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David Mourey

  • : Démocratie Economie et Société
  • : David MOUREY Professeur d'Economie Auteurs de nombreux ouvrages d'économie chez De Boeck Fondateur des « Rencontres économiques » depuis 2005.« Rencontres économiques lycéennes » et « Rencontres économiques citoyennes »à Pontault-Combault depuis 2005 ! Fondateur des« Rencontres économiques » à Paris depuis 2008 !
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Le Livre de la Semaine

 

 

Texte Libre

 

14 juin 2011 2 14 /06 /juin /2011 19:10

Le journal hebdomadaire « Le Nouvel Economiste » a publié dans son numéro 1567, du 19 au 25 mai 2001, une grande enquête de Philippe PLASSART sur l’enseignement de l’économie et plus largement le niveau de culture en économie des français.

Le Nouvel Economiste

 

Pourquoi les français sont-ils nuls en économie ?

 

Un article bien utile par les temps qui courent car cette question récurrente n’a toujours pas trouvé de réponse adéquate 

 Je vais reproduire ici et dans d’autres billets, avec l’aimable autorisation de Philippe Plassart les principaux textes de cette enquête pour laquelle j’ai été sollicité.

Vous trouverez tous les autres articles sur le site du journal en suivant le lien en bas du texte.

Je remercie donc « Le Nouvel Economiste » via Philippe Plassart pour les échanges que nous avons eu et l’autorisation de publication sur ce blog.

 

Bande de nuls

A qui profite la sous-culture économique des Français ?  

Par Philippe Plassart   Bande de Nuls dans Le Nouvel Economiste19 mai 2011

  

Il est urgent de décréter la pédagogie de l’économie grande cause nationale.

 

La complainte est ancienne : les Français ne comprennent rien à l’économie, ce qui les rend inaptes au changement. Le remède – une bonne formation à la base et continue – est pourtant connu. Mais, désespoir : rien ne bouge, pire même, la machine semble faire marche arrière. L’économie reste le parent pauvre de l’enseignement et elle a déserté les grands médias. Dernier avatar : la suppression sans fleurs ni couronne du Codice (Conseil de diffusion de la culture économique), organisme rattaché au ministère de l’Economie.

Devant une telle indifférence qui confine à l’acharnement, une question se pose. Les Français seraient-ils définitivement fermés à l’économie comme ils le sont pour l’apprentissage des langues vivantes au point de renoncer à élever le niveau ? Ou bien se serait-il formé une sorte de collusion improbable entre différents acteurs – politiques, technocrates, chefs d’entreprise, médias… - pour les laisser dans leur ignorance et les croyances fausses ? Quoi qu’il en soit, il est plus que temps de décréter la pédagogie de l’économie grande cause nationale. Tant il est

vrai que des citoyens éclairés et avertis des réalités du monde valent bien mieux en démocratie qu’un troupeau bêlant prêt à suivre les mauvais guides.

Cela fait une bonne quinzaine d’années – depuis en gros les grèves de l’automne 1995 - que la plainte est formulée : les Français sont décidément trop “nuls” en économie, obtus à la logique du marché, fermés à la réforme. De fait, il y a bien en la matière une exception française selon les sondages qui font apparaître un rejet du capitalisme plus fort chez nous qu’ailleurs et une moindre adhésion à l’économie de marché. Selon Global Scan, seulement un tiers des Français “achetaient” l’économie de marché avant la crise, une proportion tombée à 20 % depuis contre 50 % pour les Allemands sans que la crise ne modifie outre- Rhin le jugement de ces derniers.

Mais derrière ce rejet “idéologique”, il y a surtout une grande et persistante méconnaissance des mécanismes économiques.

 

Et une question qui interpelle : pourquoi, grand diable, n’arrive-t-on pas à “réconcilier” les Français avec l’économie dans laquelle ils vivent ?

On a longtemps mis cette situation sur le compte exclusif du corps enseignant la charge de la faute qui n’aurait de cesse de présenter de façon tronquée la réalité. Celui-ci a sans doute une part de responsabilité mais cette cible unique sert de bouc émissaire trop commode. En réalité la responsabilité est collective. Les politiques - du sommet à l’élu de base – les hauts fonctionnaires et membres de cabinets, les responsables des médias... c’est tout un système qui semble vouloir  reléguer le “devoir d’explication” de l’économie dans les oubliettes. Un comportement inavouable mais coupable.

Car maintenu dans une forme d’ignorance, le “peuple” en demande “toujours plus” et devient une proie facile pour les “mauvais bergers” qui tel le joueur de flûte d’Hamelin arrive à hypnotiser le troupeau. Pourtant, dotés d’un “bagage” économique minimum – inutile de chercher à faire de chaque Français un économiste professionnel -, nos concitoyens seraient sans aucun doute plus à même de déjouer les démagogues. Et forts de cette conscience économique, ils seraient dans leur destinée personnelle “plus libres et responsables”. Et puis, pendant que les Français piétinent, les autres avancent. Les Allemands ont la culture de l’entreprise, ils initient leurs élèves à l’économie dès le primaire et font passer un “permis de conduire” une entreprise à leurs lycéens, les Anglais ont la culture financière, du chiffre et du profit. En France, on n’a ni l’une ni l’autre, on fait du politique.

“Combien de temps allons-nous pouvoir continuer sur ce registre unique ?”, interroge Isabelle Knock, ex-déléguée générale du Codice.

  

Les faux-semblants d’une priorité

 

Et pourtant, que de discours sur l’importance de l’économie et que de bonnes intentions démenties par les faits. Dernière illustration : la suppression en catimini à la fin de l’année dernière du Codice – Conseil de diffusion de la culture économique – rattaché au ministère de l’Economie. Motif invoqué : restrictions budgétaires.

Résultat : deux maigres millions d’euros économisés. Et trois années d’investissements perdues. “La pédagogie de

l’économie n’est pas un thème fédérateur. Pendant cette expérience, nous avons tout essayé en allant frapper à

toutes les portes mais personne n’a répondu véritablement présent. Ni les médias, ni l’Education nationale, ni

les politiques”, explique Isabelle Knock, ancienne déléguée générale qui s’intéresse toujours à ces questions.

La vérité est que ce dossier est classé comme la dixième des priorités. Autant dire qu’il n’existe pas”, analyse Nicolas Bordas, président de TBWA France, président du dernier conseil. Signe des temps révélateur : le Codice n’a pas réussi à placer un programme d’une minute d’économie quotidienne dans le service public dont les pilotes –consacrés à la Bourse, aux paradis fiscaux – avaient pourtant été jugés convaincants. Un acte manqué à la hauteur des autres désillusions.

Certes l’économie a été introduite comme matière obligatoire en classe de seconde – 54 heures par an - mais ses horaires ont été réduits en première et terminale. “Les élèves français arrivent en seconde sans avoir jamais entendu un seul mot d’ économie. Cette situation est vraiment étrange. L’économie est partout sauf à l’école où elle est si peu présente”, déplore David Mourey, professeur d’économie, animateur des rencontres d’économie de Pontault-Combault.

 

Quant aux entreprises, la grande majorité reste aux abonnés absents. “Les acteurs privés investissent volontiers dans l’humanitaire, l’environnement, éventuellement le culturel mais pas dans la pédagogie de l’économie, faute d’en entrevoir le retour sur investissement”, observe Isabelle Knock.

Armé d’une forte conviction, Christian Poyau, président de la Fondation croissance responsable, le reconnaît : “Entre l’entreprise et l’Education nationale, chacun campe sur ses positions et ses préjugés. Il est urgent de rompre la glace en faisant rencontrer ces deux mondes sur le terrain”, lance-t-il, conscient de l’ampleur de la tâche : “Nous cherchons à déplacer une dune avec une cuillère à soupe. Mais il faut bien commencer !”

 

“Bourgeois gentilshommes” de l’économie ?

 

Comment s’étonner dans ces conditions de la faiblesse de la culture économique des Français ? Les évaluations

l’attestent, selon les mesures, le niveau oscille entre très moyen et déplorable. Le test du Codice  réalisé en 2009 attribuait une  note moyenne de 8,5 sur 20 aux 25 000 internautes qui avaient répondu à 25 questions.

A peine passable donc. Les évaluations réalisées par la Fnege – Fédération nationale pour l’enseignement de la gestion – sont plus alarmantes. La moitié des personnes interrogées estiment ainsi que la masse salariale représente moins de la moitié de la valeur ajoutée, soit quinze points de moins que la réalité. De même, la mesure de l’aptitude

à manier les pourcentages et avec ces derniers la règle de trois fait apparaître des carences béantes et cela quelle que soit la catégorie socio-professionnelle.

 Mais le paradoxe reste entier : si les Français sont fâchés avec l’économie, ses concepts, sa logique académique, cela ne les empêche pas de vivre – plutôt bien – dans l’économie de marché, comme salariés et surtout comme consommateurs.

Car tel le bourgeois gentilhomme de Molière déclamant sa prose sans s’en rendre compte, le Français fait de l’économie tous les jours sans en avoir conscience.

Et Philippe Trainar d’enfoncer le clou : “Comme dans La Farce de maître Pathelin, les Français se révèlent même assez adroits dans leurs comportements de maximisation micro-économique”, estime l’économiste. Pour consommer, les Français font jouer la concurrence, le rapport qualité/prix, ce dernier n’étant rien d’autre que la maximisation sous contrainte budgétaire des manuels d’économie. Comme salariés, ils se mettent en condition de revendiquer des augmentations dès que le rapport de force leur devient favorable – ce qui n’est rien d’autre que le déplacement de la courbe d’équilibre du marché – de même quand ils négocient une prime de départ.

Pour Philippe Askenasy, économiste à l’Ecole d’économie de Paris, cette connaissance empirique n’a rien d’étonnant. “Une approche patronale assez primaire tend à faire croire à l’ignorance des salariés. Un préjugé erroné. Les salariés savent décoder les discours convenus tenus dans l’entreprise. Avec la précarité, les salariés tournent et enrichissent leur connaissance du milieu par ces expériences successives. Ils comparent bien plus finement que ne le croient leurs employeurs le management interne et parfois ils vont même jusqu’à comparer les marketings.”

Une sorte de pédagogie de terrain spontanée. Un tel équipement acquis sur le terrain peut-il suffire cependant ? “L’observation directe des faits est un bon terreau pour nourrir l’apprentissage de l’économie. Encore faut-il pouvoir mettre des mots, des concepts sur cette réalité. L’économie est une langue spécifique qui ouvre à une

compréhension du monde. Il faut en connaître la syntaxe”, reprend David Mourey.

Cette approche du terrain laisse complètement en friche la macro-économie. “Dans ce domaine, l’ignorance donne un avantage aux manipulateurs d’opinions”, tranche Philippe Askenasy. Chasseur de mensonges ! L’approche serait presque rassurante.

Pour Christian Boyau, la vision de l’économie des Français oscille entre le culte du pacte étatiste du Conseil national de la résistance ou la vision rousseauiste de l’homme naturellement bon.

Rien de tel dans l’univers mental anglo-saxon où l’entreprise n’est ni l’enfer ni le paradis. La collusion de l’ignorance Le mal semble en effet plus profond.

André Fourçans, professeur d’économie, en donne la clé générique. “C’est tout un système qui fait obstacle à l’économie en France et qui rend son enseignement inutile aux yeux des décideurs. A quoi bon enseigner cette matière, puisque c’est l’Etat et l’administration qui décident en ayant la main sur plus de la moitie du Pib”, analyse le professeur libéral. L’Etat n’est guère désireux de faire face à des agents autonomies et les hauts fonctionnaires qui pilotent l’économie dans les cabinets ministériels préfèrent garder la main sur les incitations.

 “L’Etat et ses grands serviteurs justifient son interventionnisme par ses actions éclairées que les autres ne pourraient pas conduire. Eux seuls savent ce qui est juste pour l’intérêt national.

Dimension supplémentaire qui interdit les objections : les interventions publiques relèvent du droit canonique : si l’intention est bonne, alors la mesure est bonne. Dans un tel système, la fin justifiant les moyens, il n’y a plus de limite”, analyse Philippe Trainar. Cette vision est largement dépassée mais elle reste encore le mode dominant. Ses effets délétères s’amplifient avec l’approche des politiques qui évoluent sur le marché des promesses, celles-ci devant avant tout séduire avant d’être crédibles.

“Dans ce registre, il vaut mieux avoir des électeurs mal formés et crédules, qui ne soulèvent pas la question de l’ajustement des fins et des moyens”, souffle un expert tant il est vrai que la démagogie reste le moyen le plus direct pour partir à la conquête du pouvoir. Beaucoup de dirigeants et de managers estiment encore qu’ils n’ont pas intérêt à se compliquer le travail en allant au devant de leurs salariés pour faire de la pédagogie. Et préfèrent

n’avoir à rendre compte qu’à leurs actionnaires dans le huis clos des conseils d’administration.

Enfin, les économistes qui se posent en gardiens d’une science complexe cultivent parfois des polémiques dépassées. “Alors que partout ailleurs, un consensus d’économistes s’est forgé sur une majorité de sujets, comme l’a montré une enquête d’Etienne Wasmer, il n’y a qu’en France où persistent des querelles d’économistes.

 

Cela peut certes être vu comme un signe de vitalité intellectuelle mais cela introduit aussi beaucoup de confusion”, observe Nicolas Bordas. Philippe Trainar se montre plus sévère vis-à-vis d’une partie de ses collègues.

“Il y a derrière une pseudo-culture économique une véritable alchimie trompeuse. Celle qui voudrait faire croire que l’on peut transformer le plomb en or.”

Dans cette vaste coalition, les enseignants ne viennent en quelque sorte que parachever la tâche : “Ils sont là pour un objectif assumé : former l’esprit critique. En fait, il s’agit d’un catalogue de critiques, ce qui n’est pas la même chose. Former un esprit critique, c’est le familiariser avec le maniement d’outils pour toute une vie. Dans la pratique, les critiques sont discutables et à durée de vie limitée. Et certains chapitres sont d’une ambition totalement démesurée.

Comment réguler la finance internationale ?

Les banquiers cherchent encore la réponse”, tance Jean- Pierre Boisivon, ex-délégué général à l’Institut de l’entreprise et conseiller à la Fnege.

Quant aux médias, ils subissent sans résister à la loi d’airain de leur métier. “L’économie n’y est vue qu’à travers les crises. Un biais naturel qui exagère la vision noire du monde. Mais qui décrit la part plus rose de l’économie ?

Hélas personne”, note Nicolas Bordas.

 

Les lignes bougent enfin

 

Pas étonnant que dans cet entrelacs qui corsète l’économie, en total décalage avec la réalité du monde, la défiance prospère. “Comment les Français pourraient-ils s’approprier la responsabilité et la liberté qui sont l’essence même de la culture économique dans le monde tant que tout reste balisé en France par l’Etat ?

On peut enseigner l’économie tant qu’on voudra mais cela ne suffira pas. L’économie doit être appropriée dans des choix de vie. Or aujourd’hui, la plupart des services fondamentaux – la couverture maladie, la retraite – n’offrent aucune possibilité de choix.

Pour comprendre l’économie, il faut la vivre et donc desserrer les monopoles et les voies toutes tracées”, lance

Aurélien Véron, jeune banquier et président du parti libéral démocrate.

La jeune génération qui voyage à travers le monde n’a pas eu besoin d’adhérer à ce credo libéral pour faire l’expérience de cette différence. Mais pour les autres générations aussi, le point de vue est en train d’évoluer sous le poids des événements. “La crise financière et la crise de la dette et leurs conséquences ont plus fait pour la pédagogie de l’économie que des dizaines d’années de colloques et de cours”, se félicite Jean-Pierre Boisivon. Celui-ci reste néanmoins encore prudent.

“On ne peut plus dire n’importe quoi. A gauche comme à droite. Une prise de conscience s’est opérée. On est passé du règne du “toujours plus” à celui du “tout n’est pas possible”. Des bornes ont été posées qu’on ne peut plus franchir allègrement sans conséquences. C’est l’une des conséquences positives de la crise des finances publiques.”

 

Pour autant, il y a encore du chemin à parcourir

 

Christian Poyau s’est fixé l’objectif, son association aura perdu sa raison d’être lorsque le sondage indiquera que 50 % des Français adhèreront à l’économie de marché – “je n’ai pas dit 100 %”, fait-il observer pour marquer sa lucidité. Alors il la dissoudra. “En attendant, la France va se soumettre à une évaluation du niveau de connaissance de ses concitoyens en économie financière sous l’égide de l’OCDE”, se félicite Pascale Nicoleau-Marcel, déléguée générale del’IEFP. L’équivalent du fameux Pisa dans l’éducation qui avait réveillé les mauvais élèves. Cela donnera-t-il le signal indispensable d’une impulsion politique ? Il n’est pas interdit d’espérer.

 

*NDLR       

La pédagogie économique des Français un non sujet ?

Ont été sollicités pour répondre à la question : “Quelle est votre contribution à la pédagogie de l’économie des Français ?”, sans donner suite :

Mme Christine Lagarde, ministre de l’Economie et des Finances,

Laurence Parisot, présidente du Medef et

Rémy Pflimlin , président du groupe France Télévision.

 

Cause nationale

L’économie pour tous

 

L’objectif n’étant pas de faire de chaque Français un économiste professionnel, il aurait été utile d’établir un viatique suffisant en économie, projet qui n’a malheureusement pas été pris en compte dans la définition du socle de connaissance de base du ministère de l’Economie. Pourtant la science économique, qualifiée de parfois de science triste, sait désormais se rendre attrayante comme l’ont montré les “freakeconomics”.

“Comme il existe un salaire minimum, il faudrait pouvoir établir un bagage minimum

 de connaissances en économie”

Et sans  verser dans l’homo economicus pur et dur qui n’existe que dans les manuels, quelques notions de base telles que l’allocation de ressources sous contraintes, destruction créatrice, ou détour de production, externalités suffisent à cerner l’univers de l’économie “positive”. Mais pour Daniel Cohen, le célèbre auteur de La Prospérité du vice – une introduction – inquiète – à l’économie -, il importe de familiariser en priorité les Français aux ordres de grandeur de l’économie. Tant il est vrai que les statistiques utilisées de façon mal intentionnée sont devenues la forme moderne de la manipulation.

 

Le site du Journal hebdomadaire « Le Nouvel Economiste »

Le nouvel Economiste

 

« Bande de nuls » en économie : Une enquête de Philippe Froissart, Le Nouvel Economiste

A la Une – Bande de nuls | Le nouvel Economiste

 

commentaires

U
<br /> <br /> Je trouve cet article absolument génial.<br /> <br /> <br /> Si je peux me permettre j'ajouterai qu'en France il y a une crainte du salaire, comme si gagner de l'argent était une honte.<br /> <br /> <br /> Peut-être pouvons voir ici le mauvais oiel du français sur l'économie, bien relayé en cela par nos élus et autres élites.<br /> <br /> <br /> Bises. <br /> <br /> <br /> <br />
Répondre
D
<br /> <br /> Oui, je suis assez d'accord. Il reste beaucoup à faire.<br /> <br /> <br /> <br />

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