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David Mourey

  • : Démocratie Economie et Société
  • : David MOUREY Professeur d'Economie Auteurs de nombreux ouvrages d'économie chez De Boeck Fondateur des « Rencontres économiques » depuis 2005.« Rencontres économiques lycéennes » et « Rencontres économiques citoyennes »à Pontault-Combault depuis 2005 ! Fondateur des« Rencontres économiques » à Paris depuis 2008 !
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Le Livre de la Semaine

 

 

Texte Libre

 

15 août 2007 3 15 /08 /août /2007 09:50
 « L'ignorance est une mauvaise graine, que les tyrans cultivent parmi leurs sujets, mais qu'aucune démocratie ne peut se permettre parmi ses citoyens. » William Beveridge  
 
Quelques citations sur le « plein emploi », pour commencer.
 
 « Les deux vices marquants du monde économique où nous vivons sont, le premier, que le plein emploi n’y est pas assuré, le second, que la répartition de la fortune et du revenu y est arbitraire et manque d’équité. »
John Maynard KEYNES,
« Théorie générale de l’emploi, de l’intérêt et de la monnaie », 1936
 
« Le plein emploi ou même une situation voisine du plein emploi est rare autant qu'éphémère. », John Maynard KEYNES
« Théorie générale de l’emploi, de l’intérêt et de la monnaie », 1936
 
« Le plein emploi n'existe certes pas toujours mais il tend toujours à s'instaurer... si le système économique n'est pas sujet à des influences modificatrices. »
Arthur Cecil PIGOU, The theory of unemployment, « Théorie du chômage », 1933
 
« Si le plein emploi n'est pas conquis ou conservé, aucune liberté ne sera sauve, car pour beaucoup elle n'aura pas de sens. »
William BEVERIDGE,
«Full Employment in a free Society», 1944
 « Du Travail Pour Tous Dans Une Société Libre », 1945
 
« Si le plein emploi n'est pas conquis ou conservé, aucune liberté ne sera sauve, car pour beaucoup elle n'aura pas de sens. », William BEVERIDGE,
« Full Employment in a free Society», 1944
 
Ces quelques phrases célèbres, d’économistes de référence, nous permettent de ne pas oublier que la question du plein emploi, de sa nature, de ses causes, de ses conséquences, des moyens de le combattre,…, n’est pas nouvelle. Pourtant, ces interrogations sont persistantes, ce qui n’est pas sans rappeler la place cruciale de l’emploi dans nos sociétés.
 
Le concept de plein emploi : PIGOU, KEYNES et BEVEDIDGE
 
Jean PISNI-FERRY, directeur du centre de recherche BRUEGEL et membre du Conseil d’analyse économique, dans un célèbre rapport qu’il a rédigé en 2000 précise que « Le concept de plein emploi apparaît dans la littérature économique sous la plume de Pigou, en 1913. Mais c’est, peut-on dire, un faux mouvement : « le plein emploi, écrit-il, existe toujours, ce terme étant interprété au sens large comme l’emploi de tous les gens désireux d’être salariés, moins ceux qui sont empêchés de l’être, en raison d’une insuffisante mobilité, et autres frictions semblables ». Il s’agit donc d’un état naturel des choses, dont il n’est pas vraiment besoin de penser les conditions, en tous cas pas d’un objectif. C’est dans les années trente, dans la foulée de la Théorie générale que Keynes décrira comme « [sa] doctrine du plein emploi », que le concept est véritablement mis au jour. Et, de fait, l’idée ne fait sens que dans une société essentiellement salariale, et qu’à condition que soit théoriquement reconnue la possibilité du chômage involontaire. L’objectif du plein emploi acquiert reconnaissance officielle dans l’immédiat après-guerre, lorsque les gouvernements, confrontés au démantèlement de l’économie de guerre, doivent fixer leurs buts pour l’économie de paix. Au Royaume-Uni, William Beveridge (1944) lui consacre un rapport intitulé « Full Employment in a Free Society », et le gouvernement britannique déclare qu’il est de sa responsabilité de « maintenir l’emploi à un niveau élevé et stable »
Jean Pisani-Ferry : « Plein emploi », rapport au Premier Ministre, rapport du CAE N°30, décembre 2000
 
Dans ce court passage, nous entrevoyons divers aspects du plein emploi, ce qu’il peut être, une situation, un objectif, une doctrine, une responsabilité politique… Ce constat ne peut que nous inciter à approfondir notre investigation.
 
L’emploi n’est pas le travail
 
Dans plusieurs articles précédents, j’ai tenté de mettre en évidence, sans prétendre à une exhaustivité impossible en quelques lignes, les difficultés que nous pouvons rencontrer lorsque nous tentons de définir et de distinguer les notions de travail, d’emploi et de chômage. Je renvoie donc le lecteur aux articles suivants :
 
Travail, Emploi et Chômage 1/4 : Qu’est-ce que le travail ?
Travail, Emploi et Chômage 2/4 : Qu’est-ce que l’emploi ?
Travail, Emploi et Chômage 3/4 : Qu’est-ce que le chômage ? (2/2)
Travail, Emploi et Chômage 4/4 : Qu’est-ce que le chômage ? (1/2)
 
En résumé, nous pouvons retenir que l’emploi, n’est pas le travail. Le travail désigne une activité de production socialement organisée, par le droit du travail, les conventions collectives, les normes sociales … et compte tenu de ses conséquences en matière d’intégration sociale, il se fond dans l’emploi. L'emploi n'est pas uniquement une activité rémunérée, une place dans la production, une situation dans la hiérarchie de l'entreprise…,  c’est surtout un cadre économique social, institutionnel et juridique, dans lequel le travail va être organisé.
 
De surcroît, le travail, dans le cadre de l’emploi, au-delà de permettre l’attribution d’un revenu, confère à celui qui l’occupe un statut social, une identité sociale…
 
Au sens le plus simple, le chômage désigne la situation d’une personne sans emploi et à la recherche d’un emploi. Le chômeur n’a pas la possibilité de travailler en occupant un emploi, alors qu’il le souhaite, et cela entraîne une diminution graduelle du montant de ses revenus et de son potentiel d’intégration sociale par le travail.
Ces définitions élémentaires permettent de mettre en lumière, de manière intuitive, les interdépendances qui existent entre ces trois situations et annoncent l’importance du travail, donc de l’emploi dans nos sociétés et a contrario, les effets pervers du chômage.
 
Dans ces conditions, il est tout à fait légitime de se demander dans quelle mesure peut-on vivre convenablement sans emploi dans une société dont le fonctionnement est largement fondé sur l’emploi.
 
De l’emploi au plein emploi
 
Ayant clairement pris conscience de l’importance de l’emploi, nous en revenons logiquement à notre question initiale, celle portant sur la nature du plein emploi. Si l’occupation d’un emploi est cruciale, pour chacun et pour la société, alors il est cohérent de rechercher le plein emploi.  La question du plein emploi se pose necessairement.
 
Mais qu’est-ce que le plein emploi ?
 
Au sens le plus simple, le plein emploi serait la situation dans laquelle chaque personne qui souhaite travailler pourrait obtenir un emploi ou créer son propre emploi. On distingue, en effet, deux grandes catégories de travailleurs, les travailleurs salariés et les travailleurs indépendants. Un salarié est subordonné à son employeur alors qu’un non salarié est indépendant de tout employeur, il est son propre patron. Nous en avons déjà parlé dans un billet précédent.
 
Cette première définition intuitive du plein emploi n’épuise malheureusement pas la question de la définition du plein emploi. En effet, il faut d’abord se demander qui, dans la population totale peut envisager de travailler, d’occuper un emploi. Pour répondre à cette question, nous allons procéder à quelques décompositions simples et successives.
 
Population totale, population en âge de travailler,
population active, emploi et chômage
 
Une arithmétique simple 
 
            En utilisant les notations suivantes :
 
                        PT = population totale,          
                        PI = population inactive
                        PA = population active           
                        PAO = population active occupée
                        E = emploi = population active occupée
                        U = unemployment = chômage
                        PâT = population en âge de travailler
                        PnâT =population non en âge de travailler
                        PIâT = population inactive en âge de travailler
                        PInâT = population inactive non en âge de travailler
 
            On obtient :
 
                        PT = PA + PI               
       PT = PAO + U + PI
                        PT = PâT + PnâT
                        PA = PAO + U  avec PAO = E et donc PA = E + U
                        PâT = PA + PIâT                     
        PI = PInâT + PIâT
 
 
Population totale et population en âge de travailler
 
Pour travailler, c'est-à-dire pour pouvoir pour postuler à l’occupation d’un emploi, il faut être en âge légal de le faire. L’âge légal va être déterminant dans le choix de la convention statistique permettant de compter les personnes et de les classer. La population totale est ici la somme de la population en âge de travailler et de la population non en âge de travailler (PT = PâT + PnâT). Pour l’Insee, Institut national de la Statistique et des Etudes Economiques, la population en âge de travailler correspond à l’ensemble des personnes ayant au moins 15 ans et au plus 65 ans (15 à 64 ans ou< 65 ans). Les bébés, les enfants, les adolescents de moins de 15 ans n’ont pas le droit de travailler (sauf à l’école et plus particulièrement en économie !). De manière analogue, les personnes ayant plus de 64 ans et donc en fin de vie active peuvent et doivent prendre leur retraite, au sens de se retirer du marché du travail, c'est-à-dire de la population active. Dans ces conditions, le plein emploi ne peut concerner, au sens le plus large, que les membres de la population en âge de travailler.
 
Le plein emploi, ce n’est donc pas le plein emploi de tous, quel que soit l’âge.
 
Cette première décomposition nous conduit à réduire notre champ d’analyse à la population des personnes ayant entre 15 et 65 ans. Mais la décomposition n’est pas terminée.
 
Population totale, population active et population inactive
 
Dans un second temps, nous devons encore distinguer au sein de la population totale, la population active (PA) de la population inactive (PI)  et établir les liens entre ces nouveaux sous ensembles et la population en âge de travailler. La population totale est la somme de la population active et de la population inactive (PT = PA + PI).
 
La population active (PA), est composée de l’ensemble de ceux qui travaillent, qui occupent un emploi et de ceux qui sont sans emploi mais qui en cherchent un. On obtient, PâT = PA + PIâT.
 
La population inactive (PI) ne regroupe pas les personnes qui ne font rien. Elle est composée pour l’essentiel des personnes qui sont trop jeunes pour travailler (moins de 15 ans) et de celles qui sont trop âgées pour continuer à travailler (plus de 65 ans).
 
Pour autant, comme rien n’est jamais simple en économie, il faut y ajouter un nombre plus ou moins élevé de personnes en âge de travailler (de chercher un emploi) mais qui découragées d’y parvenir, viennent grossir les rangs des inactifs en « quittant » la population active. On y trouve des jeunes qui poursuivent plus longtemps études et formations et des seniors en retrait anticipé d’activité (préretraites...). Cela réduira, in fine, les taux d’activité et les taux d’emploi des catégories concernées. Nous reviendrons sur ces indicateurs et leur signification plus loin. On obtient : PI = PInâT + PIâT 
 
Plein emploi, population en âge de travailler et population active
 
Pour revenir à notre interrogation de départ sur le plein emploi, on peut retenir de ce qui précède que le plein emploi ne peut concerner que la population en âge de travailler compte tenu des parts respectives (%) des actifs et des inactifs en âge de travailler dans l’ensemble. Nous avons donc  [PA / PâT] et [PIâT / PâT].
 
Mais d’une part, cette approche purement comptable du plein emploi est erronée et restrictive et d’autre part, cette situation de chômage nul n’est ni possible, ni souhaitable.
 
Enfin, si on omet cette condition (le plein emploi ne peut concerner que la population en âge de travailler), on pourrait imaginer parvenir au plein emploi, en faisant en sorte qu’une partie des personnes actives et/ou potentiellement actives deviennent ou restent inactives (PIâT augmente) afin que les actifs restants occupent tous les emplois disponibles. Autrement dit, on obtient le plein emploi de la population active en réduisant le nombre et le pourcentage des actifs dans la population en âge de travailler.
 
Un nombre de chômeur nul, ce n’est pas possible
 
Sans surprise, le plein emploi de toutes les personnes en âge de travailler n’est pas possible car toutes ces personnes ne sont pas actives et ne peuvent l’être. Pât et PA ne sont pas égales. En outre, tous les actifs ne sont occupés, PA diffère de PAO.
 
Parmi les personnes en âge de travailler, certaines ne souhaitent pas être actives. Des jeunes préfèrent obtenir diplômes et formations avant de chercher un emploi. De nombreux jeunes prolongent leurs études (leur période d’inactivité - ils seront vraiment contents de l’apprendre !) pour améliorer leurs chances de décrocher un emploi grâce aux diplômes et formations obtenus. Ce choix n’est pas toujours complètement volontaire car en situation de chômage élevé, notamment chez les jeunes, la probabilité de trouver un emploi est faible, alors que la probabilité de rester longtemps au chômage est élevée.
 
Il y a aussi les « chômeurs découragés » (ce ne sont plus vraiment des chômeurs s’ils ne s’inscrivent plis à l’ANPE, s’ils ne se déclarent plus comme chômeur …) d’obtenir un emploi et qui se sont retirés de la population active… Il y a dans cette catégorie, de nombreux seniors qui ont de grande difficultés à retrouver un emploi…
 
Taux d’activité et taux d’emploi de la population en âge de travailler
 
En fait, plus la part (%) des inactifs augmente dans cet ensemble (PâT) et plus le « plein emploi » parmi les actifs en âge de travailler est un plein emploi de façade, une illusion. Par exemple, si 20 % des personnes en âge de travailler sont inactifs, que vaut alors le plein emploi parmi les 80 % d’actifs en âge de travailler comparativement à une situation ou seulement 5 % des personnes en âge de travailler sont inactifs ?
 
Lorsque le pourcentage d’actifs dans la population en âge de travailler diminue, on dit que le taux d’activité diminue, la part des inactifs parmi les personnes en âge de travailler augmente. Cela semble logique car rapporter la population active à la population totale consisterait à prendre en compte la population non en âge de travailler (les nouveaux nés...). Le taux d’activité est donc le rapport entre la PA et la population en âge de travailler (15 à 64 ans ou< 65 ans).
 
    Nombre d’actifs                         PA
TA = ------------------------------- = -------
 Nombre de personnes                 PâT
                                   en âge de travailler
 
Calcul du taux d’activité selon l’INSEE, EUROSTAT et l’OCDE
 
L'Insee fait le rapport entre la PA et la pop en âge de travailler (15 à 64 ans ou< 65 ans) Cf les « Tableaux de l’Economie Française » page 78. On peut y lire la formulation « le taux d'activité de la population en âge de travailler ».
Le lexique INSEE dit : « Le taux d'activité est le rapport entre le nombre d'actifs (actifs occupés et chômeurs) et la population totale correspondante. On utilise usuellement le rapport entre le nombre d'actifs de 15 à 64 ans (actifs ayant un emploi et chômeurs) et l'effectif de la population de la même tranche d'âge lorsqu'on utilise l'âge en différence de millésimes (recensement 1999 et avant) et de 14 à 63 ans en âge révolu (recensement depuis 2004). »
 
Selon Eurostat, « les taux d'activité sont calculés par rapport à l'ensemble de la population de la tranche d'âge concernée ou parfois par rapport à la population de plus de 15 ans, ou population d’âge actif. »
 
Selon l'OCDE, « les personnes en âge de travailler ont entre 15 et 64 ans. Le taux d'activité est égal au rapport entre la population active et la population totale en âge de travailler, sachant que le décompte de la population en âge de travailler, de la population active, des effectifs occupés et des chômeurs est généralement limité aux individus âgés de 16 à 64 ans. »
 
 
Des précautions dans l’utilisation des taux d’activité
 
Selon Claude THELOT et Olivier MARCHAND, « Trois définitions principales des taux d'activité globaux (ou par sexe) ont été retenues. La première, la plus simple, rapporte l'ensemble des actifs à l'ensemble de la population ; elle peut conduire à des évolutions affectées par la déformation de la structure démographique de la population totale, ce qui oblige à une certaine prudence dans l'interprétation qui en est faite. La troisième définition s'efforce de corriger cet inconvénient, en rapportant l'ensemble des actifs à la population de 15 à 64 ans, considérée comme représentant à peu près la population en âge de travailler. En fait, la deuxième définition adoptée (…)  vise justement à mieux cerner cette notion évolutive de population en âge de travailler. Le dénominateur du taux d'activité est alors constitué d'une population dont les limites d'âge se rapprochent au cours du temps en fonction de la législation et des pratiques relatives aux âges d'entrée et de sortie d'activité. » C. Thélot et O. Marchand, dans leur inestimable "deux siècles de travail en France", pages 80-81.
 
De manière analogue à ce qui a été dit plus haut sur le taux d’activité, plus la part (%) des personnes sans emploi (actives inoccupées et inactives) augmente dans cet ensemble (PâT) et plus le « plein emploi » parmi les actifs en âge de travailler est un plein emploi de façade, une chimère.  
 
Lorsque le pourcentage d’actifs occupés dans la population en âge de travailler diminue, on dit que le taux d’emploi diminue, la part des personnes sans emploi (actives inoccupées et inactives) parmi les personnes en âge de travailler augmente. Le taux d'emploi est donc la proportion de personnes disposant d'un emploi parmi celles en âge de travailler (15 à 64 ans). Le taux d'emploi reflète la capacité d'une économie à utiliser « pleinement » ses ressources en main-d'œuvre.
 
Nombre d’actifs occupés           PAO    Emploi
TE = ----------------------------- = --------- = -----------
Nombre de personnes               PâT         PâT
                                  en âge de travailler
 
 
Cette précision, selon laquelle le plein emploi ne peut concerner que la population en âge de travailler, n’est pas anodine. En effet, idéalement, le plein emploi déterminerait une situation dans laquelle toutes les personnes en âge de travailler seraient actives occupés par un emploi. On aurait alors,  PâT = PA = PAO = E, c'est-à-dire U = 0, ou encore TA = TE (taux d’activité = taux d’emploi). Le plein emploi correspondrait à un nombre de chômeur nul, dans une situation je le rappelle ou tous les personnes en âge de travailler sont actives et même actives occupées. Si tel n’est pas le cas, le taux d’activité et le taux d’emploi doivent augmenter pour que le plein emploi soit vraiment le plein emploi. On en déduit que pour les mêmes raisons que celles qui été déjà avancées, cela n’est pas possible.
 
Lire la suite ici :
 
 
A lire les ouvrages suivants :
 
Jean Pisani-Ferry :
 
« Plein emploi », rapport au Premier Ministre, rapport du CAE N°30, décembre 2000
« La bonne aventure », 2001, page 91 et suivantes
 
Jean Pisani-Ferry
 
BRUEGEL
 
Lire aussi ici :
 
Travail, Emploi et Chômage 1/4 : Qu’est-ce que le travail ?
 
Travail, Emploi et Chômage 2/4 : Qu’est-ce que l’emploi ?
 
Travail, Emploi et Chômage 3/4 : Qu’est-ce que le chômage ? (2/2)
 
Travail, Emploi et Chômage 4/4 : Qu’est-ce que le chômage ? (1/2)
 
A consulter :
 
 
 
 
 
 
 
Lettre de L’Ofce, N°286 - 11/06/2007
 
 
clair & net@ofce
Une e-contribution des chercheurs de l'OFCE aux débats économiques et sociaux
 « Chômage : en attendant l’Insee », 13 février 2007
Matthieu Lemoine                                                                                        
Avec le report à l’automne prochain des résultats de l’enquête emploi, la seule source pertinente pour mesurer le chômage, une polémique a enflé sur la réalité de sa baisse...                                                                   Lire la suite>>
 
Jacques Freyssinet, « Note Lasaire »,
« Controverses sur les chiffres du chômage »février 2007
 
Eric Maurin
« Chômage : sueurs et contorsions au Conseil de la Statistique »
 
 
A consulter :
 
CERC Le Conseil de l'emploi, des revenus et de la cohésion sociale
 
Le Cercle des économistes
 
CEREQ Centre d'études et de recherches sur les qualifications
 
CES Conseil économique et social
 
DARES Direction de l'animation et de la recherche des études et des statistiques
 
INSEE Institut National de la Statistique et des Études Économiques
 
IDE Institut de l'entreprise
 
IRES Institut de Recherches Economiques et Sociales

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