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David Mourey

  • : Démocratie Economie et Société
  • : David MOUREY Professeur d'Economie Auteurs de nombreux ouvrages d'économie chez De Boeck Fondateur des « Rencontres économiques » depuis 2005.« Rencontres économiques lycéennes » et « Rencontres économiques citoyennes »à Pontault-Combault depuis 2005 ! Fondateur des« Rencontres économiques » à Paris depuis 2008 !
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Le Livre de la Semaine

 

 

Texte Libre

 

25 février 2010 4 25 /02 /février /2010 17:36

 

Dans ce numéro d’Eclairages Bimestriel, la Direction des Etudes Economiques de Crédit Agricole nous propose une étude de l’impact d’une amélioration de la gouvernance sur le progrès en matière de développement humain.

 

 

Gouvernance et développement humain : quelques exemples

 

Le progrès de l'Afrique sera aussi conditionné à une amélioration de la gouvernance. Parmi les pays les plus pauvres en particulier, la qualité de la gouvernance ne semble en particulier pas discriminante à elle seule : quelques pays très dotés en ressources (Gabon, Guinée équatoriale) ont un IDH relativement élevé, alors que d'autres à la gouvernance meilleure mais beaucoup plus démunis (Mali, Mozambique) obtiennent un résultat inférieur. Cependant, la plupart des pays africains dont l'IDH se situe dans le haut de la catégorie des pays "à niveau de développement humain moyen" sont des pays dont la gouvernance est au-dessus de la moyenne (de l'ensemble des pays).

 

Gouvernance et développement humain

L'Afrique sub-saharienne : une difficile frontière

 

L'Afrique sub-saharienne reste une "frontière" pour l'investisseur, qu'il soit local ou étranger. Les progrès récents sont indiscutables, et l'amélioration générale des politiques économiques a contribué à la résilience dans la crise. La dette extérieure n'est plus un réel problème, mais les défis sont encore gigantesques : une démographie dont le dynamisme est à la fois un potentiel considérable et un risque majeur, des infrastructures en attente de capitaux, un potentiel agricole largement sous-exploité, et enfin une gouvernance dont les progrès sont très inégaux entre pays.

 

Sommaire :

 

- L'Afrique sub-saharienne : progrès et défis

- L’agriculture africaine : une priorité, lever la contrainte de l’accès aux crédits

- L’Afrique, un nouveau champ pour la microfinance ?

       Encadré - Le téléphone mobile, accélérateur du développement

- Afrique du Sud : une compétitivité à reconstruire

- Ethiopie : un futur géant démographique

- Nigéria : la nécessité d’améliorer la gouvernance

 

Extrait : "Sur le moyen terme, des défis majeurs"

 

Le défi du développement est considérable en Afrique sub-saharienne. Le PIB par habitant reste de l'ordre de 1 000 USD, contre environ 6 000 en Amérique latine, par exemple. L'indicateur de développement humain (IDH) du PNUD est de 0,514 pour l'Afrique sub-saharienne, et de 0,821 en Amérique latine : les indicateurs de revenus, de santé et (dans une moindre mesure) d'éducation sont dans la région très inférieurs à leur niveau dans le reste du monde. Faut-il désespérer ? A notre avis non : tous les éléments qui pourraient nourrir le développement ont en Afrique un fort potentiel de rebond ; mais tous sont aussi porteurs de nouveaux risques. [...]

L'Afrique devra sans doute aussi imaginer une stratégie de développement originale. Le schéma traditionnel  "évolutionniste" de passage de l'agriculture à l'industrie puis aux activités de services n'est peut-être plus viable aujourd'hui, alors que la Chine semble avoir capté durablement la production industrielle de masse : on voit mal quels atouts des petits pays, mal pourvus en infrastructures et en capitaux, pourraient lui opposer. En Afrique, les progrès de leur base agricole resteront à notre avis déterminants pour l’évolution des deux prochaines décennies.


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