Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

David Mourey

  • : Démocratie Economie et Société
  • : David MOUREY Professeur d'Economie Auteurs de nombreux ouvrages d'économie chez De Boeck Fondateur des « Rencontres économiques » depuis 2005.« Rencontres économiques lycéennes » et « Rencontres économiques citoyennes »à Pontault-Combault depuis 2005 ! Fondateur des« Rencontres économiques » à Paris depuis 2008 !
  • Contact

 

Rechercher

Le Livre de la Semaine

 

 

Texte Libre

 

29 octobre 2008 3 29 /10 /octobre /2008 07:44


 

Un document du Centre d'analyse stratégique publié ce jour : « Quel impact de la crise sur la croissance à moyen terme ? » 28 octobre 2008.

 

Je reviendrai sur les questions abordées dans ce document en proposant quelques comparaisons avec d'autres sources documentaires abordant les mêmes questions relatives aux effets à moyen et à long terme de la crise financière.

 

Plan :

- Crise financière, une histoire à répétition ...
- Anatomie de l'ordre financier des années 1990-2000
- Une remise en cause en profondeur des moteurs de la croissance ?
- Quelle chance pour un scénario alternatif de fuite en avant dans la liquidité ?

.

Extrait :

« La crise financière devrait ralentir durablement le potentiel de croissance des États-Unis.

La probabilité pour que les liquidités alimentent une nouvelle vague de valorisation des actifs détenus par les ménages est faible.

Dans ce contexte, le taux d'épargne privé américain pourrait se redresser de plus de 5 points, pénalisant la consommation. Cet ajustement pèsera à court terme sur la croissance des pays européens et émergents.

En revanche, à plus long terme, le rééquilibrage de la balance courante américaine est de nature à favoriser une appréciation du dollar vis-à-vis de l'euro et une relance de la demande intérieure des pays émergents, couplée à une hausse de leur taux de change réel.

Cette « migration » de la demande vers les pays émergents devient un enjeu clé pour éviter un scénario de déflation mondiale. Elle nécessite un renforcement des structures bancaires de ces pays, de sorte que leurs excédents d'épargne soit recyclés en interne et que soit rompue la dichotomie actuelle entre pays « sur-producteurs » du Sud et de l'Est et pays « sur-consommateurs » du Nord.

Au final, l'Europe pourrait gagner à ce rééquilibrage des parités et de la géographie de la demande. »

 

On trouvera dans ce document un tableau comparatif des dernières crises financières :

 

Crise des Savings & Loans 1986-1992

Crise financière suédoise 1990-1992

Crise immobilière France 1991-1996

Crise japonaise 1990-2000

Crise asiatique 1997-1998

Krach boursier de2000-2002

Crise des subprimes 2007 ...

 

Avec   comparaison des Faits saillants, du Coût public du renflouement et l'Épisode de ralentissement qui a suivi.

 

On trouvera aussi un schéma des Interdépendances financières des années 2000.

 

Bref, un document synthétique et très précieux en cette période d'instabilité et d'incertitude.

La Note de Veille n°113 (octobre 2008) se trouve ici :  Note de Veille n°113


A consulter :

Aprés la Crise Financière : Comment sortir d'une récession ?

De la crise financière, ... à la crise réelle ?

Crise financière : quelle réponse européenne ?

Les temps de la politique économiques

Intervention Publique et Crise Financière, c'est bon pour l'Aléa Moral

Sauvetage du système financier : A quel prix pour le contribuable ?

Crise financière : "Accusés, levez-vous !"

Attention : une crise financière peut en cacher une autre

D'une bulle spéculative à la suivante

Crise Financière : Une Action coordonnée de Six Banques Centrales

Crise financière et Injection de liquidités

Le Bilan des banques avant et après le Plan de sauvetage du Trésor US

Les dangers de la « Finance de PONZI »

Crise financière, Points de vue d'Agnès Bénassy-Quéré Directrice-CEPII

Crise Financière : Points de vue de Jean-Paul FITOUSSI

Panique Bancaire et Financière mondiale

Crise financière : excès de liquidités ou excès d'épargne ?

Mieux comprendre la finance pour éviter les crises financières

Mieux comprendre la finance pour éviter les crises financières (2)

 

commentaires

D
 <br /> L’enjeux du Nouveau Breton woods est sur la table!<br /> <br /> L'économiste Jean-Luc Gréau dans un interview donner au Nouvel Obs du 30 octobre, dénonce le Faux Nouveau Bretton Woods de la City.<br /> <br /> « N. O.<br /> <br /> Face à la situation historique et révolutionnaire que nous sommes entrain de vivre, il ne faut pas céder à la tentation de certains agitateurs qui pensent que du chaos naitra une plus belle société. Du Chaos sortira qu’une autre loi de la jungle ou le plus faible sera toujours le perdant.<br /> Nous devons aussi dire non au faux nouveau bretton woods proposé par Gordon Brouwn et ses amis, qui essayent d’imposer brutalement un contrôle totale sur l’économie par la haute finance international de la City et Wall street.<br /> Nous devons au contraire nous mobiliser autour de la mise en faillite du système actuel.<br /> Pour aiguiser vos convictions politiques et économique afin de rentrer dans la bataille, je vous propose la lecture du dernier tract de solidarité et Progrès, L’indispensable rupture avec l’empire financier, par Jacques Cheminade :<br /> <br /> « L’avantage des crises est qu’elles changent les règles du jeu. Il dépend de nous que ce ne soit pas pour le pire, mais pour le meilleur. »<br /> <br /> La France doit peser sur le G20, et nous, citoyens, devons tout faire pour influencer nos élites.<br /> La révolution passera par une réforme profonde du système monétaire et financier international, et non par de vaines révoltes violentes.<br /> David C.david.cabas.over-blog.frleretourdusillon@gmail.com<br /> http://solidariteetprogres.org/IMG/pdf/TRACT_2008_11_03_NBW_1_.pdf - Que peut-on attendre d'un nouveau Bretton Woods ? Quels rôles peuvent jouer les pays émergents ?J.-L. Gréau. - De deux choses l'une. Ou bien le nouveau Bretton Woods s'inscrit dans la lignée du précédent, qui tendait à stabiliser le monde du point de vue économique, monétaire et financier pour favoriser la prospérité, l'emploi et le progrès matériel, intellectuel et moral des populations. Ou bien il procède d'une tentative de soumettre, plus encore que ce n'était le cas au moment où la crise a surgi, les entreprises et les populations aux exigences maintenues des opérateurs financiers préalablement sauvés par les Etats. Les pays émergents ont un rôle à jouer dans la mesure où ils favoriseront la naissance de ce monde multipolaire, plus équilibré et plus stable, dont nous avons besoin. »
Répondre
D
<br /> Les propos de Jean-Luc Gréau sont extremes.<br /> Déjà, le titre de son ouvrage, "La trahison des économiste" en dit long sur le caractère subjectif de son approche.<br /> Quant à la siutation actuellle, on peut la caractériser de révolutionnaire, mais c'est un point de vue que je ne partage pas et il existe d'autres points de vue plus nuancés et non aveugles.<br /> Si à chaque fois qu'il ya de plus ou moins graves dysfonctionnements, il fallait faire la révolution, ..., combien de révolutions aurions-nous mené ?<br /> <br /> <br />

A Lire