Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

David Mourey

  • : Démocratie Economie et Société
  • : David MOUREY Professeur d'Economie Auteurs de nombreux ouvrages d'économie chez De Boeck Fondateur des « Rencontres économiques » depuis 2005.« Rencontres économiques lycéennes » et « Rencontres économiques citoyennes »à Pontault-Combault depuis 2005 ! Fondateur des« Rencontres économiques » à Paris depuis 2008 !
  • Contact

 

Rechercher

Le Livre de la Semaine

 

 

Texte Libre

 

1 octobre 2009 4 01 /10 /octobre /2009 19:17

Voici le titre de la dernière publication de la Direction des études économiques du Crédit Agricole dirigée par Jean-Paul BETBEZE.

 

Cela conduit à réfléchir, même s’il est tout à fait logique qu’en période de défaut de la demande privée (consommation finale des ménages et investissement productif des entreprises), la demande publique doit prendre le relais.

 

Sur le graphique ci-dessous, on observe très nettement le creusement des déficits publics aux Etats-Unis, au Royaume-Uni, au Japon et dans la zone euro.

 

 

Sur le graphique ci-dessous, on observe très nettement le creusement des déficits publics aux Etats-Unis, au Royaume-Uni, en Allemagne  et en France. 

  Source : Patrick ARTUS, Natixis


Sur le graphique ci-dessous, on observe très nettement la hausse de la dette publique aux Etats-Unis, au Royaume-Uni, au Japon et dans la zone euro.
 

  Source : Patrick ARTUS, Natixis


Sur le graphique ci-dessous, on observe très nettement le creusement des déficits le creusement des déficits publics aux Etats-Unis, au Royaume-Uni, en Allemagne  et en France.

On voit que la France et l’Allemagne se tienne à un niveau supérieur à celui de la moyenne de la zone euro.

 

  Source : Patrick ARTUS, Natixis


Ce creusement des déficits et cette hausse de la dette publique n’est pas propre à la France et c’est aussi pour cette raison qu’on peut s’interroger sur la soutenabilité d’un endettement de nombreux pays à long terme.

 

Mais j’y reviendrai très vite.

 

Je rappelle également quelques billets publiés ici il y a quelques années dans la catégorie « Finances publiques » sur la colonne de droite de ce blog:

 

Comment mesurer la dette publique ?

 

Dette publique, comportements de consommation et d’épargne

 

Dette publique, déficit budgétaire et politique budgétaire

 

Un grand débat sur la dette publique à Pontault-Combault
le 17 avril 2007
dans la salle Jacques Brel ici :

 

LA DETTE PUBLIQUE ET LES GENERATIONS FUTURES

 


A consulter:

La dette publique en débat

 

Les candidats et la dette publique

 

Controverse autour du chiffrage des programmes

 

IDE versus OFCE, Chiffrage et Déontologie

 

Le chiffrage, Débat 2007 et l’Institut de l’Entreprise

 

Polémiques sur le chiffrage du coût des différents programmes

 

France, Dette Publique : "chronique d'une faillite annoncée"



« France : des déficits publics records et
une dette publique qui s’alourdit »


Quelques extraits du papier de la Direction des études économiques du Crédit Agricole.

 

« Le gouvernement a présenté le 30 septembre le projet de loi de finances pour 2010.

Le déficit public atteindrait les niveaux records de 8,2% du PIB en 2009 et de 8,5% du PIB en 2010.

Le ratio dette publique/PIB se dégraderait nettement pour atteindre 77% en 2009 et 84% en 2010. Les niveaux très élevés des déficits s’expliquent par l’impact de la récession économique, qui dégrade fortement les soldes conjoncturels, mais aussi par l’ampleur des mesures de soutien à la croissance et à l’emploi, qui affectent les soldes structurels. »

(…)

« En 2010, le ratio de déficit public sur PIB se dégraderait encore, pour atteindre -8,5%. Ceci ne tient pas compte du futur "grand emprunt" : celui-ci financera de nouvelles dépenses publiques qui (à l’exception de dépenses du type dotations en capital) alourdiront encore le déficit public 2010.

Le déficit de l’Etat serait un peu moins marqué, -5,8% du PIB, contre -6,5% en 2008 (moindre coût des mesures de relance).

En revanche, le déficit des comptes sociaux va s’alourdir à -2,3%, contre -1,4% en 2008, du fait notamment d’un déficit accru de l’assurance chômage.

Le déficit des administrations locales resterait du même ordre, -0,5%, après -0,4%. »

 

 

Télécharger l'édition complète :

Télécharger la publication - (Format PDF - 0.1 Mo)

 

 

Ici un document court mais très synthétique de l’Insee :

 

La dette publique s’établit à 1 428,0 milliards d’euros

Dette trimestrielle de Maastricht des administrations publiques – 2e trimestre 2009

http://www.insee.fr/fr/themes/info-rapide.asp?id=40&date=20090930

 

commentaires

P
<br /> Merci pour cet article trés bien illustré. Les choses apparaissent clairement là !<br /> <br /> <br />
Répondre
D
<br /> <br /> Purement idéologique vous dites?<br /> <br /> Que dirent de tous ce qui propose à la France de se serrer la ceinture car on ment sur le débat de la dette! La dette n'est pas génére parceqe les français consomment trop comme on aimea le<br /> prétendre mais parceque la France se soumet au interet du banque depuis bientôt 40 ans!<br /> <br /> Il y a quelque site surement moins idéologique etpolitique que moi mee qui pose le véritable problème de la dette publique! C'est urement pas les expert de des banques privé qui vont mettre le<br /> vrai débat sur la table! les taux d'interet de la dette c'est leur buseness !<br /> <br /> Ce n'est pas qu'une histoire de courbes!<br /> <br /> David C.<br /> <br /> <br /> <br />
Répondre
D
<br /> Oui, vos commentaires sont trop teintés d'idéologie. Toujours les renvois à JC ...<br /> Il n'y a pas de problème de dette publique ...<br />  Trop d'idéologie nuit au débat.<br /> Il faut distinguer mensonges et nuances.<br /> Je ne sais pas si vos sites de réfence posent le vrai problème de la dette publique, c'est votre avis, en revanche, ils peuvent attirer l'attention sur d'autres aspects du problème.<br /> <br /> <br />
D
<br /> <br /> La Dette de la France n’existe pas !<br /> « la loi Pompidou-Giscard du 3 janvier 1973, puis l’article 104 du traité de Maastricht, ont ôté le droit de création monétaire à la Banque de France et livré la monnaie aux banques et<br /> sociétés d’assurance. La dette fin 1979 était de 239 milliards d’euros, fin 2008 elle s’établit à 1327 milliards d’euros, soit une hausse de 1088 milliards en 30 ans, pendant lesquels nous avons<br /> payé 1306 milliards d’intérêts ! » Cheminade oct 2009<br /> Les citoyens doivent dire NON à l’austérité sociale que la pensée dominante veux nous imposer!<br /> Afin de faire face à la colère qui vient! Afin de faire face à la logique destructrice du système ! Afin de faire face au mépris de la classe dirigeante, en montant sur la scène de l’histoire!<br /> Afin de rompre avec la règle du jeu!<br /> Je vous invite à lire et à partager le dernier tract de Solidarité et progrès :<br /> http://www.solidariteetprogres.org/article5871.html<br /> Il est temps que toutes les révoltes particulières donnent naissance à un projet commun révolutionnaire!<br /> David C.<br /> david.cabas.over-blog.fr <br /> <br /> <br /> <br />
Répondre
D
<br /> Je trouve votre commentaire complètement excessif et bien trop engagé politiquement.<br /> Il ne permet pas de mieux comprendre les problèmes potentiels, sans nier la nature de la dette publique et ses contreparties.<br /> Si vous continuez à vouloir laisser ce type de message purement idéologique, je ne les publierai plus.<br /> <br /> <br />

A Lire