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David Mourey

  • : Démocratie Economie et Société
  • : David MOUREY Professeur d'Economie Auteurs de nombreux ouvrages d'économie chez De Boeck Fondateur des « Rencontres économiques » depuis 2005.« Rencontres économiques lycéennes » et « Rencontres économiques citoyennes »à Pontault-Combault depuis 2005 ! Fondateur des« Rencontres économiques » à Paris depuis 2008 !
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Le Livre de la Semaine

 

 

Texte Libre

 

5 avril 2009 7 05 /04 /avril /2009 06:53

Dans « Les dernières heures du libéralisme » ouvrage actualisé et réédité en poche en février 2009 et déjà paru une première fois  en février 2007, Christian Chavagneux aborde la question de l'idéologie économique libérale, trop largement partagée, qui nous aurait conduit de facto à la crise globale actuelle.

 

Il passe en revue, avec talent et pédagogie, les promesses non tenues de l'ultra libéralisme, les rôles à corriger des institutions financières internationales, la nécessite de l'intervention de l'Etat dans des économies ouvertes et dans le cadre de la globalisation,  les problèmes posés par les paradis fiscaux, les doutes de nombreux économistes de plus en plus affirmés et enfin il évoque l'après crise.

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Nul doute qu'il réagira prochainement sur les décisions du G20 du 2 avril 2009.


Ici : Un G20 historique

http://alternatives-economiques.fr/blogs/chavagneux/2009/04/03/un-g20-historique/


Je reviendrai sur les propos tenus par Christian Chavagneux lors du colloque que j'ai organisé au Palais du Luxembourg (Sénat) lundi 9 mars 2009, salle Médicis (voir par ailleurs sur ce blog pour le programme).

 

Table des matières

 

Les promesses non tenues de la libéralisation financière

Les doutes des institutions internationales

Les économistes n'y croient plus

Quand l'Etat réinvestit l'économie

 

Présentation de l'éditeur


Quand ce livre est paru en grand format, il était encore de bon ton de se moquer : le libéralisme " sur le déclin ", " condamné " par les vices de ses acteurs autant que par ses défauts structurels - régulation imparfaite et guerre économique inévitable -, vous n'y pensez pas ! Une crise des subprime plus tard, ajoutée à une affaire Madoff ou Kerviel, à la paralysie de la circulation financière, à la catalepsie des marchés ou des échanges, plus personne ne rit. De sommet à sept, vingt ou vingt-sept en plans de relance à répétition, l'heure est au sauvetage en catastrophe du capitalisme et du libéralisme. Est-ce bien raisonnable ? Dans cette édition entièrement refondue et mise à jour, Christian Chavagneux montre comment l'idéologie libérale s'est écroulée et les pistes à emprunter pour faire tourner autrement la machine économique.

 

Christian Chavagneux est rédacteur en chef adjoint du mensuel Alternatives économiques et rédacteur en chef de la revue L'Economie politique.


Un G20 historique

http://alternatives-economiques.fr/blogs/chavagneux/2009/04/03/un-g20-historique/

commentaires

V
Dans la crise financière et économique actuelle, un éléments est passé sous silence par la plupart des commentateurs, et en particulier des contempteurs du libéralisme. C'est le fait que la course à l'endettement, qui a provoqué l'envolée de l'immobilier américain, et a soutenu la consommation américaine et la croissance mondiale, était une politique volontaire des Etats-Unis. D'abord, les USA ont voulu nfavoriser l'accès à la propriété en demandant aux banques de prêter même à des populations peu solvables. Ensuite, personne n'a voulu s'inquiéter du fait que la croissance provienne uniquement de l'endettement, car on voulait favoriser ce processus pour garder l'économie en croissance. La crise actuelle résulte donc, au moins en partie, d'une politique économique assumée à l'époque par le gouvernement américain, et soutenue par la fed (qui doit, selon son mandat, soutenir la croissance). mais qui ne correspondait pas à une politique libérale. De plus, accuser le libéralisme de tous les maux de la terre suppose que nous vivons dans un monde libéral. Est-ce le cas dans un pays où la dépense publique représente 53% du PIB? l'intervention publique dans nos économie a-t-elle vraiment diminué? Une véritable analyse économique, sérieuse, devrait examiner tous les éléments de la situation. Enfin, cela fait un petit moment que la fin du libéralisme est proche. Depuis Marx au moins. Le problème c'est que beaucoup de temps est perdu en dénonciation, plutôt qu'en analyse. Comme vous le constatez, ce livre m'inspire un caractère très tranché! J'espère avoir su rester correct dans mon expression.
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D
<br /> Cher monsieur, ce n'est pas parce que je présente un ouvrage que j'en partage forcément tous les points de vue. Vous pourrez l'observer à travers différents billets consacrés à divers ouvrages aux<br /> sensibiltés différentes. Je ne comprend d'ailleurs pas pourquoi déduirait-on trop simplement la faillite du libéralisme économique parcequ'il traverse une nouvelle crise ...<br /> En effet, il y a un problème d'endettement facile à la base de la crise actuelle. D'aiileurs de nombreux ouvrages que j'ai présenté insistent sur ce point.<br /> De même de nombreux invités, aux conférences et débats de Pontault-Combault et aux colloques que j'organise et anime au Palais du Luxembourg (SENAT), avancent cet argument lourd.<br /> Enfin, dans de nombreux billets consacrés à la crise financière, j'ai essayé d'expliquer cela.<br /> Donc, sur ce point je suis en accord avec vous.<br /> J'ajoute pour compléter votre propos qu'en amont de cet endettement, il y a des inégalités trés croissantes en matières de répartition primaire des revenus aux Etats-Unis. Il ne faut pas l'oublier<br /> non plus.<br /> Le lien avec des poltiques économiques dites libérales est patent dans ce cas. Mais, ce n'est pas pour autant qu'il faut jeter le bébé avec l'eau du bain du libéralisme économique. I agree !!!<br /> <br /> <br />

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