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David Mourey

  • : Démocratie Economie et Société
  • : David MOUREY Professeur d'Economie Auteurs de nombreux ouvrages d'économie chez De Boeck Fondateur des « Rencontres économiques » depuis 2005.« Rencontres économiques lycéennes » et « Rencontres économiques citoyennes »à Pontault-Combault depuis 2005 ! Fondateur des« Rencontres économiques » à Paris depuis 2008 !
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Le Livre de la Semaine

 

 

Texte Libre

 

9 avril 2011 6 09 /04 /avril /2011 06:59

Les éditions Le Livre de Poche viennent de publier un nouveau thriller intitulé

« Le Loup de Wall Street » de Jordan BELFORT.

En tant que professeur d’économie, amateur de thriller et autres romans d’action, je suis impatient de lire ce livre, ce qui sera fait au cours des deux prochaines semaines.

« Le Loup de Wall Street » de Jordan BELFORTWall Street, le temple de la spéculation financière : nul, mieux que Jordan Belfort, ne connaît ses coulisses mafieuses, ses secrets scandaleux, ses escroqueries énormes.

Surnommé, il n'y a pas si longtemps encore, le loup de Wall Street, il était devenu devenu l'un des hommes les plus riches de New York.

Pourtant le FBI va s’intéresser à lui et l’arrêter .

Avec un sens aigu de la narration et du rythme, Belfort nous raconte son histoire tragi-comique, de ses débuts de trader jusqu'à sa chute, évoquant au passage ses fêtes décadentes, l’abus de drogues en tout genre.

Une vie de rock star.

Par sa démesure même, cette autobiographie du plus dément des requins de la finance restera dans les annales.

Dans la Presse

Le Loup de Wall Street - Le nouvel observateur - avril 2009
Le Loup de Wall Street - L'Express - avril 2009

Pour commencer : Lisez le premier chapitre ! 

Le site de l’éditeur : http://www.livredepoche.com/

 

11 novembre 2010 4 11 /11 /novembre /2010 20:06

J’ai été interrogé, il y a quelques jours, par un journaliste de « Ouest France » qui avait lu mon article sur ce blog concernant les économistes atterrés.

 Nous avons échangé pendant environ 45 minutes. Voici ce qui a été publié dans le journal mardi 9 novembre 2010 et sur le site ci-dessous.

La veille, « Ouest France » avait publié une interview d’André Orléan, économiste atterré que j’avais inivté au Sénat et dont je respecte beaucoup les travaux !

Ce que je dénonce avant tout, c’est bien la méthode utilisée par les économistes atterrés consistant à mettre tous les autres, les « non atterrés », dans le même panier.

  

La-D-mocratie-des-Autres-copie-1.jpgContre une bipolarisation caricaturale de la pensée économique

 

Cela ressemble à ce qui s’est produit au milieu des années 90 avec les « économistes contre la pensée unique ». Si vous n’adhériez pas au discours de ces derniers alors ipso facto, vous deveniez suspect et membre des orthodoxes défenseurs de la « pensée unique ».

 

 Fidèle aux principes de la démocratie de la libre discussion mis en exergue par Amartya SEN dans son ouvrage « La démocratie des autres », je ne pouvais me reconnaitre dans cette bipolarisation caricaturale de la pensée économique.

 

 

Entretien sur Ouest-France

 

« Je ne suis pas 'atterré', ni néolibéral... »

 

 

Pourquoi n'êtes-vous pas signataire du manifeste des Économistes atterrés ?

Ce qui me choque, c'est la méthode utilisée. Le fait qu'ils soient atterrés, qu'ils dénoncent certaines dérives persistantes, ça ne me gêne pas, je peux être d'accord avec eux sur certains points. Mais ce qui me dérange vraiment, dans cette affaire, c'est que ces économistes se disent atterrés de la persistance du néolibéralisme, de l'orthodoxie... Si vous n'êtes pas atterré, ça veut dire, sous-entendu, que vous êtes ultralibéral, orthodoxe... Et bien, je ne suis pas d'accord. Je ne signerai pas leur manifeste, et pourtant je ne suis ni néolibéral ni orthodoxe...

 

 Quelles raisons de fond vous séparent ?

 Cette négation des dangers de la dette publique dans différents pays, ça manque de pertinence. Sur la réforme des retraites, le discours des économistes atterrés manque de nuances. Je ne suis pas du tout d'accord, par exemple, avec la décroissance qu'ils mettent en avant.

 

 Leur critique des agences de notation...

 

 Il y avait des conflits d'intérêt dans ces agences. Plein d'économistes non atterrés le reconnaissent. On n'a pas changé ce qu'il fallait, mais la réalité, c'est que ces agences existent. Même si, pour de mauvaises raisons, elles impulsent des anticipations qui créent des bulles. Il faut le prendre en compte. Le discours « C'est la faute aux agences de notation, c'est la faute aux traders », ça fait peur, ça marche bien auprès du public... Mais on ne règle pas les problèmes économiques en utilisant des boucs émissaires.

Pour vous, le G20 (le groupe des vingt pays les plus importants), c'est un progrès ?

 

Le G20, OK ce n'est pas parfait, mais c'est bien mieux que le G8. Cela représente 85 % de la production mondiale, on a fait un grand pas en avant. Critiquer le G20 pour ses dysfonctionnements en tant qu'instance de représentation, c'est comme critiquer le fonctionnement de l'Union européenne : les pays n'arrivent pas à se coordonner, car dans une décision collective, ils pensent d'abord national. Derrière la critique des Économistes atterrés, il y a en fait l'idée que, pour eux, dans ces instances internationales, c'est le néolibéralisme qui s'exprime et envahit le monde. C'est ça la base de leur critique.

David Mourey. Professeur d'économie dans le secondaire

David Mourey est professeur de lycée et organise des conférences d'économistes au Sénat.

Il réagit au manifeste des Économistes atterrés que nous avons présenté hier.

Recueilli par Even VALLERIE.

Le site de « OUEST France » :  http://www.ouest-france.fr/

A consulter :

De l'importance du débat dans une démocratie moderne

Devons-nous être atterrés par le discours des « Economistes atterrés » ?

Challenges : « Pour un enseignement apolitique de l'économie » au lycée par David Mourey

Contre « Le débat interdit » : Jean-Paul FITOUSSI

De la démocratie et du pluralisme

La démocratie fragilisée, l'Etat menacé

Pontault-Combault, Les économistes, mes Elèves, …, et les Idéologues

 

23 mai 2010 7 23 /05 /mai /2010 09:30

Hier soir, j’ai reçu ce mail m’informant qu’un commentaire d’une intelligence remarquable venait d'être posté par marcel sur l'article Patrick ARTUS à Pontault-Combault.

Voci ce commentaire : « Inviter Artus pour des lycéens c'est vraiment limite. Son simple CV pose problème pour parler de la crise. Je suis heureux que ma fille ne vous ait pas comme prof, nous sommes de la ville voisine. Enfin elle a compris à 16 ans que celui qui paye commande. Qui emploie Artus? »       Il est fort ce Marcel !

 

Juste une mise au point

 

Depuis des années, j’organise et j’anime différents types de rencontres entre des grands noms de l’économie et différents publics :

- des professeurs d’économie en lycée,

- des étudiants,

- des élèves de terminale et première ES

- et toutes les autres personnes passionnées par la compréhension

   des phénomènes économiques, monétaires, financiers, sociaux, …

 

            Il y a les conférences pédagogiques à destination d’élèves (300 à 500) de plusieurs lycées autour de Pontault-Combault (77340). Ces conférences ont lieu le matin.

            Il y a les débats publics, ouverts à tous, avec deux ou trois personnalités sur un ou plusieurs sujets d’actualité.

            Il y a les colloques à Paris, au Sénat ou dans le Grand Auditorium de Crédit Agricole SA. Mais d’autres lieux pourraient accueillir ces colloques.

Ces colloques s’adressent essentiellement aux professeurs des lycées et à leurs élèves,  à des étudiants et portent sur des thèmes d’actualité en lien avec les programmes officiels.

 

J’ai organisé ces colloques avec le soutien et en partenariat avec :

-       l’Institut de l’entreprise, le Codice,

-       l’Observatoire français des conjonctures économiques (OFCE), l’Association d’économie financière (AEF), la Direction des études économique de BNP Paribas, la Direction des études économique de HSBC, la Direction des études économique du Crédit Agricole

-       Challenges, France Culture, La Tribune, l’Association des journalistes économiques et financiers (AJEF),

-       la Finance pour tous, Entreprises pour l’environnement, Confrontations Europe,

-       la ville de Pontault-Combault, …

 

Vous trouverez en suivant les liens ci-dessous, un historique détaillé de tous ces évènements : listes des débats, lieux des rencontres, listes des invités, listes des partenaires, …

Toutes ces rencontres ont été des succès car l’intérêt pour les questions abordées est fort partagé mais également parce que le travail à réaliser en matière de pédagogie de l’économie auprès du plus grand nombre, notamment les jeunes, reste immense.

 

Des équilibres difficiles à trouver

 

Je tente vraiment de respecter un équilibre en matière d’origine des intervenants, au niveau de leurs supposées sensibilités théoriques et de leurs éventuelles préférences « idéologiques »… mais je dois également faire avec les indisponibilités de nombre d’entre eux compte tenu de leur emploi du temps.  Je souhaite, de surcroit, qu’interviennent des économistes universitaires, des économistes d’entreprises, des dirigeants d’entreprises, et d’autres personnalités de l’économie …

Pour toute ces raisons, et d’autres encore, je ne parviens pas toujours au résultat souhaité par les différents publics.  Il est bien difficile de satifaire tout le monde à chaque fois.

La recherche du pluralisme reste une constante et un principe fondamental de mes activités en matière d’organisation et d’animation de ces rencontres.  Mais c’est bien plus difficile à dire qu’à réaliser. Il manquera toujours quelqu’un. La critique est donc facile pour un observateur ... passif.

 

De la couardise …

 

Ce message d’un certain Marcel est donc vraiment « intéressant » à plusieurs titres :

D’abord, l’auteur du message fait preuve d’un courage conforme aux normes de lâcheté souvent partagées sur les blogs et forums divers. On s’exprime en anonyme et/ou on critique de manière insultante l’auteur d’un billet … derrière son écran et/ou en public. Je suis toujours très impressionné par ce type d’intervention et par cette catégorie de personnes.

Bref, Marcel est mon voisin dit-il. Il sait donc ou me trouver pour que nous puissions échanger en bonne intelligence et de manière constructive sur le choix des intervenants, des débats …

 

… à l’idéologie

 

Ce message m’en rappelle d’autres que j’ai reçus par ailleurs de quelques collègues sur des listes de discussion (sorte de forums) entre professeurs de sciences économiques et sociales (SES) membres ou non membres de l’Apses, l’association des professeurs de SES.

Quand j’ai invité Michel GODET, certains collègues de l’Apses n’ont pas hésité à me dire que mes élèves « avaient bien de la chance » de pouvoir écouter Michel GODET. Vous aurez compris que le propos de ces collègues était ironique. D’autres m’ont fait le même type de réflexion en ce qui concerne l’intervention antérieure devant des élèves de Pierre CAHUC. Et j’en passe ...

En revanche aucune remarque sur la visite de Jean-Paul FITOUSSI, Daniel COHEN, Guillaume DUVAL,  Liem HOANG NGOC, Danielle MITTERRAND, Jerome GAUTIE, Michel AGLIETTA

L'étiquettage, la stigmatisation, la caricature sont des procédés usuels qui permettent d'éviter les discussions de fond.

 

Pourquoi ? Quel est donc le problème ?

 

Mon idée est que certaines personnes s’écartent trop de leur devoir de neutralité et confondent leur activité professionnelle avec leurs activités politico-syndicales.

 C’est bien pour cette raison que l’enseignement de sciences économiques et sociales est régulièrement voué aux gémonies. Il ne faut pas s’en étonner quand on fait d’un enseignement d’éducation massive, une arme d’endoctrinement massif.

Par ailleurs, vous ne pouvez imaginer ce que j'ai pu entendre dans une partie de mon milieu professionnel lorsque j’ai invité des dirigeants d’entreprises, quand j’ai noué et fait la promotion des avantages qualificatifs de partenariats avec l’Institut de l’entreprise, le Codice … pour les professeurs, mais surtout pour les élèves !!!

 

Des critiques sur fond de préférence idéologique et politique

Bref, des collègues ou d’autres personnes me critiquent parce que j’invite certaines personnes peu crédibles à leurs yeux (voire nulles selon quelques-uns) mais restent silencieuses sur d’autres invités qui correspondent visiblement à leurs préférences idéologiques.   La-D-mocratie-des-Autres-copie-1.jpg  

La démocratie menacée

 

Je suis convaincu pour ma part que la démocratie de la libre discussion au sens d’Amartya SEN a besoin d’un vrai pluralisme, non seulement dans les paroles mais surtout dans les actes. Je ne peux concevoir de mettre devant des élèves et de étudiants, ou tout autre public, seulement les économistes et autres personnalités qui correspondent à mes préférences idéologiques et politiques ou à celles supposées d’un certain public. Ce serait contraire à toute éthique professionnelle, à toute honnêteté intellectuelle, et plus encore, aux valeurs de la république et de la démocratie. Mon objectif est et restera la promotion de la compréhension de l’économie et de la société, et non l’endoctrinement de différents publics et le prosélytisme idéologique. L’intelligence des questions abordées ne peut être atteinte que dans le cadre d’une grande ouverture d’esprit, d’une tolérance sans limite aux idées qu’on ne partage pas et donc une grande capacité à prendre ses distances par rapport à ses propres préférences idéologiques et politiques afin que des personnes puissent venir discuter sans se disputer malgré les plus ou moins grandes divergences de points de vue qui les caractérisent, afin d’apporter de l’eau au moulin de la réflexion des citoyens présents et futurs. Ceux et celles qui ne partagent pas pleinement cette approche nuancée et ouverte des discussions économiques, sociales, financières, …, ne peuvent travailler et partager avec moi ces activités, ces rencontres intellectuellement si enrichissantes.

 

Pour rappel

   voici la liste des invités à Pontault-Combault et à Paris devant des élèves,

des étudiants, des professeurs et tout autre public intéressé.

A chacun de se faire sa propre opinion.

 

Ils sont déjà venus à Pontault-Combault

  A Pontault-Combault, sont déjà intervenus devant des élèves seulement ou

face à un public composé en partie d’élèves :

Jean-Paul FITOUSSI, Daniel COHEN, Pierre CAHUC, Christian de BOISSIEU, Michel PEBEREAU, Jean PISANI-FERRY, Agnès BENASSY QUERE,  Eric HEYER, Xavier TIMBEAU, Guillaume DUVAL,  Liem HOANG NGOC, Danielle MITTERRAND, Michel GODET, Patrick ARTUS, Guy GILBERT, Michel TALY, Jacques LE CACHEUX, Erik ORSENNA, Jerome GAUTIE, Michel AGLIETTA, Pierre JAILLET…

 

D’autres viendront très prochainement :

Jean-Paul BETBEZE, Benoît COEURE, Jacques LE CACHEUX.

Voir ici : « Quelles stratégies de sortie de crises ? », Grand Débat à Pontault-Combault

 

Et aussi :

Agnès BENASSY-QUERE contre Jason DERULO : Conférence ou Showcase

Erik ORSENNA un Académicien à Pontault-Combault le 10 mars 2009

Pontault-Combault : Jerome GAUTIE explique la Flexicurité à 400 Elèves

Crise financière et crise économique : Interventions publiques

Comprendre la Fiscalité Locale : Grand Débat à Pontault-Combault

Patrick ARTUS à Pontault-Combault

Pierre CAHUC à Pontault-Combault

Michel GODET en conférence à Pontault-Combault

Grands Débats d'économie à Pontault-Combault

Historique des conférences pédagogiques

Presse : Pontault-Combault et les Grands Economistes Français

 

Ils sont déjà venus lors de colloques à Paris

  Au Palais du Luxembourg (Sénat) et dans le grand auditorium du Crédit Agricole :

Avec, en chaque occasion, un éventail d’intervenants très large.

  « Comment financer l’économie pour sortir de la crise ? »

Colloque « Richesse économique, misère écologique » : le programme

Vidéo Crise Financière Palais du Luxembourg colloque du 9 mars 2009

Colloque «De la Crise Financière à la Crise Economique»

2 Colloques : Crise Financière et Economique au Palais du Luxembourg

SES : Second Colloque sur l’enseignement de l’économie au Lycée

Enseignement de l'Economie au Lycée : Programme du colloque du lundi 21 avril au Palais du Luxembourg

Colloque: « Quel enseignement de l’économie au Lycée ? »: La Presse en parle !

 

27 septembre 2009 7 27 /09 /septembre /2009 08:53

Ce blog est très sérieux, trop sérieux ! Je suis trés sérieux en disant cela, si, si !!!
Et dans la vie, on ne peut être que sérieux.
Se détendre, rire, s'amuser est indispensable à notre équilibre physique et mental.
Donc, détendons-nous, ..., pour mieux travailler ensuite.


Afin de me « vider » l’esprit de toutes ces questions économiques, sociales, politiques, ..., passionnantes mais pas toujours reposantes, je propose donc de rendre
« Démocratie, Economie et Société »
un peu plus léger, voire ludique, en créant deux nouvelles catégories :
« Romans » et « Art et créations originales ».

 

Dans la catégorie « Romans », je vais vous présenter un nouveau et beau roman.
C'est mon humble avis.

L’auteur se nomme Daniel MINVIELLE et le roman est intitulé « INVINCIBLE ».

Il est certainement peu connu, mais j’espère que son ouvrage sera un succès
car c’est un roman très agréable à lire.
Il est bien écrit, et l’histoire est dynamique, prenante.


C’est un roman d’aventure, un peu fantastique, avec pour thèmes principaux
la quête de soi (que sommes-nous vraiment ? pourquoi ?...),
quelques enseignements bouddhistes (lutter contre nos pires ennemis, ceux de l’intérieur),
la compréhension de notre univers via l’astronomie et l’astrophysique,
l’importance de notre milieu naturel (faune et flore) et de la biodiversité, …
et une intrigue meurtrière.

Je vous invite à lire cet ouvrage  et à le faire connaitre si, en particulier, il vous a plu.


Les nouveaux auteurs ont du mal à se faire connaitre
et tous les ans de nombreux ouvrages, parfois excellents, passent inaperçu.

Ce n’est pas juste pour leurs auteurs.

Je souhaite donc que cette personne et son roman ait une chance de se faire connaitre.

Je vous invite à vous procurer et à lire ce livre.

De mon point de vue, il en vaut vraiment le détour.


Le site de Daniel MINVIELLE

http://www.daniel-minvielle.com/


Le livre ici
sur Amazon

http://www.amazon.fr/Invincible-Minvielle-Daniel/dp/2310003905


Je vous souhaite une agréable journée,

Bien cordialement,

David Mourey

 

NB : Bien entendu, n’hésitez pas à me faire part de vos lectures,
et si elles sont susceptibles de m’intéresser,
je lirai ces livres avec un grand plaisir
afin d'en partager avec vous mes impressions !

27 septembre 2009 7 27 /09 /septembre /2009 08:52

Sur ce blog très sérieux, voire trop sérieux,  je vous propose de découvrir deux nouvelles catégories : « Romans » et « Art et créations originales ».

 

Dans la catégorie « Romans », j’ai présenté un nouveau et beau roman.

L’auteur se nomme Daniel MINVIELLE et le roman est intitulé « INVINCIBLE ».

La présentation est ici :

« INVINCIBLE » par Daniel MINVIELLE, un Magnifique Roman

 

Dans la catégorie « Art et créations originales », vous trouverez tout autre chose.

Il s’agira de prendre connaissance de créations artistiques par des personnes

peu connues mais dont les talents sont indiscutables.

Chacun se fera son avis, mais il me semble important de savoir qu’il existe de nombreux artistes

qui produisent des œuvres souvent très originales

dont l’existence nous est  inconnue, malheureusement.

 

Quelques liens pour commencer.

 

Le blog de Françoise Mourey

http://francoisemourey.over-blog.com/

 

Les Blogs de Véronique

http://mosaicinvlaf.canalblog.com/

http://cariatide.canalblog.com/

 

Le Blog de Petitephanou

http://petitephanou.centerblog.net/

 

Le Blog de Gypsy

http://gypsy771.over-blog.com/

 

Le Blog de Mary

http://www.lebonheurquandmeme.net/

 

Le Blog de Fimofolie

http://fimofolie.over-blog.fr/

 

Le Blog de Crealideco

http://crealideco.over-blog.com/

 

Le Blog de Oumou

http://creatida.over-blog.com/

 

Le Blog de Liza

http://maisondeliza.over-blog.fr/

 

Le blog d’Alyzée

http://alizee17.over-blog.com/

20 octobre 2007 6 20 /10 /octobre /2007 07:46
 
Les rencontres entre le Dalai-Lama, chef spirituel et politique du Tibet, Prix Nobel de la Paix en 1989 et défenseur pacifique des libertés et de la démocratie, et de nombreux dirigeants occidentaux sont des signes forts envoyés à ceux qui cherchent à défendre et à promouvoir l’essor de la démocratie dans le monde et à ce titre, elles trouvent toutes leur place sur ce blog.
 
Le Dalai-Lama rencontre Georges BUSH à la Maison-Blanche
 
Bush honore le dalaï lama et fâche Pékin
 
« Le Dalaï-lama a reçu des mains du président américain la plus haute distinction du Congrès avec tout le décorum de la république américaine sous la coupole majestueuse du Parlement, a indiqué Drew Hammill, un porte-parole de la présidente de la Chambre des représentants Nancy Pelosi. »
 
Georges Bush est devenu le premier président américain
à apparaître en public au côté du Dalaï-lama.
 
 
 
 
 
« L’exaspération chinoise, pour qui les Etats-Unis honorent un dangereux indépendantiste en exil, risque alors d’être à son comble. La Chine a exprimé son «profond mécontentement» et a demandé l’annulation de ces rendez-vous. »
« Ils constituent une «ingérence dans les affaires intérieures chinoises» et risquent de «saper gravement» les relations bilatérales »
« Selon son envoyé spécial Lodi Gyari, le dalaï lama a reçu «un engagement très clair et très ferme» de Bush à aider à résoudre les querelles entre le leader tibétain et Pékin. «Je voulais exprimer ma gratitude au président Bush, il a vraiment pris au sérieux la situation» au Tibet, a dit le leader tibétain après la rencontre. Nous avons développé une amitié étroite», a-t-il ajouté. La Chine craint que les Etats-Unis ne renforcent la stature internationale du dalaï lama, prix Nobel de la paix, qui personnifie à l’étranger l’opposition au régime communiste. Elle considère le Tibet comme une partie inaliénable du pays et s’inquiète de ce qui pourrait aider les menées séparatistes qu’elle prête au dalaï lama. »
 
 
La rencontre entre le Dalaï-lama et Angela Merkel
 
La rencontre entre le Dalaï-lama et Angela Merkel, en septembre, avait déjà provoqué la colère des dirigeants chinois
 
Angela Merkel avait apporté son soutien à « la politique non violente visant à une autonomie religieuse et culturelle » du Tibet défendu par le dalaï-lama.
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
La chancelière allemande, Angela Merkel, avait précisé que sa rencontre avec le leader tibétain en exil, dimanche, entrait dans le cadre d'un « entretien privé et informel ». Mais le caractère historique de cette visite (la première d'un tel niveau avec un chef de gouvernement allemand) et le soutien apporté par Angela Merkel à la politique non violente défendue par le dalaï-lama vaient provoqué la colère des autorités chinoises.
 
Le dalaï-lama en Occident, un défi pour Pékin
 
A Pékin JEAN-JACQUES Mével, le 22 09 2007, pour l’AFP
 
« À un an des JO de Pékin, la tournée occidentale du dalaï-lama (ici lors d'un discours prononcé hier à Münster en Allemagne) ramène la question tibétaine au devant de la scène internationale.
 
De Vienne à Washington, une tournée quasi officielle du Prix Nobel de la paix va propulser la question tibétaine au premier plan et donner du fil à retordre à la propagande chinoise.
 
L'itinéraire du chef spirituel du bouddhisme tibétain, entamé par une rencontre avec le chancelier autrichien, Alfred Gusenbauer, … un rendez-vous avec Angela Merkel à Berlin. L'entretien, inédit en Allemagne, est un défi aux objurgations chinoises. Mais c'est tout sauf une surprise. La chancelière a recentré sa diplomatie sur les droits de l'homme et sur l'environnement. En visite officielle le mois dernier, elle avait discuté avec plusieurs militants, intellectuels et journalistes chinois qui tentent vainement de desserrer l'étau de la dictature.
 
Droit de regard peu dissuasif
 
Le Tibet, annexé il y a cinquante-six ans par Mao, reste pour Pékin une question aussi névralgique que Taïwan, l'île démocratique qui persiste à narguer le continent. Le paisible exilé de Dharamsala, au nord de l'Inde, est considéré comme un séparatiste aussi dangereux que le turbulent président taïwanais Chen Shui-bian. Les capitales qui s'apprêtent à l'accueillir reçoivent l'avertissement rituel : « Sous une apparence religieuse, le dalaï-lama est un exilé politique engagé de longue date dans des activités sécessionnistes. La Chine s'oppose à tout contact officiel de quelque pays que ce soit avec lui. »
 
Le droit de regard que Pékin s'attribue sur le carnet de rendez-vous des dirigeants occidentaux n'est, semble-t-il, pas très dissuasif. Le premier ministre canadien Stephen Harper est le suivant sur la liste et George W. Bush sera le point d'orgue. Le président américain devrait assister personnellement à la remise au dalaï-lama de la médaille d'or du Congrès, le 27 octobre prochain, dans la rotonde du Capitole.
 
 Le fait que cette distinction a été conférée dans le passé à des « libérateurs » comme Churchill, Mandela ou Jean-Paul II ajoute sûrement à l'inconfort des maîtres du PC chinois. Le Times rapporte incidemment que le président américain n'aurait accepté d'assister à l'ouverture des Jeux de Pékin, le 8 août prochain, qu'avec l'intention de « faire passer cette pilule » tibétaine à son homologue chinois. La Maison-Blanche aurait également pressé Hu Jintao d'autoriser le dalaï-lama à se rendre en Chine, avant les JO.
 
Un dialogue dans l'impasse
 
 Rien, ni à Pékin ni surtout au Tibet, ne permet d'espérer un geste de la direction chinoise. Le « dialogue » avec les exilés de Dharamsala, relancé en 2002, est dans l'impasse. Le dalaï-lama juge qu'un retour en Chine serait « futile » aussi longtemps que Pékin refuse d'admettre la réalité du problème tibétain. Au Tibet même, la répression contre les fidèles s'intensifie sous la conduite de Zhang Qingli, nouveau secrétaire du parti, proche de Hu Jintao et ex-patron d'une organisation de colons au Xinjiang musulman.
 
L'intérêt que suscitent les JO et la montée en pression qu'ils offrent à la critique internationale de tout bord pourrait pourtant pousser à l'accommodement, comme dans le cas du Darfour. « La Chine sait traiter d'État à État, mais elle a le plus grand mal à contrer les campagnes d'opinion, les médias étrangers ou les mouvements humanitaires », dit Shi Yinhong, expert des relations internationales à l'Université du peuple. Pour Pékin, rien ne serait pire que de voir gâchée la fête de l'été 2008. »
 
 
A lire les rapports du Sénat
 
Quelle solution politique pour le Tibet ?
 
Rapport de groupe interparlementaire d'amitié No 77 (2007-2008)
 
 
Rapport de groupe interparlementaire d'amitié
n° 77 (2007-2008) - 17 octobre 2007
 
« Alors que la Chine s'apprête à accueillir les Jeux Olympiques de Pékin en 2008, la question tibétaine demeure ouverte devant l'opinion publique planétaire, comme une tache sombre sur l'image que cette grande nation offre au reste du monde.
Considérant que la position officielle des autorités chinoises mérite d'être entendue, une délégation du groupe d'information sur le Tibet du Sénat s'est rendue, à l'invitation de l'Assemblée nationale populaire de Chine, à Lhassa et à Pékin du 21 au 31 août 2006. Les entretiens tenus à cette occasion ont été courtois mais francs.
Les données historiques et économiques de la question tibétaine sont l'objet d'une âpre controverse. Mais, par-delà l'opposition des points de vue, le dialogue entre les autorités chinoises et les représentants du Dalaï-Lama apparaît aujourd'hui comme la seule voie vers une solution politique. »
 
Le Dalai Lama à Nantes en 2008
 
 
« On connaît désormais bien en occident Sa Sainteté le XIVème Dalaï Lama en tant que chef temporel et spirituel des tibétains en exil, prix Nobel de la Paix.
Mais un autre aspect de sa personnalité est peut être moins connu.
Sa Sainteté, qui se décrit volontiers comme un simple moine est également un enseignant de la philosophie bouddhiste parmi les plus érudits. Ses enseignements attirent de très nombreux pratiquants et sympathisants dans tous les pays du monde.
C'est dans ce cadre, que s'organise sa venue à Nantes. Sa Sainteté le Dalaï Lama répond à l'invitation de trois centres bouddhistes tibétains qui, pour l'occasion, se sont fédérés en l'association : Océan de Sagesse - Nantes 2008.
Son séjour dans la ville de Nantes est prévu du vendredi 15 août au mercredi 20 août 2008.
Le programme se divise en trois parties :
  • Une conférence publique sur le thème "Paix intérieure, paix universelle"
  • Quatre jours et demi d'enseignements sur "l'esprit d'Eveil", approche selon le "Traité de la Voie Médiane" de Nagarjuna et d'autres commentaires.
  • Une initiation de Padmasambhava, selon les trésors spirituels découverts par le Vème Dalaï Lama sera donnée le dernier jour.
Cette première visite dans l'Ouest de la France représente pour les étudiants et pratiquants du bouddhisme comme pour toutes les personnes sensibles au message de Paix du Dalaï Lama une opportunité exceptionnelle de nourrir leur démarche en présence de Sa Sainteté.
Pour en savoir plus sur Sa Sainteté le Dalai Lama, cliquez ici. » »
 
Le site national de France Tibet
 
 
Sur Internet
 
·                                 Un communiqué annonçant la remise de la Médaille d'Or (en anglais)
·                                 Un discours du Dalaï Lama après une rencontre avec Clinton (en 1998)
·                                 Le site du gouvernement tibétain en exil (en anglais)
·                                 Portrait du Dalaï Lama
·                                 La Chine sur le site du Quai d'Orsay
·                                 Le Tibet sur le site de l'ambassade de Chine
·                                 Une fiche sur la Médaille d'or du Congrès (Wikipédia)
 
20 octobre 2007 6 20 /10 /octobre /2007 07:41
 
Les rencontres entre le Dalai-Lama, chef spirituel et politique du Tibet, Prix Nobel de la Paix en 1989 et défenseur pacifique des libertés et de la démocratie, et de nombreux dirigeants occidentaux sont des signes forts envoyés à ceux qui cherchent à défendre et à promouvoir l’essor de la démocratie dans le monde et à ce titre, elles trouvent toutes leur place sur ce blog.
 
Dans la presse française
  
A lire dans le quotidien « Le Monde »
 
LE MONDE | 17 octobre 2007 | Bruno Philip | 415 mots
Sans doute le dalaï-lama est-il une figure commode permettant à l'Occident de se racheter une conscience à bon marché face au dragon chinois. On l'aime bien, en Occident, le dalaï-lama. Mais si l'intérêt pour sa philosophie et ses enseignements drainent des foules toujours plus nombreuses de...
 
LEMONDE.FR | 16 octobre 2007 | avec AFP | 234 mots
Le président américain doit rencontrer le dalaï-lama mardi à Washington. Mercredi, le chef spirituel tibétain doit se voir remettre la Médaille d'or du Congrès, la plus haute distinction civile du Parlement américain.
 
 
LE MONDE | 17 octobre 2007 | Bruno Philip et Corine Lesnes | 503 mots
Le chef spirituel des Tibétains a été reçu à la Maison Blanche par George Bush, avant d'être honoré au Congrès en présence du président. La Chine avait auparavant demandé l'annulation de leur rencontre.
 
 
LEMONDE.FR | 17 octobre 2007
Le dalaï-lama s'est entretenu, mardi 16 octobre, avec le président américain, George Bush. A l'issue de cette rencontre, le chef spirituel tibétain s'est félicité du fait que M. Bush "soit concerné par la situation au Tibet".
 
LE MONDE | 25 septembre 2007 | Cécile Calla | 223 mots
La chancelière allemande, Angela Merkel, s'est attirée le courroux de Pékin en prenant l'initiative de recevoir le dalaï-lama à Berlin, dimanche 23 septembre. Au cours de cet entretien, Mme Merkel a assuré le chef spirituel tibétain de son soutien dans sa « politique en faveur d'une autonomie...
 
A lire dans le quotidien Le Figaro
 
 
1.
 
17/10/2007
Entouré par George Bush, qui lui a tenu la main au moment où il est monté sur une estrade, et par la présidente de la Chambre des représentants, Nancy Pelosi, le dalaï lama s'est vu remettre la médaille du Congrès, plus haute distinction civile accordée par le Congrès américain., Pékin voyant d'...
 
2.
 
17/10/2007
En plein congrès du PC, le président Hu Jintao vit comme une humiliation les honneurs rendus au dalaï-lama. En trois semaines et malgré les objurgations chinoises, le dalaï-lama a réussi à décrocher des invitations au plus haut niveau à Vienne, Berlin et Ottawa. L'entretien privé du dalaï-la...
 
3.
 
16/10/2007
Comme prévu, George Bush a accueilli le dalaï-lama. Malgré Pékin, Bush rencontre le dalaï-lama Tenzin Gyatso, 14è dalaï-lama, a fui le Tibet après l'échec d'un soulèvement contre l'autorité chinoise en 1959. Pékin a fait savoir mardi son " profond mécontentement " et sa " ferme opposition " ...
 
4.
 
02/10/2007
Le dalaï-lama, chef politique d'une authentique théocratie médiévale, est reçu comme un pur mystique. Mais Alexis II devrait, lui, rendre compte de tous les miasmes qui montent du cadavre communiste ! ...
 
5.
 
26/09/2007
La chancelière allemande a précisé que sa rencontre avec le leader tibétain en exil, dimanche, entrait dans le cadre d'un " entretien privé et informel ". La chancelière allemande, Angela Merkel, a précisé que sa rencontre avec le leader tibétain en exil, dimanche, entrait dans le cadre d'un " e...
 
6.
 
25/09/2007
Le dalaï-lama, leader spirituel tibétain et autorité morale du bouddhisme, a apporté son " plein soutien " aux moines. Pékin souhaite que le gouvernement birman gère " correctement " le mouvement de protestation, tout en réaffirmant ne pas vouloir s'ingérer dans les affaires intérieures birman...
 
7.
 
22/09/2007
Après le Darfour qui contraint Pékin à nuancer son soutien au Soudan, c'est au tour du dalaï-lama de se hisser sur la scène : de Vienne à Washington, une tournée quasi officielle du Prix Nobel de la paix va propulser la question tibétaine au premier plan et donner du fil à retordre à la propagan...
 
 
A lire dans le quotidien Libération
 
1.
 
17/10/2007
Bush deviendra le premier président américain à apparaître en public au côté du dalaï lama. Bush honore le dalaï lama et fâche Pékin Bush honore le dalaï lama et fâche Pékin Après l'avoir reçu mardi, le président américain remet mercredi au chef tibétain la plus haute distinction du Congrès....
http://www.liberation.fr/actualite/monde/285453.FR.php
 
3.
 
 
16/10/2007
La Chine a demandé mardi aux Etats-Unis d'annuler tous les honneurs prévus cette semaine à Washington pour le dalaï lama, mettant en garde contre une dégradation des relations bilatérales. La Chine affirme avoir libéré le Tibet d'une oppression féodale en l'occupant en 1949. Elle y a établi un...
http://www.liberation.fr/actualite/monde/285166.FR.php
 
 
6.
 
26/09/2007
Aussi - pacifique soit-il, le dalaï-lama n'en est pas moins, à 72 ans, un fin politique. La chancelière, malgré deux avertissements courroucés de Pékin à l'an nonce de la - venue du dalaï - - lama à Berlin, est restée inflexible sur son engagement sur les droits de l'homme, déjà avancé en août...
http://www.liberation.fr/actualite/monde/280814.FR.php
 
 
A lire dans l’hebdomadaire le « Nouvel Observateur »
 
 
DIPLOMATIE
 
 
 
10 septembre 2007 1 10 /09 /septembre /2007 20:56
 
Dans une note récente, le Centre d'analyse stratégique s’interroge sur le débat public en tant qu’outil possible de préparation des réformes.
 
La Note de Veille 2007 n°71 du Centre d'analyse stratégique: http://www.strategie.gouv.fr/article.php3?id_article=658
 
Sur ce blog, je défend l’idée, chère à Amartya SEN (prix Nobel d’économie en 1998), que la démocratie ne peut exister durablement qu’en se fondant notamment sur la promotion de la libre discussion.
 
Mais ce type de pratique démocratique n’est pas simple à mettre en œuvre. De nombreux obstacles techniques se dressent sur le chemin de la pratique de la libre discussion en démocratie.
 
Dans ces conditions, il me semble logique d’annoncer la parution de cette étude synthétique, dans un premier temps, avant d’en faire un commentaire dans un second temps.
 
Le débat public : un outil possible de préparation des réformes ?
 
L’analyse est structurée en trois parties
 
- Les sens et les caractéristiques du débat public actuel
 
- Le débat public de projet : une procédure désormais bien rodée
 
- Les débats possibles futurs et les limites de l'exercice
 
Commission nationale du débat public (CNDP)
 
« Créée par la loi, dite Barnier, de 1995, redéfinie par la loi démocratie de proximité de 2002, la procédure de débat public relative aux grandes opérations d’aménagement d’intérêt national semble désormais bien rodée. Au moment même où une nouvelle Commission nationale du débat public (CNDP) va commencer ses travaux, l’extension possible de cette procédure à des sujets techniques ou de société plus généraux (énergie et changement climatique, OGM, etc.) paraît intéressante à explorer, d’autant que l’idée même de développement technologique n’est plus systématiquement synonyme de progrès. Si l’essence même de notre démocratie réside dans le vote, dans une société que certains considèrent comme désenchantée par le politique, mais qui répond cependant présente lorsqu’elle trouve de l’intérêt aux enjeux qui lui sont soumis, se pose la question de savoir comment donner forme à une « souveraineté plus active ».
 
« Les sens et les caractéristiques du débat public actuel »
 
« Le débat public remplit une triple fonction, qui devrait être exposée à l’ensemble des participants au débat.
Il doit, avant tout, offrir un lieu de débat où peuvent s’exprimer les conflits entre intérêts généraux.
Il peut également permettre d’éclairer la démocratie représentative sur le sens de la décision qu’elle doit prendre, en présentant l’ensemble des arguments et des suggestions exprimés lors du débat.
Enfin, il doit contribuer pleinement à la conception et à l’élaboration du projet (dont l’idéal réside dans la co-production d’un certain nombre de ses éléments). »
 
Si la pratique du débat public n’est pas contestable dans le principe, concrètement, sa mise en œuvre est fort complexe.
 
« Les débats possibles futurs et les limites de l’exercice »
 
L’expérience des débats publics (…) « menés en 2005 sur la gestion des déchets radioactifs et sur la question des transports dans le sud-est de la France montre que la réalisation de débats portant sur des sujets techniques d’ampleur nationale ou sur des réformes de société est possible et peut même paraître séduisante. »
 
Mais, « l’exercice du débat public suppose le respect d’un certain nombre de conditions », en particulier :
 
« Un débat public doit être mis en oeuvre dans la mesure où il répond à son rôle premier qui est d’éclairer le gouvernement sur une décision future : en l’absence d’un projet devant aboutir à une décision, il est donc préférable de ne pas lancer de débat public. »
 
« Le débat public doit intervenir suffisamment en amont pour que la réalisation de la réforme comporte encore un certain nombre d’options pouvant être débattues. »
 
« Le débat public doit cependant intervenir suffisamment en aval pour que soit possible un réel enrichissement par l’expérience personnelle des participants. »
 
« Si le gouvernement veut poursuivre un objectif d’information du public (..) il est vraisemblable que l’organisation du débat doive faire l’objet d’un ou de plusieurs partenariats avec des médias nationaux (..) que les enjeux du débat soient exposés en des termes clairs et simples. La manière dont sont formulées les questions auxquelles devra répondre le public est à cet égard extrêmement importante. »
 
« Une large information du public est nécessaire à l’issue de la décision postérieure au débat : elle devrait, dans l’idéal, expliquer le sens de la décision retenue par le gouvernement en précisant les raisons qui ont conduit à retenir ou à écarter les principaux arguments issus du débat. Le débat public n’est pas approprié à toutes les situations Le débat public ne peut pas être un simple exercice d’information. »
 
« Enfin, le débat public ne peut traiter d’un sujet trop général ou mal défini. Il en va ainsi du dossier des nanotechnologies qui, dans la richesse des innovations qu’il permet d’entrevoir, recèle une multitude de situations extrêmement différentes.. »
 
Des exemples de futurs débats publics peuvent ainsi être envisagés :
 
– «  la lutte contre le réchauffement climatique en est un. Elle nécessite une mobilisation de tous : le « Grenelle de l’environnement » devrait permettre de fixer les objectifs à suivre dans les prochaines années pour réduire nos émissions, et d’esquisser un certain nombre de programmes d’actions. »
 
– « plus généralement, il faut étudier la possibilité d’organiser des débats publics en amont de réformes importantes de notre société. Celles-ci pourraient donner lieu à la publication d’un Livre Vert présentant la problématique et les différentes options possibles, puis à l’organisation d’un débat public intégrant les avis critiques de différents « experts » du domaine. La parution, par la suite, d’un Livre Blanc exposant la solution retenue pourrait être considérée comme le résultat publié du débat, ou donner lieu à une seconde concertation plus courte. »
 
A consulter :
 
 
 
 
 
 
 
 
27 août 2007 1 27 /08 /août /2007 10:45
 
L’ancien Premier Ministre Raymond Barre vient de décéder. Je suis un peu triste de voir disparaître un ancien haut dirigeant politique qui a œuvré directement pour qu’il existe en France de nombreux instituts de recherche en économie, indépendants et devant alimenter le débat économique.
 
En tant que professeur de « sciences économiques et sociales », j’enseigne au lycée quelques rudiments en économie. De surcroît, à travers ce blog et les conférences et débats que j’organise avec les meilleurs économistes de France, pour des centaines d’élèves et mes concitoyens de Pontault-Combault, je cherche à défendre et à promouvoir au mieux, le débat d’idée, la libre discussion en économie, en particulier. J’utilise, dans ces conditions abondamment les documents de ces organismes que je vais présenter.
 
Alors qu’aujourd’hui, certains dirigeants comme Jean-François COPE se demandent s’il ne faudrait pas supprimer quelques organismes de recherche comme le CAE, le CAS et donc pourquoi pas l’OFCE, le CEPII,… il me semble indispensable de rappeler le rôle fondamental de Raymond BARRE en ce qui concerne la mise en place de ces instituts.
 
Le CEPII
 
Le CEPII, Centre d'études prospectives et d'informations internationales, a été par un décret du 20 mars 1978, suite à la volonté de M. Raymond Barre, Premier Ministre, de diversifier et renforcer l’offre en matière d’information et d’analyse économiques. « Il est le principal centre français d'étude et de recherche en économie internationale. Placé auprès du Centre d'analyse stratégique, cet organisme public, réunit une équipe d'une cinquantaine de personnes dont une trentaine d'économistes. L’indépendance du CEPII a été garantie par l’existence d’un Conseil scientifique qui se prononce sur les orientations stratégiques des travaux. Le Conseil est composé de responsables des administrations et de personnalités issues des entreprises, des organisations syndicales et de l'Université. » La directrice du CEPII est aujourd’hui Agnes BENASSY-QUERE, directrice du CEPII depuis juillet 2006, elle a succédé à Lionel Fontagné.
 
NB : Contrairement à l’Observatoire Français des Conjonctures Économiques (OFCE), dont le statut garantit l’indépendance, le CEPII fut « placé » par le décret du 20 mars 1978 « auprès du Commissariat général du Plan ». Depuis, le Centre d’analyse stratégique, créé par décret en date du 6 mars 2006, a succédé au Commissariat général du Plan.
 
L’OFCE
 
En 1981, l’OFCE, Observatoire français de conjonctures économiques, a été créé à l'initiative de Raymond Barre et mis en place par le gouvernement de Pierre Mauroypar décret au sein de la FNSP, Fondation nationale des sciences politiques. « Fondé et présidé par Jean-Marcel Jeanneney, il est présidé depuis 1990 par Jean-Paul Fitoussi, qui préside également le Conseil scientifique de Sciences Po. Une convention pluriannuelle de six ans, conclue entre le Premier ministre et la FNSP, lui donne la stabilité nécessaire à l’accomplissement de ses missions. La spécificité de l’OFCE est d’être à la fois un institut de recherche et de prévision. Il a notamment pour mission l’étude des économies françaises et européennes dans leur contexte international et la réalisation de prévisions économiques à court, moyen et long terme. »
 
L’IRES
 
L'IRES, Institut de recherche économique et sociale, est aussi né de la volonté de Raymond Barre. L'IRES a pour fonction de répondre aux besoins exprimés par les organisations syndicales représentatives dans le domaine de la recherche économique et sociale.
 
REXECODE
 
Enfin, l’organisme Rexecode a également été crée sur une initiative de Raymond Barre. Rexecode est organisme indépendant dirigé par Michel Didier, l'un des économistes que Jospin avait nommé membre en 1998 du conseil d’analyse économique. Rexecode a fusionné, en septembre 2006, avec le centre d'observation économique (COE) de la Chambre de commerce et d'industrie de Paris. L’objectif étant de créer un concurrent pour l'OFCE, « réputé » à gauche.
 
Il faut noter et retenir que de nombreux membres de ces instituts, OFCE, CEPII, Rexecode, IRES, sont membres ou ont été membres du Conseil d'analyse économique (CAE) crée par Lionel Jospin, en 1997, lequel a pour mission d'«éclairer, par la confrontation des points de vue et des analyses, les choix du gouvernement en matière économique».
 
Je crois que ces brefs rappels sont suffisamment clairs pour reconnaître à l’ancien premier ministre une influence majeuredans le développement et la promotion de la recherche et du débat en économie.
 
Je me souviendrai également longtemps de ma participation, en tant qu’auditeur, à un colloque du CEPII au cours de l’année scolaire 19999-2000 qui s’était clôturé par l’intervention de Raymond BARRE. Avant son intervention, mes préjugés plutôt négatifs me rendaient méfiant. J’étais impatient que se termine l’intervention d’un dirigeant politique, forcément adepte de la langue de bois… Mais, je me suis dit, attendons et écoutons. J’ai écouté, attentivement,… et in fine, j’ai été impressionné et très intéressé par le contenu du discours de Raymond BARRE sur l’économie française et l’économie mondiale.
 
Il a fait preuve d’un grand recul théorique et empirique sur des questions complexes. Quelle capacité assez rare avait-il de pouvoir capter l’attention de ceux qui écoutaient. Bref, j’ai passé un bon moment et je suis heureux d’avoir pu écouter ce discours en direct, ce jour là. Il reste aujourd’hui un des plus agréable intervenant que j’ai pu écouter dans les nombreuse conférences, débats, colloques, … auxquels j’ai pu assister depuis des années.
 
Démocratie, débat et pluralisme
 
Je souhaite donc adresser un grand merci à ce dirigeant politique qui a souhaité et qui a œuvré activement pour développer la recherche en économie en France, afin d’y favoriser le débat en améliorant la diffusion de la culture économique.
 
J’espère que les dirigeants actuels ne détruiront pas ces organismes, et d’autres, qui contribuent aujourd’hui à nous fournir une information de qualité sur le fonctionnement de l’économie et de la société. Bravo également à Lionel JOSPIN pour avoir crée en 1997 le Conseil d’analyse économique(CAE), qui est sans équivalent en France et qui produit des rapports d’une grande qualité sur des sujets au cœur de l’actualité économique et sociale.
 
La libre discussion a besoin de recherches produites et diffusées par ces organismes et la démocratie ne peut s’en passer.
 
Pour conclure, je vous propose également quelques extraits d’une interview qu’avait accordé Raymond BARRE au journal le FIGARO, le 10 juin 2002. Vous pourrez trouver l’intégralité de cette interview ici :
 
 
 
Raymond Barre
 
«Il manque une pédagogie nationale»
Le Figaro, le 10 juin 2002
Propos recueillis par M.-L. B.
 
Les Français ont-ils selon vous un niveau de culture économique plus faible que celui de leurs voisins ?
 
Je le pense. J'y vois trois raisons. D'abord, les Français n'ont jamais considéré qu'une activité économique, notamment celle de l'entreprise, était essentielle. (..) De plus, ils croyaient à l'efficacité des contrôles par l'Etat. Enfin, les Français se sont longtemps peu intéressés à la façon dont les économies étrangères s'adaptaient au changement du monde.
 
Ce défaut d'adaptation persiste-t-il aujourd'hui ?
 
Bien sûr. On le voit notamment dans l'organisation des relations sociales et dans les règles de plus en plus complexes qui empêchent les ajustements indispensables aux entreprises. (… )
 
Comment améliorer la pédagogie en la matière ?
 
(…) Je comprends les mouvements de protestation des étudiants d'économie en juin 2000 sur l'abondance de mathématiques et salue le rapport de Jean-Paul Fitoussi sur le sujet.
 
Certains reprochent à la France son approche trop théorique de l'économie, contrairement aux Etats-Unis par exemple. Partagez-vous ce point de vue ?
 
On ne peut opposer ces deux approches. (…) Il faut toujours avoir le souci de combiner l'analyse théorique de base, l'histoire des idées économiques et celle des faits à partir desquels s'élaborent les politiques économiques. C'est ce qui, à mon sens, a fait le succès de mes ouvrages.
 
Est-ce la raison qui vous a conduit à créer des instituts indépendants ?
 
En fait, j'avais été frappé lors de mes voyages à l'étranger par le rôle des instituts orientés vers une étude objective et indépendante des problèmes de l'économie mais aussi de la politique étrangère. A Matignon, j'ai donc décidé, avec mon ami Jean-Claude Casanova, de mettre en place, au côté de l'Institut français des relations internationales, trois instituts d'économie : l'Office français des conjonctures économiques (OFCE), de type universitaire, Rexecode, proche du patronat et l'Institut de recherche économique et sociale (Ires), au service des syndicats. Ainsi la diversité des points de vue a été prise en compte alors que l'Insee disposait jusqu'à là d'une sorte de monopole.
 
La dernière phrase est vraiment lourde de sens. Je partage totalement ce point de vue et je l’ai déjà exprimé à plusieurs reprises, dans différents billets rappelés ci-dessous.
 
 
A consulter
 
 
 
CEPII Centre d'Études Prospectives et d'Informations Internationales
 
OFCE
 
Coe-Rexecode
 
CAE Conseil d’analyse économique
 
CAS Centre d’analyse stratégique
 
IRES 
Institut de recherche économique et sociale
 
 
 
 
 
17 août 2007 5 17 /08 /août /2007 16:25
Jeudi 16 août 2007, en direct dans une émission sur France Inter, Guillaume Duval, rédacteur en chef d’Alternatives économiques, a annoncé la création dans les semaines qui viennent d’un « Institut pour le développement de l’information économique et sociale ».
 
Le journal mensuel « Alternatives économiques » serait un des fondateurs de cet « Institut pour le développement de l’information économique et sociale ».
 
Une présentation assez précise, de ce que pourrait être cet institut, est proposée par Isabelle Gautier, une collègue de sciences économiques et sociales, sur le site de l’APSES (association des professeurs de sciences économiques et sociales) ici : Rapport d'orientation 2006-2007 voté - [Apses].
 
« Institut qui regrouperait des syndicats, ONG, universitaires, représentants des employeurs "à fibre sociale" et l’APSES ?
Institut qui n’aurait pas vocation à produire lui même de l’information mais à en encourager le développement et la diffusion
L’existence d’un tel institut ouvrirait une fenêtre légitime car relativement neutre dans les média »
 
C’est notamment en réponse à la création du CODICE et au partenariat entre l’Institut de l’entreprise (IDE) et le ministère de l’éducation nationale (MEN) que les journalistes d’Alternatives économiques souhaitent la création de cet institut.
 
Guillaume Duval qui avait accepté mon invitation pour un débat sur l’emploi à Pontault-Combault (« Comment retrouver le plein-emploi ? »), ne souhaite pas que l’enseignement de l’économie, la diffusion de la culture économique, soit contrôlé par l’Etat à travers le ministère de l’économie et des finances. Il ne désire pas qu’il existe un discours officiel sur l’économie alors que l’économie est traversée de nombreux débats. Il ne pense pas que le pluralisme soit favorisé dans un tel cadre.
 
De surcroît, Guillaume Duval ne souhaite pas laisser à l’institut de l’entreprise le « monopole » en matière de diffusion de l’information et de l’explication économique et sociale. Il rappelle que les journaliste d’Alternatives économiques font ce travail d’information et d’explication depuis déjà 27 ans et que les professeurs de sciences économiques et sociales diffusent un savoir pluraliste aux lycéens de la série ES depuis 40 ans environ.
 
Certes, les points de vue de Guillaume Duval et des journalistes d’Alternatives économiques sont discutables. Mais ils le sont aux mêmes titres que ceux de l’IDE et du Codice
 
L’économie et les autres sciences sociales sont, en effet, des disciplines qui restent traversées par des débats récurrents, et souvent animés, sur les grandes questions économiques et sociales.
 
La liberté de discussion sur les questions économiques et sociales et la possibilité de choisir parmi différentes options sont consubstantielles à la démocratie et inhérentes au débat d’idée.
 
Dans ces conditions, je suis autant favorable à la création de cet « Institut pour le développement de l’information économique et sociale » que je l’étais pour la création du Codice. Je suis également favorable aux différentes actions de l’IDE en direction des professeurs de sciences économiques et sociales. Tant que les propositions sont multiples et viennent d’horizons diverses, il n’y a aucun problème.
 
Personne ne doit pouvoir s’arroger le monopole du discours légitime sur le fonctionnement de l’économie et de la société, ni le Codice, ni l’IDE, ni Alternatives économiques, ni les professeurs de sciences économiques et sociales…
 
Qui peut prétendre détenir l’explication ultime, incontestable ? Dans son intervention sur France Inter, Guillaume Duval rappelle d’ailleurs que cela serait plutôt suspect.
 
Observons ce que chacun propose, organisons des débats et donnons ainsi au citoyen l’information la plus complète et la plus (intellectuellement) honnête possible afin qu’il puisse, en toute connaissance de cause, exercer sa liberté de choix. Ainsi doit aller la démocratie. Aucune démocratie ne peut exister et se développer sans donner toute sa place à la libre discussion des idées et des arguments fondés sur la raison. Il reste juste à organiser cette discussion pour qu’elle ne relève pas du dialogue de sourd et/ou de la polémique stérile.
 
Le Codice
 
Dans l’article « Le CODICE, vous connaissez ? », j’avais présenté les travaux du Codice, le Conseil pour la Diffusion de la Culture économique dont Claude Perdriel, est le président. C’est Thierry Breton, alors ministre de l’économie et des finances, qui avait souhaité mettre en place ce conseil pour mener une réflexion sur les moyens d’améliorer la culture économique des français, pour permettre aux Français de mieux comprendre l'économie. Le titre du premier rapport présenté le 14 mars était, « Réconcilier les Français avec l'économie ».                          
L’institut de l’entreprise
 
L’institut de l’entreprise est un institut dirigé par Michel Pébereau, président de BNP-Paribas, qui avait accepté mon invitation pour un débat sur la dette publique à Pontault-Combault : La dette publique en débat.
 
« L'Institut de l'entreprise est une association (loi de 1901) créée en 1975 par une trentaine de grands groupes. Ses promoteurs étaient animés par le désir de disposer d'un organe de réflexion, indépendant de tout mandat syndical ou politique, qui leur permette d'affiner leur approche des questions économiques, sociales et sociétales. »
 
L'Institut de l'entreprise a une triple vocation :
 
- Un pôle de réflexion
- Un lieu de rencontre
- Un pôle de formation : «  depuis quelques années, l’Institut de l’entreprise s’est engagé, au travers de stages d’immersion et de conférences-débat, dans des actions visant à confronter certains publics au monde de l’entreprise, dans l’objectif de leur en donner une représentation plus concrète.
 
Trois publics sont actuellement concernés par ces programmes : les « jeunes élites », issues d’horizons variés et appelées à exercer demain des postes à responsabilité dans leur secteur d’activité, les professeurs de Sciences Economiques et Sociales des lycées et les élèves journalistes»
 
L’institut de l’entreprise propose aux professeurs de sciences économiques et sociales. :
 
 
Cette année, le 30 et le 31 aout 2007, le thème des entretiens sera « Le financement de l’économie : intermédiaires et marchés financiers ».
Un sujet au coeur de l’actualité avec la crise du « subprime » aux Etats-Unis et ses conséquences internationales…  
 
 
A écouter :
 
France Inter : Emission "Cha cha chatche" (9h15-11h00)
 
 
La vie en chiffre
 
La chronique de Maja Neskovic: Economie: les français mal informés?
 
Avec Guillaume Duval, rédacteur en chef d’Alternatives économiques
 
Le Podcast de l’émission est disponible ici :
 
http://www.radiofrance.fr/services/rfmobiles/podcast/index.php?channel=1&g=EMI
 
A consulter :
 
 
 
APSES Rapport d’orientation 2006-2007
 

A Lire