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David Mourey

  • : Démocratie Economie et Société
  • : David MOUREY Professeur d'Economie Auteurs de nombreux ouvrages d'économie chez De Boeck Fondateur des « Rencontres économiques » depuis 2005.« Rencontres économiques lycéennes » et « Rencontres économiques citoyennes »à Pontault-Combault depuis 2005 ! Fondateur des« Rencontres économiques » à Paris depuis 2008 !
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Le Livre de la Semaine

 

 

Texte Libre

 

27 mai 2011 5 27 /05 /mai /2011 19:30

Les Editions FAYARD

 viennent de publier

« Le Capitalisme à l'agonie »

de

Paul JORION

 

 Je reviendrai sur ce livre après lecture. Il y aura de quoi dire étant donné les postions extrêmes régulièrement adoptées par l’auteur. Le capitalisme est-il à l’agonie ?

Ce n’est pas la première fois qu’on entend ce ciscours. Et pourtant, le capitalisme, sous les effets conjugués de l’économie de marché et de la démocratie montre une capacité à se régénérer régulièrement. A lire donc …

« Le Capitalisme à l'agonie » de Paul JORION

« À la chute du mur de Berlin, le capitalisme triomphait : privé d’ennemis, il cessait d’être un système économique parmi d’autres pour devenir la manière unique dont un tel système pouvait exister.

Vingt ans plus tard, il est à l’agonie. Que s'est-il passé ?

Une explication possible est que le capitalisme a été atteint du même mal qui venait de terrasser son rival et la complexité devrait alors être incriminée : l’organisation des sociétés humaines atteindrait un seuil de complexité au-delà duquel l’instabilité prendrait le dessus et où, sa fragilité étant devenue excessive, le système courrait à sa perte.

Une autre explication : il avait besoin de l’existence d’un ennemi pour se soutenir.

En l’absence de cette alternative, ses bénéficiaires n’auraient pas hésité à pousser leur avantage, déséquilibrant le système entier.

Autre explication encore : du fait du versement d’intérêts par ceux qui sont obligés de se tourner vers le capital, c’est-à-dire d’emprunter, le capitalisme engendrerait inéluctablement une concentration de la richesse telle que le système ne pourrait manquer de se gripper.

Entre ces hypothèses, il n’est pas nécessaire de choisir : les trois sont vraies et ont conjugué leurs effets au début du XXIe siècle.

C’est cette rencontre de facteurs mortifères qui explique pourquoi nous ne traversons pas l’une de ces crises du capitalisme qui lui sont habituelles depuis deux siècles, mais sa crise majeure, celle de son essoufflement final, et pour tout dire celle de sa chute. »

 

Anthropologue, sociologue et spécialiste de la formation des prix, Paul Jorion est également l’auteur, chez Fayard, de « L’Implosion, La Crise et L’Argent. »

 

EDITIONS FAYARD - Actualité à la une

Blog de Paul Jorion

 

commentaires

U
<br /> <br /> Un ouvrage qui de toute évidence est succeptible de m'intéresser et ainsi pouvoir faire un commentaire.<br /> <br /> <br /> <br />
Répondre
D
<br /> <br /> OK, on verra ça alors ... Mais je partage pas cette thèse de l'agonie ...<br /> <br /> <br /> <br />

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