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David Mourey

  • : Démocratie Economie et Société
  • : David MOUREY Professeur d'Economie Auteurs de nombreux ouvrages d'économie chez De Boeck Fondateur des « Rencontres économiques » depuis 2005.« Rencontres économiques lycéennes » et « Rencontres économiques citoyennes »à Pontault-Combault depuis 2005 ! Fondateur des« Rencontres économiques » à Paris depuis 2008 !
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Le Livre de la Semaine

 

 

Texte Libre

 

3 août 2007 5 03 /08 /août /2007 15:03
Vous trouverez ci-dessous quelques liens utiles pour une documentation de qualité sur des sujets économiques et sociaux fondamentaux.
 
Actualité CAS
 
Le Centre d'analyse stratégique
 
Une liste non exhaustive des dernières publication du CAS.
Nous reviendrons plus tard sur le contenu de certains documents.
 
Grenelle de l'environnement
En réponse à la saisine du Premier ministre, le rapport d'expertise du Centre d’analyse stratégique sur 7 points spécifiques
 
Organiser l’expression citoyenne
Juillet 2007
 
La discrimination saisie sur le vif : le testing
Juillet 2007
 
Internationalisation de la R&D des entreprises et attractivité de la France
Juin 2007
 
Expérimentation du vote par note et vote par approbation lors de l’élection présidentielle française du 22 avril 2007 Premiers résultats
Juin 2007
 
Mondialisation et diversité culturelle
Avril-mai 2007
 
Pour un traitement européen de la question des sans-abri
30 juillet 2007
 
La politique de communication de l’Union européenne
23 juillet 2007
Les avantages liés à l’ancienneté entravent-ils la mobilité des salariés ?
16 juillet 2007
 
Les ressources de l’Union européenne : changement ou statu quo ? 
9 juillet 2007
 
Le statut de l’opposition : une perspective internationale
2 juillet 2007
 
L’évaluation participative des choix technologiques
25 juin 2007
 
Des pères et des mères « plus responsables »
18 juin 2007
 
 
 
2 août 2007 4 02 /08 /août /2007 15:29
Vous trouverez ci-dessous quelques liens utiles pour une documentation de qualité sur des sujets économiques et sociaux fondamentaux.
 
Actualité CAE
 
Les derniers rapports du CAE disponible à la Documentation française fin août 2007.
Nous reviendrons plus tard sur le contenus de certains rapports.
 
N°67

Jacques Hamon, Bertrand Jacquillat et Christian Saint-Étienne
 
La consolidation des bourses est devenue un processus inéluctable dans un monde globalisé où la circulation des capitaux se situe à l’avant-garde de la mondialisation. L’enjeu pour l’efficacité de nos économies n’est pas mince. Bien organisée, cette consolidation exploite des économies d’échelle caractéristiques du fonctionnement des marchés financiers, et doit réduire le coût de l’intermédiation entre épargne et investissement, tout en autorisant une meilleure diversification des portefeuilles. Dans le même temps, parce qu’elle implique une concentration des ordres, une consolidation insuffisamment régulée s’exerce au détriment de la concurrence entre les intervenants sur le marché. Une réglementation adaptée rend compatible la consolidation des échanges, facteur de liquidité, et la fragmentation des marchés et des intervenants, facteur de concurrence. La mise en place de la DMIF (MiFID, Directive marchés d’instruments financiers) doit contribuer à la construction d’un espace financier européen…
 
68
 
Pierre Cahuc, Patrick Artus et André Zylberberg
 
La France ne parvient pas à mobiliser efficacement ses ressources en main d’œuvre. Le revenu par habitant aux États-Unis est 30 % plus élevé qu’en France, ce qui correspond presque exactement à l’écart séparant les deux économies en termes de nombre d’heures de travail par habitant. Ce déficit d’heures a une double origine : un non-emploi élevé, d’une part, et une durée du travail dans l’emploi réduite, de l’autre. Dans ce rapport, Patrick Artus, Pierre Cahuc et André Zylberberg s’interrogent sur la manière d’organiser et de réglementer la durée du travail. Il s’agit d’abord de rechercher des motivations économiques à l’intervention publique dans ce domaine. Ensuite, les auteurs montrent en quoi la réglementation de la durée du travail n’est jamais parvenue à créer des emplois. Plus précisément, un bilan des politiques de réduction du temps de travail est effectué, la question des heures supplémentaires, notamment de leur fiscalité, est abordée ainsi que celle relative au travail du dimanche. Le rapport se nourrit de nombreuses études empiriques s’appuyant sur des expériences françaises et étrangères. Enfin, Patrick Artus, Pierre Cahuc et André Zylberberg préconisent de simplifier la réglementation française en laissant une large part aux négociations collectives par branche, d’expérimenter sur une échelle réduite un allégement des prélèvements obligatoires sur les heures supplémentaires, et d’assouplir la législation concernant l’ouverture des commerces le dimanche
 
N°69

Michel Didier et Rémy Prud'homme
Ce rapport porte sur la contribution des infrastructures de transport à la croissance économique. Le point de vue adopté ne se limite pas à l’expansion du produit intérieur brut, mais prend en compte les impératifs du « développement durable » dans ses trois composantes : économique, sociale et environnementale. L’objectif à atteindre est celui du bien-être, au sens large, des générations présentes et futures. Ceci étant, quelles que soient les politiques de transport envisagées, elles ne doivent pas ignorer les règles du calcul économique, au risque de déboucher sur des gaspillages, de freiner la croissance et donc de conduire à des pertes de bien-être. Dans le secteur des transports, comme dans d’autres, la puissance publique à un rôle important à jouer…
 
N°70

Le secteur agricole est en pleine mutation. Il doit faire face, en même temps, à la libéralisation des marchés et à une société toujours plus exigeante en termes de qualité : qualité des produits, mais aussi préservation de l’environnement. Pour répondre à ces défis, les auteurs de ce rapport s’accordent sur le caractère légitime de l’intervention publique et sur la nécessité de préserver la Politique agricole commune (PAC). Ils préconisent toutefois de poursuivre les réformes pour intégrer davantage les mécanismes de marché et prendre en compte mieux encore la dimension environnementale. Ils refusent d’ailleurs l’idée selon laquelle économie et environnement s’opposeraient, l’environnement constituant toujours un élément structurant de l’économie agricole…

 
N°71
 
La France dispose-t-elle d’atouts dans la mondialisation et si oui, comment les valoriser ? C’est à cette question que répondent les différentes contributions individuelles rassemblées dans ce rapport. Plusieurs lignes de force apparaissent, qui conjuguent diagnostics et recommandations. Il semble indéniable que la France bénéficie de la mondialisation, en raison notamment de l’émergence des pays asiatiques et d’Europe centrale à l’origine de nouvelles opportunités à l’exportation dont la France tire profit. Les importations en provenance de ces mêmes pays permettent aux consommateurs de consommer à moindre prix des biens de consommation courante et procurent des gains de pouvoir d’achat importants.
Il n’en demeure pas moins que la France pourrait profiter davantage de la mondialisation…
 
23 juillet 2007 1 23 /07 /juillet /2007 15:32
Vous trouverez ci-dessous quelques liens utiles pour une documentation de qualité sur des sujets économiques et sociaux fondamentaux.
 
Actualité de l’OFCE
 
18 juillet 2007
Lundi 9 juillet, le Président français a cherché à convaincre les ministres de l’Eurogroupe de la conformité de sa stratégie économique avec les engagements de retour à l’équilibre budgétaire pris par Dominique de Villepin il y a moins d’un an...
Actualité du CAS
 
La Note de Veille 2007 n°68 du Centre d'analyse stratégique
 

Analyse : « La politique de communication de l'Union européenne : mission impossible ?»
- L'élaboration progressive d'une stratégie de communication de l'Union européenne (1980-2000)
- L'ambition affichée d'une politique explicite de communication entravée par l'échec du projet constitutionnel (2004-2005)
- Le processus de consultation engagé par le Livre blanc sur la politique de communication européenne (2006-2007)
- Quelques pistes possibles pour une nouvelle phase de la politique de communication de l'Union européenne
- L'élaboration progressive d'une stratégie de communication de l'Union européenne (1980-2000)- L'ambition affichée d'une politique explicite de communication entravée par l'échec du projet constitutionnel (2004-2005)- Le processus de consultation engagé par le Livre blanc sur la politique de communication européenne (2006-2007)- Quelques pistes possibles pour une nouvelle phase de la politique de communication de l'Union européenne
Actualité…
 
Fondation pour l'Innovation politique, Paris, Document de travail, juillet, 8 p., (2007).

 

 

 

Actualité Dares
 
Selon cette étude récente du ministère du Travail, beaucoup moins de chômeurs ont bénéficié d'une formation en 2005. Une évolution explicable par le désengagement de l'Etat dans ce domaine. 
 
Actualité du CEE
 
Paris, Note d'analyse, 16 juillet, 7 p., (2007).

 


Les familles monoparentales  en France, A. Eydoux, M-T. Letablier et N. Georges,
Noisy-le-Grand, Rapport de recherche, n° 36, juin, 114 p., (2007).

Ce rapport explore la catégorie des « familles monoparentales », la diversité des situations qu’elle recouvre, et les défis qu’elle pose à l’heure actuelle aux politiques publiques. La diversification des trajectoires familiales a fragilisé les familles dites « monoparentales », particulièrement concernées par la pauvreté et la précarité de l’emploi et des conditions de vie. Importé en France dans les années 1970, le concept de « famille monoparentale » émerge comme catégorie des politiques familiales et sociales. Statistiquement, les familles monoparentales sont définies par l’Insee comme constituées d’une mère ou d’un père de famille sans conjoint avec un ou plusieurs enfants. Elles constituent une population en forte augmentation, et ce faisant, la proportion d’enfants vivant dans de telles familles croît constamment. Certaines de ces familles se distinguent par un cumul de vulnérabilités : jeunesse du parent et de ses enfants, faible niveau de formation et de qualification, faible revenu, mauvaises conditions de logement, forte exposition au chômage à la précarité de l’emploi. Le risque de pauvreté est donc élevé pour elles. Les politiques publiques ont mis en œuvre des dispositifs de soutien, non seulement sous forme de prestations et d’allocations mais également sous forme d’aides au recouvrement des pensions familiales ou à la pacification des conflits parentaux. Toutefois, ces politiques se trouvent confrontées à de nouveaux défis, comme en témoignent les récents rapports publics.
 
Actualité INSEE
 
Paris, Insee première, n° 1147, juillet, 4 p., (2007).

Insee Première - Les salaires des agents de l'État en 2005, juillet 2007En 2005
Un agent de la fonction publique d'État a perçu en moyenne un salaire brut de 2 540 euros par mois, dont 14,7 % sous forme de primes et de rémunérations annexes.

Actualité Eurostat
Luxembourg, Statistiques en bref, économie et finances, n° 90/2007, 8 p., (2007).
 
Actualité
Commission des Communautés européennes
 
Commission des Communautés européennes,
Bruxelles, juillet, 31 p., (2007).L'écart salarial moyen entre hommes et femmes atteint depuis des années 15 %, sans aucun signe d'amélioration durable. " C'est inacceptable. Cette situation absurde doit changer ", a prévenu Vladimir Spidla, le commissaire européen chargé de l'Emploi, des Affaires sociales et de l'Egalité des chances, en présentant un nouveau rapport sur la question. Les statistiques révèlent, en outre, que cet écart salarial se creuse avec l'âge et les niveaux de responsabilité.  
 
Commission européenne,
Bruxelles, 40 p., (2007).
Actualité Sénat
Rapport d'information, n° 365, juillet, 344 p., (2007).
 
 
19 juillet 2007 4 19 /07 /juillet /2007 14:41
Selon les informations diffusées par plusieurs quotidiens et hebdomadaires, il y a quelques jours, le Président de la République Nicolas Sarkozy a souhaité la constitution d’un groupe de six économistes qui devront se réunir régulièrement pour éclairer les choix économiques du président. a souhaité la constitution d’un qui devront se réunir régulièrement pour éclairer les choix économiques du président.
 
Ce « groupe des six », ce mini « conseil d’analyse économique », « mini CAE » réunira : ce mini « conseil d’analyse économique »,réunira :
 
- Jean-Paul Fitoussi, président de l’OFCE, l’Observatoire français des conjonctures économiques.
- Michel Didier, le directeur général de Coe-Rexecode
- Olivier Blanchard, professeur au MIT de l'université américaine de Cambridge,
- Charles Wyplosz, qui enseigne à l'Institut d'Etudes Internationales de Genève
- Michel Godet, professeur de prospective au Conservatoire des arts et métiers (CNAM), et spécialiste des questions d'emploi et de la famille.
- Nicolas Baverez qui n’est pas strictement un économiste mais qui insiste lourdement sur les risques de déclin qui menacent l’économie française depuis une quinzaine d’années.
 
Michel Didier et Jean-Paul Fitoussi dirigent les deux plus importants instituts de conjoncture privés, respectivement COE-Rexecode et l'OFCE.
 
Certains de ces économistes ont soutenu Nicolas Sarkozy pendant la campagne électorale, comme Charles Wyplosz et Olivier Blanchard. Pour autant, ils n’ont pas hésité a critiqué la réforme des heures supplémentaires. 
 
Quel va être le rôle spécifique de ce « mini CAE » par rapport au « vrai CAE» Conseil d'Analyse économique,  lequel est composé d’experts de sensibilités très différentes, qui produit des rapports et qui se réunit depuis 1997 autour du premier Ministre, aujourd’hui  François Fillon ?
 
Parmi les six membres de ce « mini CAE », Fitoussi, Godet et Blanchard sont déjà membres du CAE dont la vocation est de conseiller le premier ministre dans ses choix économiques.
 
Ces experts renommés sont appelés à être consultés régulièrement, mais de manière informelle, sur les grandes réformes que le président souhaite mettre en œuvre.
 
Selon quelques réactions publiées par l’hebdomadaire Marianne, dirigé par Jean-Francois KAHN, la composition de ce groupe ne fait pas l’unanimité.
 
Pour Michel Aglietta, professeur de sciences économiques à Paris X « L'Etat ne manque pas de réflexion économique. Qui plus est, la moitié des experts de ce groupe font déjà partie du Conseil d'analyse économique (CAE), quel intérêt de doublonner ? ».
 
Jean-Luc Gréau, ancien expert du Medef pense que « C'est une bonne idée dans la forme. Mais ce n'est pas avec des experts aussi économiquement correct qu'il va changer quoique ce soit : ils sont tous partisans de la mondialisation et aucun n'a pris position sur l'euro fort et les rapports avec l'Asie, qui sont les sujets lourds du moment. »
 
Cet avis de Jean-Luc Gréau est très discutable, de mon point de vue.
 
Pour Liêm Hoang-Ngoc, le manque de diversité de ce groupe est son point faible. « Il ne manque plus que Jacques Marseille !, (…) Fitoussi peut, à la rigueur, ouvrir le débat, mais les autres appartiennent tous au courant économique néo-walrassien dominant. » .
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Enfin, pour Christian Saint-Etienne, conseiller régional Modem et membre du CAE, « Sarkozy prévient les critiques en s'entourant des gens qui conseillent ceux qui pourraient le critiquer. » 
 
Il me semble que la constitution d’un tel groupe de six économistes autour du Président de la République ne peut que susciter certaines méfiances.
C’est inévitable.
 
Quel groupe « de six » ferait l’unanimité ? Quel groupe « de six » serait considéré comme idéologiquement équilibré ?
 
Je préfère attendre et observer ce que produira ce groupe avant de tirer des conclusions rapides. J’espère que nous aurons des éléments tangibles pour pouvoir juger sur pièces, l’influence et l’efficacité de ce « mini CAE ».
 
Des rapports, des notes, des documents de travail seront-ils publiés ?
Une information transparente sur le contenu de ces réunions sera-t-elle diffusée auprès des médias et du grand public ?
 
« Wait and see » !
 
A lire :
 
Marianne
Les économistes conseils de Sarkozy : ouverture ou alibi ?
 
Le figaro
L'Élysée enrôle des économistes indépendants
 
Capital
Nicolas Sarkozy va créer un cercle d'économistes pour le conseiller
 
Les Echos
L'Elysée cherche à se créer un réseau d'économistes
 
Les pages web de ces économistes 
 
Jean-Paul Fitoussi
 
Michel Godet
 
Michel Didier
 
Olivier Blanchard
 
Charles Wyplosz
 
Nicolas Baverez
 
Les pages des instituts et universités 
 
CAE Conseil d’analyse économique
 
CNAM Conservatiore National des Arts et Métiers
 
Coe-Rexecode
 
OFCE
 
MIT Economics
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
10 juillet 2007 2 10 /07 /juillet /2007 16:04
Vous trouverez ci-dessous quelques liens utiles pour une documentation de qualité sur des sujets économiques et sociaux fondamentaux.
 
Actualité INSEE
 
 
C. Picart, Insee, Paris, Document de travail, n° G2007/05, juin, 50 p., (2007).

Les flux d’emploi (créations et destructions d’emplois dans les entreprises) et de main-d’œuvre (embauches et débauches) sont au cœur des analyses récentes du marché du travail. L’ampleur des flux bruts d’emploi (créations + destructions) , au regard des flux nets (créations - destructions), a contribué au renouveau des analyses schumpetériennes en termes de destruction créatrice. Il était jusqu’à présent admis que les flux bruts d’emploi sont du même ordre de grandeur dans des pays aussi différents que la France et les États-Unis, ce qui va à l’encontre du lien attendu entre protection de l’emploi et réallocations.
La présente étude utilise la possibilité de suivre les salariés sur deux ans dans les DADS pour corriger la mesure des flux d’emploi des flux artificiels engendrés par les changements d’identifiant des établissements. La correction divise par deux les flux d’emploi qui se révèlent ainsi nettement moins importants en France qu’aux États-Unis.
La même source permet d’étudier sur un champ quasi exhaustif la relation entre flux d’emploi et flux de main d’œuvre. Les rotations ou excès des flux de main-d’œuvre sur les flux d’emploi, apparaissent plus liés à des caractéristiques sectorielles qu’aux flux d’emplois. Leur ampleur, révisée à la hausse par cette étude, est plus le signe d’un certain dualisme du marché du travail que de la vigueur du processus de destruction créatrice.

 
.
Les flux de main-d'oeuvre et les flux d'emplois dans un contexte d'internationalisation,
 
M. Barlet et alii, Insee, Paris, L'économie française, 24 p., (2007).

Même lorsque l’emploi et le chômage sont stables, on enregistre un grand nombre de flux sur le marché du travail. Pour 100 personnes en emploi, on observe chaque année 40 entrées en emploi et 40 séparations. Ces mouvements sont concentrés sur une partie de la population : environ 80% des individus restent dans le même emploi d’une année sur l’autre, les 40 entrées/sorties se concentrant sur les 20% restants.
Une part importante de ces mouvements se fait sur des postes pérennes. Les destructions-créations de postes sont donc d’une ampleur nettement plus faible : de l’ordre de 7 créations et destructions annuelles pour 100 postes, soit environ un million de postes créés et détruits chaque année.
L’internationalisation contribue à ces destructions annuelles pour une part qui reste minoritaire mais néanmoins significative. Selon l’approche retenue, on aboutit à une contribution comprise entre 15 000 et 34 000 destructions annuelles. Ces destructions n’ont pas empêché l’économie française de créer environ 200 000 emplois marchands par an sur la décennie écoulée
 
Actualité du CERC
 
 
Bruxelles, Projet de communication, juin, 28 p., (2007).

. Les conséquences de la décentralisation sur la gestion du RMI,

 
 
Actualité du CEE
 
 
Y. L’Horty, Centre d'études de l'Emploi, Noisy-le-Grand, Connaissance de l'emploi, n° 43, juin, 4 p., (2007).

Le Smic horaire brut a augmenté de 33,4 % depuis le début des années 2000. C’est l’une des progressions les plus fortes depuis l’instauration du salaire minimum de croissance en France. Par-delà le mécanisme habituel de revalorisation du Smic, cet emballement résulte essentiellement de l’application des lois « Aubry » qui posaient le principe d’une compensation salariale intégrale pour les salariés, payés à ce niveau, passant à 35 heures. Mais qu’en est-il des effets généralement attendus de toute augmentation du Smic sur le coût du travail et les rémunérations ? Étant donné la réduction des cotisations sociales des employeurs promulguée par le dispositif « Aubry » et la réforme « Fillon », l’incidence sur le coût du travail a été infime. Quant aux répercussions sur le pouvoir d’achat des salariés, elles ont été amoindries par la réduction du temps de travail. Pour autant, cette hausse en trompe-l’oeil n’a pas été neutre sur la distribution des salaires : elle a notamment contribué à porter à un niveau record la proportion de salariés rémunérés au Smic.
 
 
« Les concubins et l’impôt sur le revenu en France »
Les concubins, en France, ne peuvent pas déclarer ensemble leurs revenus. Ils perdent ainsi, par rapport aux couples mariés, le bénéfice du quotient conjugal, un mécanisme qui tient compte du statut marital pour déterminer le montant de l’impôt. L’article étudie la législation fiscale pour repérer les pénalités et les éventuels gains que supportent les concubins. Il montre que les gains susceptibles d’être obtenus par les concubins en se mariant sont souvent très modiques et, de surcroît, disparates.
 
« La qualité de l’emploi en Europe : une approche comparative et dynamique »
La qualité de l’emploi est un concept multidimensionnel. Toutes ses dimensions ne sont pas prises en compte dans la liste des indicateurs définie au Sommet de Laeken. Sur la base de cette liste et d’indicateurs complémentaires, l’article met en évidence des performances hétérogènes en Europe, faisant apparaître trois groupes de pays : les pays nordiques (y. c. le R.-U.), les pays continentaux et les États du Sud. Ces positions sont néanmoins nuancées par l’analyse de la sécurité de l’emploi, de la formation, des conditions de travail et de la conciliation entre vies privée et familiale.
 
« Les familles monoparentales en France »
Les familles monoparentales sont définies par l’Insee comme constituées d’une mère ou d’un père de famille sans conjoint avec un ou plusieurs enfants. Elles constituent une population en forte augmentation, et ce faisant, la proportion d’enfants vivant dans ces familles croît constamment. Certaines d’entre elles sont particulièrement concernées par la pauvreté et la précarité de l’emploi et des conditions de vie. Les politiques publiques ont mis en œuvre des dispositifs de soutien. Elles se trouvent toutefois confrontées à de nouveaux défis.
 
3 juillet 2007 2 03 /07 /juillet /2007 18:43
Vous trouverez ci-dessous quelques liens utiles pour une documentation de qualité sur des sujets économiques et sociaux fondamentaux.
 
Actualité de l’OFCE
 
Les sommets atteints par l’euro au cours des derniers mois sont régulièrement avancés pour expliquer les piètres performances à l’exportation enregistrées par la France...
 
Le gouvernement allemand a décidé une hausse de 3 points du taux normal de la TVA, de 16 % à 19 %, au 1er janvier 2007. Après avoir été un des plus faibles de l’Union Européenne, le taux allemand est maintenant dans la moyenne...
 
Actualité de la Dares
 
 
(28 juin 2007) Fin mai 2007, 1 987 200 demandeurs d'emploi sont inscrits en catégorie 1.
Le nombre de demandeurs d'emploi inscrits en catégorie 1 est en baisse de 1,2 % (-24 100) au mois de mai en données corrigées des variations saisonnières (-1,3 % pour les hommes et -1,0 % pour les femmes). Le nombre de jeunes demandeurs d'emploi diminue de 0,5 %. Sur un an, le nombre de demandeurs d'emploi de catégorie 1 décroît de 10,4 % (-10,3 % pour les hommes et -10,5 % pour les femmes).
En mai, le nombre de chômeurs de longue durée de catégorie 1, inscrits depuis au moins un an à l'ANPE, diminue de 2,3 %. Parmi eux, le nombre de chômeurs inscrits depuis un à deux ans décroît de 2,5 % et le nombre de ceux inscrits depuis deux à trois ans de 2,0 %.


 

 

Actualité du CAS
Note de Veille n° 65
A paraître le 5 juillet 2007
 
Pour consulter la Note de Veille n°64

Analyse : « L’évaluation participative des choix technologiques » : aide à la décision dans le champ des nanotechnologies ?
- L’évaluation participative des choix technologiques et scientifiques : une aide à la décision publique dans un contexte complexe
- Les stratégies possibles de la puissance publique
- Comment utiliser l’évaluation participative ? Le cas du débat français sur les nanotechnologies
 
Séminaire organisé par le département des Affaires Economiques et Financières du Centre d’analyse stratégique
Les principaux enjeux de la « révision du cadre financier » de l’UE annoncée par le Conseil européen de décembre 2005 et qui devrait être lancée à l’automne 2007 ...
Ce séminaire s’intéressera tant au volet dépenses qu’au volet recettes des principaux enjeux. Il s’agira en particulier d’approfondir les réflexions sur la structure et le niveau des dépenses nécessaires aux politiques communautaires en prenant en compte l’ensemble des dépenses publiques européennes, afin de contribuer à une analyse plus complète qui puisse conduire à identifier la valeur ajoutée des interventions financières de l’UE. Il s’agira également de s’interroger sur les vertus et limites du système de financement actuel de l’Union européenne et sur ses perspectives d’évolution à court ou moyen terme. Ces travaux ont vocation à nourrir les propositions des autorités françaises et européennes lors des futures négociations sur le budget communautaire.
 
Actualité OCDE
 
02-juil.-2007
 
L’OCDE va œuvrer avec d’autres organisations et partenaires internationaux à l’élaboration d’une nouvelle méthode permettant de mesurer la manière dont les sociétés évoluent, au moyen de statistiques fiables de grande qualité. Il sera ainsi possible d’évaluer les progrès dans un éventail de domaines influant sur la qualité de la vie des citoyens.
 
26-juin-2007
Lisez ici les questions et réponses de ce débat en ligne avec Raymond Torres, chef de la division qui s'occupe des politiques de l'emploi.
 
27-juin-2007
 
Alors que la conjoncture s’éclaircit quelque peu et la situation budgétaire s’améliore, l’Étude analyse certains défis de long terme. Les résultats des politiques de l’éducation et de lutte contre la pauvreté et l’exclusion sociale sont satisfaisants, voire mieux dans beaucoup de domaines, mais leur efficacité-coût peut être améliorée et elles doivent être davantage centrées sur l’emploi. La politique économique a commencé à se préparer à l’impact économique du vieillissement démographique, mais il faut continuer à chercher à limiter les coûts budgétaires.
Actualité EUROSTAT
 
Le chômage en baisse à 7,0% dans la zone euro et l'UE27
Sommaire: Dans la zone euro (ZE13), le taux de chômage corrigé des variations saisonnières, s’est établi à 7,0% en mai 2007, contre 7,1% en avril. Il était de 7,9% en mai 2006. Dans l’UE27, le taux de chômage s’est élevé également à 7,0% en mai 2007, contre 7,1% en avril. Il était de 8,0% en mai 2006.
24 juin 2007 7 24 /06 /juin /2007 17:13
Vous trouverez ci-dessous quelques liens utiles pour une documentation de qualité sur des sujets économiques et sociaux fondamentaux.
  
Actualité d’e l’OFCE
 
Tony Blair quittera son fauteuil de Premier ministre le 27 juin 2007, dix ans après avoir été nommé pour la première fois à ce poste et laissera la place à Gordon Brown, chancelier de l’Echiquier aussi depuis 10 ans. Sans avoir atteint le record de durée de Margaret Thatcher (11 ans et 209 jours), Tony Blair aura cependant réussi à conduire trois fois de suite le New Labour au pouvoir. Le bilan économique est dans l’ensemble positif, même si les points forts ne sont peut-être pas ceux que l’on croit…
 
Actualité du CAE
 
Rapports du CAE, le Conseil d’analyse économique
 
 
Edward Arkwright, Christian de Boissieu, Jean-Hervé Lorenzi et Julien Samson Avril 2007
 
 
 
 
 La dernière lettre du CAE
 
 
 
Actualité du CEPII
 
 Lettre du CEPII : N°266
Zone euro : les politiques macroéconomiques sous contrainte
Le rapport d’activité 2006
 
Panorama de l'économie mondiale CHELEM
 
Ce panorama est réalisé à partir de l’exploitation de la banque de données, comptes harmonisés sur les échanges et l’économie mondiale, CHELEM  
L’objet de ce panorama est d’apporter un éclairage sur les mutations de l’économie mondiale observées sur le long terme et sur la façon dont les nations y ont participé. Les trajectoires de près de quarante années y seront présentées : de 1960 à 2005 pour les PIB, de 1967 à 2005 pour le commerce international et les échanges de services. La première partie, présentée ici, décrit les transformations observées dans la hiérarchie mondiale des poids économiques et démographiques ainsi que des niveaux de développement des nations.
La deuxième partie sera consacrée aux échanges. On y lira le rôle croissant des échanges de biens et services dans la production mondiale et l’évolution des grands équilibres et déséquilibres commerciaux et financiers. Dans une troisième partie, les échanges de biens et services, miroir et facteur des restructurations globales et nationales, feront l’objet d’une analyse détaillée. D’une part, on mesurera l’évolution du poids des différents secteurs et filières. D’autre part, on portera l’attention sur leur répartition géographique. Enfin sera présentée l’évolution des spécialisations - en termes d’avantages comparatifs notamment - pour quelques grands pays.
 
 
 
  
Actualité du CEE
  
Connaissance de l'emploi  n°43, juin 2007 :
Des hausses du Smic en trompe-l’œil entre 1999 et 2006,
YANNICK L'HORTY
 
Connaissance de l'emploi : Ce quatre pages mensuel du CEE présente une question d’actualité ou une recherche en cours.
 
Le Smic horaire brut a augmenté de 33,4 % depuis le début des années 2000. C’est l’une des progressions les plus fortes depuis l’instauration du salaire minimum de croissance en France. Par-delà le mécanisme habituel de revalorisation du Smic, cet emballement résulte essentiellement de l’application des lois « Aubry » qui posaient le principe d’une compensation salariale intégrale pour les salariés, payés à ce niveau, passant à 35 heures. Mais qu’en est-il des effets généralement attendus de toute augmentation du Smic sur le coût du travail et les rémunérations? Étant donné la réduction des cotisations sociales des employeurs promulguée par le dispositif « Aubry » et la réforme « Fillon », l’incidence sur le coût du travail a été infime. Quant aux répercussions sur le pouvoir d’achat des salariés, elles ont été amoindries par la réduction du temps de travail. Pour autant, cette hausse en trompe-l’œil n’a pas été neutre sur la distribution des salaires : elle a notamment contribué à porter à un niveau record la proportion de salariés rémunérés au Smic.
 
Pour télécharger Connaissance de l'emploi n°43, juin 2007, au format pdf, cliquer ici        
 
BIT : Bureau international du travail
 
Egalité au travail : le rapport 2007 du BIT est paru 19 juin 2007
 
Malgré des progrès, les discriminations au travail persistent et prennent de nouvelles formes, c'est le constat que fait le Bureau international du travail dans son rapport global 2007 sur l'égalité au travail.
Le rapport global recommande une série d'étapes pour combattre la discrimination et pour réaliser le plan d'action proposé de l'OIT. Celles-ci impliquent notamment de :
   promouvoir l'égalité hommes-femmes à travers une action globale plus intégrée et mieux coordonnée ;
   intégrer la non-discrimination et l'égalité dans les programmes par pays de promotion du travail décent en tenant compte des besoins spécifiques des différents groupes ;
   améliorer les législations et leur application ; améliorer l'efficacité des initiatives d'ordre non réglementaires telles que la passation des marchés publics, les politiques de prêt et d'investissement ;
   aider travailleurs et employeurs à faire de l'égalité une réalité sur le lieu de travail au moyen d'accords de négociation collective et de codes de conduite.
   Mieux connaître les missions de l'Organisation internationale du travail (OIT)
 
Le rapport : égalité au travail (1.8 Mo)
 
 
12 juin 2007 2 12 /06 /juin /2007 16:00
 
Le 27 avril 2007, l’euro cotait 1,3682 dollar en séance et battait ainsi son record de décembre 2004. Il est redescendu depuis sous la barre des 1,35 mais reste à un niveau élevé et n’a jamais été aussi haut vis-à-vis du yen, au-delà de 160 yens pour 1 euro...
 
 
La TVA sociale, un remède miracle ? par Henri Sterdyniak   le 15 mai 2007 le
 
De nombreux économistes ou hommes politiques préoccupés par les pertes d’emplois de l’industrie française les attribuent au poids élevé des charges portant sur le travail et proposent de les alléger en remplaçant des points de cotisations sociales employeurs par des points de TVA, dite sociale. Il ne s’agit pas d’un remède miracle qui permettrait de faire payer la protection sociale par les machines ou les producteurs étrangers. Elle ne pourrait avoir d’effet favorable sur l’emploi que si elle aboutissait à une réduction de pouvoir d’achat des français.... 
 
Chat Le Monde OFCE avec Xavier Timbeau
 
Mercredi 13 juin à 15h
 
Débat en direct avec Xavier Timbeau,  directeur du Département analyse et prévision de l'OFCE.
 
"Avec la TVA sociale, il y a bien une perte de pouvoir d'achat"
 
Extrait
 
« Comment s'explique l'affirmation selon laquelle les prix ne grimperont pas malgré l'instauration d'une TVA (sociale !) supérieure ?
 
Xavier Timbeau : Si l'on fait une TVA sociale pure, c'est un schéma dans lequel on augmente d'un côté la TVA et de l'autre on baisse les cotisations sociales employeurs. Pour chaque milliard de recettes de TVA en plus, on abaisse le coût des entreprises d'autant. Donc si tout se passe bien, d'un côté les prix de production baissent, et de l'autre côté les prix TTC compensent cette baisse des prix de production. Cela n'est pas vrai pour les produits exportés, qui ne font que baisser, et pas vrai pour les produits importés, qui, eux, augmentent. Donc l'affirmation selon laquelle la TVA sociale n'augmentera pas les prix est vraie si tout se passe bien et si on fait la moyenne entre le prix des produits importés et celui des produits exportés. En revanche, la TVA sociale conduit bien à prendre du pouvoir d'achat au consommateur, car il va payer plus cher les produits importés, pour favoriser la compétitivité des entreprises. Du côté du consommateur, il y a bien une perte de pouvoir d'achat. »
9 mai 2007 3 09 /05 /mai /2007 21:29
Lundi 7 mai 2007
 
 
La zone euro s’engage, enfin, dans une période de croissance. Depuis le ralentissement majeur de l’économie mondiale en 2001, la zone euro, et plus particulièrement ses grands pays – Allemagne, France, Italie- sont restés englués dans une croissance médiocre. L’ajustement nécessaire des bilans et des appareils de production des entreprises après l’euphorie de la fin des années 1990 a été d’autant plus laborieux qu’aucun instrument macroéconomique n’a été mobilisé pour maintenir la croissance à flot. L’appréciation de l’euro, inévitable sans politique de change, des politiques non coordonnées voire non coopératives et une politique budgétaire corsetée n’ont évidemment rien arrangé au marasme de l’après bulle internet…
 
 
 
Chat Le Monde OFCE avec Jean-Paul Fitoussi
 
Débat en direct avec avec Jean-Paul Fitoussi,, président de l'OFCE président de l'OFCE , mercredi 9 mai 2007 à 15h
 
Extrait :
 
L'objectif de Sarkozy d'une société de plein-emploi dans cinq ans n'est-il qu'un vœu pieux ou est-il crédible au vu de son programme économique ?
 
Jean-Paul Fitoussi
 
Je me permets de revenir un instant sur le point précédent, en disant qu'il existe quand même des marges de manœuvre à l'échelle nationale. Ces marges de manœuvre sont les suivantes : la première est d'effectuer des partenariats public-privé pour ce qui concerne l'investissement, donc partenariats hors budget ; la deuxième est d'avoir une politique du crédit. Car en effet, c'est le crédit qui fait la monnaie. Et en ce sens, une politique du crédit est un substitut à la politique monétaire. Notamment l'idée qui figurait à la fois dans le programme de Nicolas Sarkozy et celui de Ségolène Royal du service public de la caution est une idée qui, si elle est utilisée à fond, implique une augmentation des crédits distribués dans la société française. Crédit aux jeunes, crédit aux start-up, caution pour le logement... Cette augmentation de crédit représente la création d'autant de signes monétaires.
 
Par ces deux moyens, il y a la possibilité de conduire en France des politique de croissance. Mais il faut souligner que l'un et l'autre de ces moyens sont des moyens nouveaux. Par exemple, on pourrait très bien imaginer de grands projets d'infrastructures qui, parce qu'ils procèdent d'un partenariat public-privé, échappent aux foudres du pacte de stabilité. De même, le fait que le service public de la caution permet d'accroître le crédit distribué en France est aussi un moyen d'expansion. Surtout lorsqu'on l'assortit d'une vigilance plus grande quant au degré de concurrence du système bancaire.
 
Pour répondre directement à votre question, "le plein-emploi est-il possible ?", la réponse est oui si l'on utilise tous les instruments permettant d'y aboutir. Certes, ceux qui ont été explicitement proposés par M. Sarkozy (l'incitation à l'emploi, qui revient d'une autre façon à subventionner le travail, mais aussi les politiques directes de croissance). Ce qui est anormal n'est pas le plein-emploi. C'est la persistance d'un chômage de masse. On pourrait dire que de surcroît le pacte de stabilité est aujourd'hui moins contraignant qu'il ne l'était hier. Parce que l'Europe connaît une période faste de retour de la croissance qui permet de dégager des recettes publiques supplémentaires, que l'on peut utiliser soit pour réduire les impôts, soit pour accroître les dépenses publiques, et notamment les dépenses d'enseignement supérieur et de recherche.
 
Il existe donc des marges de manœuvre. C'est le message important que je souhaite faire passer. Mais on est en train de les découvrir. Il a fallu tout un temps d'adaptation, d'apprentissage des règles européennes pour comprendre que, même dans les domaines qui étaient quasiment de compétence européenne exclusive, tels la politique monétaire ou le pacte de stabilité, il existait la possibilité d'accommodements nationaux.
 
L’intégral ici :
 
 
1 mai 2007 2 01 /05 /mai /2007 06:57
Le département Analyse et Prévision de l’OFCE réalise deux fois par an, au printemps et à l’automne, des prévisions de l’économie mondiale et de l’économie française à l’horizon de deux ans.
Une version courte de ces prévisions est publiée dans la Lettre de l’OFCE.
Une version longue est publiée dans la Revue de l’OFCE.
La dernière prévision a été réalisée en avril 2007
 
Département analyse et prévision              
 
Directeur : Xavier Timbeau
 
Directeur adjoint : Éric Heyer
 

Prévisions présentées le 27 avril 2007

 
 
Une présentation au format PowerPoint des prévisions lors de la conférence de presse.
Jean-Paul Fitoussi introduit la conférence et commente les prévisions.
La partie internationale est présentée par Xavier Timbeau.
La partie concernant la France est expliquée par Eric Heyer.
 
Perspectives 2007-2008 pour l'économie mondiale :
 
Perspectives 2007-2008 pour l'économie française :
 
Résumé des prévisions
 
 
 
2006
2007
2008
Croissance mondiale
 
5,1
4,6
4,5
Croissance de la zone euro
 
2,8
2,6
2,7
Taux d’intérêt courts, zone euro
 
3,1
4,0
4,1
$/euro
 
1,26
1,32
1,35
Prix du Brent (en $)
 
65,2
59,5
62,3
France
 
 
 
Croissance
 
2,1
2,3
2,9
Inflation, en %
 
1,9
1,3
1,8
Taux de chômage, en %
 
9,0
8,3
7,5
Solde public, % PIB
 
- 2,5
- 2,6
- 2,2

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