New York Times dans lesquelles il n'est pas seulement question d'économie. Voir ci-dessous.

 

Le nouveau Prix Nobel d'économie semble satisfait

des mesures adoptées par l'Eurogroupe face à la crise fiancière.

Selon le Journal Les Echos, « L'économiste américain Paul Krugman, prix Nobel d'économie 2008, s'est déclaré "terrifié" lundi par la crise financière actuelle qui lui rappelle la dépression des années 1930.

"Ca s'annonce mieux qu'il y a cinq jours, mais la crise financière me terrifie", a confié le lauréat à l'agence de presse suédoise TT. "Je n'aurais jamais cru voir se répéter 1931 de mon vivant, mais cette crise m'y fait penser à bien des égards", a-t-il ajouté.

Eminent professeur à l'université américaine de Princeton, il s'est dit "très content" de la façon dont les Européens répondent à la crise après le train de mesures annoncées dimanche par les chefs d'Etat et de gouvernement de l'Eurogroupe. "Je crois que nous voyons enfin les choses bouger", a-t-il dit ». (source AFP)

 

Je reviendrai prochainement sur certains écrits et certaines thèses de Paul KRUGMAN, mais j'invite d'ores et déjà chacun à lire ses ouvrages, ses articles, que l'on soit plus ou moins d'accord ou en désaccord avec lui.

 

A consulter : 

L'Amérique que nous voulons par Paul Krugman

L'Amérique dérape par Paul Krugman

Pourquoi les crises reviennent toujours par Paul Krugman

La Mondialisation n'est pas coupable : Vertus et Limites du libre-échange
par Paul-R. Krugman

Economie internationale par Paul R. Krugman et Maurice Obstfeld

International Economics par Paul R. Krugman et Maurice Obstfeld

 

Selected Books By Paul Krugman

The Conscience of a Liberal (2007)

The Great Unraveling (2003)

The Return of Depression Economics (1999)

Pop Internationalism (1996)

 

Sur le site de « The New York Times »

http://www.nytimes.com/

 

Paul Krugman Navigator :

A list of resources from around the Web about Paul Krugman as selected by researchers and editors of The New York Times.

krugmanonline.com

Mr. Krugman's book site.

Krugman's favorite links

From krugmanonline.com

Nobel Prize in Economic Sciences announcement

Krugman's M.I.T. page

With links to academic articles, older writings.

The Unofficial Paul Krugman Site

Contains archive of pre-Times columns.

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October 13, 2008 7:40am

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October 12, 2008  

 

Sur le site Contre Info 

http://www.contreinfo.info/

Y a-t-il un adulte dans l'assistance ? par Paul Krugman

http://www.contreinfo.info/article.php3?id_article=2204

Krugman : l'heure de vérité

Au bord du gouffre, par Paul Krugman

Pas d'accord ! par Paul Krugman

Sortie de crise, par Paul Krugman

Roulette Russe financière, par Paul Krugman

Paul Krugman : Tempête sur les grains

Krugman : Piège dans les eaux glacées (du calcul égoïste) (VO)

Krugman : une longue crise

Krugman : Terra incognita

Krugman : les banques sont devenues folles (traduction)

Krugman : déficit US et dégringolade du dollar

Krugman : De la révolution inégalitaire en Amérique

Paul Krugman : Le nouvel age doré (VO)

Krugman : Tchernobyl boursier (VO)

Paul Krugman : Scary movie 2 (VO)

Krugman : Le Grand Transfert de Richesse (VO)  

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