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David Mourey

  • : Démocratie Economie et Société
  • : David MOUREY Professeur d'Economie Auteurs de nombreux ouvrages d'économie chez De Boeck Fondateur des « Rencontres économiques » depuis 2005.« Rencontres économiques lycéennes » et « Rencontres économiques citoyennes »à Pontault-Combault depuis 2005 ! Fondateur des« Rencontres économiques » à Paris depuis 2008 !
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Le Livre de la Semaine

 

 

Texte Libre

 

12 juin 2010 6 12 /06 /juin /2010 09:10

Dans un texte « Zone euro : le pire est loin d’être sûr », Eric Vergnaud, Responsable Economies OCDE à la Direction des Etudes économiques de BNP Paribas, nous rappelle que le scenario du pire c'est-à-dire celui de l’éclatement de la Zone Euro n’est peut-être pas le plus probable tant les pertes seraient élevés et les gains faibles pour les pays concernés.

 

Un message utile en période de pessimisme contagieux. En effet, le pessimisme en matière monétaire, financière et économique, est très dangereux car il nous conduit à faire des anticipations auto-réalisatrices de ce que nous craignons.

 

(…) « Pour autant, les incertitudes qui persistent autour de la dette souveraine dans la zone euro continuent d’alimenter des« scénarios du pire », comme celui de l’éclatement de la zone, à terme. Celui-ci, toutefois, ne ferait que des perdants.

Certes, les pays du sud de l’Europe peuvent espérer, en cas de sortie de l’UEM, un gain en termes de commerce extérieur, l’amélioration de leur compétitivité permise par la dépréciation de leur devise pouvant surpasser la détérioration en matière de termes de l’échange. Toutefois, compte tenu de la baisse du change et de la très probable forte hausse de leurs taux d’intérêt à long terme, le fardeau de la dette ne pourrait que s’alourdir. Au total, le bilan global serait très négatif.

De son côté, l’Allemagne, qu’elle sorte de la zone euro ou qu’elle reste dans une zone qu’auraient quitté un ou plusieurs pays du sud de l’Europe, subirait une très forte hausse de son taux de change, ce qui nuirait gravement à sa compétitivité. Il convient de se rappeler qu’au début des années 1990, la sortie du Royaume-Uni et de l’Italie du SME et les dévaluations compétitives de la peseta espagnole et de l’escudo portugais ont nui très fortement à la compétitivité de l’Allemagne et à son commerce extérieur, ce qui n’a fait qu’ajouter au coût, déjà très élevé, de la réunification. L’Allemagne a mis près de dix ans pour regagner le terrain perdu. »

 

Accédez à cette publication :

http://economic-research.bnpparibas.com/applis/www/recheco.nsf/EcoWeekByDateFR/9727A27E3734E379C125773F0060AE6B/$File/EcoWeek_10-23-FR.pdf?OpenElement

 

En vidéo ici : Eurozone break up : A game without winners

Eric VERGNAUD /Head of OECD economies

http://economic-research.bnpparibas.com/applis/WWW/RechEco.nsf/navigation/EcotvInterHebdoEN?OpenDocument&Lang=EN

 

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