Les esprits animaux : forces psychologiques, finance et économie

Les éditions Pearson Education ont publié un ouvrage intitulé « Les esprits animaux : Comment les forces psychologiques mènent la finance et l'économie », de George AKERLOF, Robert James SHILLER, Corinne Faure-Geors (Traduction)  

Cet ouvrage vient à point car il permet de mettre en évidence l’intérêt et la nécessité de porter des regards complémentaires sur l’économie et la finance. Ecrit par deux grands spécialistes de cette approche intégrée, ce livre nous rappelle clairement l’importance des phénomènes psychologique en économie et en fiance.

Pour plus de détails vous pourrez lire en suivant le lire un peu plus bas une fiche de lecture réalisée par mon collègue Laurent BRAQUET, puis bien entendu, je vous invite à lire l’ouvrage pendant vos prochaine vacances.

 
Présentation de l'éditeur

Ce livre traite du fonctionnement réel de l'économie. Non pas de son fonctionnement tel qu'il est (et a été) décrit par la plupart des experts : une économie stable, des marchés capables de s'autoréguler, des individus qui font des choix rationnels.

Cette vision foncièrement libérale, qui aujourd'hui a gagné peu ou prou l'ensemble des pays, a reçu un cinglant démenti avec la crise des subprimes et la tourmente qui a suivi.

Pourquoi un tel aveuglement ? Parce qu'elle omettait " nos esprits animaux ", ces schémas de pensée plus ou moins conscients qui déterminent nos mécanismes intellectuels et affectifs. Autrement dit, ce qui fait l'économie réelle, avec ses bizarreries, ses incertitudes, ses hauts et ses bas. Partant des leçons de John Maynard KEYNES et de sa théorie des esprits animaux, deux des économistes les plus respectés de notre époque, George AKERLOF (prix Nobel 2001) et Robert SHILLER, présentent ces forces irrationnelles qui font et défont la prospérité de nos économies : la confiance et son rôle dynamique, le souci d'équité, la corruption, l'illusion monétaire, la mémoire collective et les récits.

Puis ils montrent comment ces forces psychologiques interagissent et viennent renforcer nos motivations économiques à partir de quelques questions fondamentales :

Comment viennent les crises ?

Quel est le pouvoir réel des banques centrales ?

Qu'est-ce qui explique l'instabilité récurrente des marchés financiers ?

D'où vient le caractère cyclique du marché immobilier ?

Le chômage est-il inéluctable ?

Revisitant des épisodes connus de l'histoire économique, George Akerlof et Robert Shiller examinent les réponses possibles à la crise et nous offrent une autre vision de l'économie, plus réelle et plus humaine.

Biographie de l'auteur

George AKERLOF est professeur d'économie à Berkeley, University of California et prix Nobel d'économie 2001, distinction qu'il partage alors avec Joseph Stiglitz et Michael Spence. Docteur en sciences économiques au Massachusetts Institute of Technology (MIT), il est reconnu pour sa contribution majeure en économie de l'information.

Robert SHILLER est professeur d'économie et de finance à l'Université de Yale. Auteur de nombreux articles et de cinq livres dont Irrational exuberance traduit en français (Editions Valor), il est l'un des meilleurs représentants de la finance comportementale et un économiste très respecté dans le monde entier.

Table des matières

LA CONFIANCE ET SES MULTIPLICATEURS

L'EQUITE

CORRUPTION ET MAUVAISE FOI

L'ILLUSION MONETAIRE

HISTOIRES

POURQUOI LES ECONOMIES CONNAISSENT-ELLES DES DEPRESSIONS ?

POURQUOI ET JUSQU'OU LES BANQUIERS CENTRAUX DIRIGENT-ILS L'ECONOMIE ?

LA CRISE FINANCIERE ACTUELLE : QUE FAIRE ?

POURQUOI CERTAINS NE TROUVENT-ILS PAS DE TRAVAIL ?

POURQUOI Y A-T-IL UN ARBITRAGE ENTRE L'INFLATION ET LE CHOMAGE A LONG TERME ?

Vous pourrez lire ici une fiche de lecture réalisée par mon collègue Laurent BRAQUET en ligne sur le site MELCHIOR, site dédié aux sciences économiques et sociales, aux professeurs et aux élèves.

http://www.melchior.fr/Les-esprits-animaux.10392.0.html

La Grande Dépression des années 1930 avait été l'occasion d'un renouvellement de la réflexion théorique sur le fonctionnement optimal d'une économie de marchés libres : la vision de Keynes exposée dans son ouvrage majeur Théorie générale de l'emploi, de l'intérêt et de la monnaie (1936) marquait alors une rupture avec les enseignements traditionnels de la pensée libérale, inspirés de l'harmonie naturelle des intérêts et de la « main invisible » évoquée par Adam Smith. La crise actuelle réactive cette controverse cruciale à travers quelques questions qui traversent l'histoire de l'analyse macroéconomique : le marché est-il un mécanisme autorégulateur ? Des déséquilibres durables sont-ils possibles ? L'Etat doit-il intervenir dans l'économie ?