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David Mourey

  • : Démocratie Economie et Société
  • : David MOUREY Professeur d'Economie Auteurs de nombreux ouvrages d'économie chez De Boeck Fondateur des « Rencontres économiques » depuis 2005.« Rencontres économiques lycéennes » et « Rencontres économiques citoyennes »à Pontault-Combault depuis 2005 ! Fondateur des« Rencontres économiques » à Paris depuis 2008 !
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Le Livre de la Semaine

 

 

Texte Libre

 

7 février 2009 6 07 /02 /février /2009 18:40

Vous lirez ci-dessous, l'extrait d'un article que j'avais publié sur un autre blog et que les auteurs du Blog d'Econoclaste : avaient décidé de publier sous le titre « David Mourey mérite d'être lu et médité »

 

http://econoclaste.org.free.fr/dotclear/index.php/?2008/03/24/1236-les-ses-encore-et-toujours


Les SES, encore et toujours
Alexandre Delaigue | lundi 24 mars 2008 |


Selon David Mourey:

" Il ne faut pas se tromper de diagnostic sur la situation présente. C'est bien l'image idéologique véhiculée qui dérange. Qu'on le veuille ou non, c'est largement ainsi qu'il est perçu. On peut l'ignorer, on peut dire aux journalistes que c'est une attaque idéologique du ministère, qu'on souhaite nous faire enseigner l'entreprise ou l'économie capitaliste de marché comme on enseigne une religion, que le ministre est de mauvaise foi, qu'on nous en veut toujours plus à nous ... Cela n'est ni très sérieux, ni vraiment constructif.


Il faudrait reconnaître que le traitement du contenu de nos programmes peut facilement se traduire par un cours idéologiquement orienté, donnant une image erronée de l'entreprise et de l'économie capitaliste de marché. Cet enseignement contient un puissant potentiel idéologique car les sujets économiques et sociaux qui le composent sont au cœur des débats politiques. Il est donc très facile qu'un biais idéologique colore un cours de SES. C'est un des reproches les plus fréquents.


Il me parait surprenant de l'ignorer. Je n'ai jamais dit que mes collègues sont des idéologues pendant leur cours. En revanche, je défends l'idée que les contenus que nous enseignons, peuvent être aisément porteurs d'idéologies en raison de la nature des sujets abordés. En avoir conscience, est le meilleur moyen de l'éviter.


(...)


Compte tenu de la place prépondérante occupée par les entreprises - de toutes les tailles, des FMN aux TPE en passant par les gazelles - dans nos économies, nous devons discuter et repenser leur présentation dans le cadre de nos programmes. Nous devons réfléchir aux moyens de concilier dans nos enseignements, des exposés sur les « pratiques réelles » des entreprises et des enseignements d'analyse économique de l'entreprise afin de combler cette impression de déconnexion entre le discours sur l'entreprise et ses pratiques concrètes.


De mon point de vue, il existe un important décalage entre « ce que nous exposons dans nos cours sur l'entreprise et ce qu'elle est ». La place qui lui est consacrée est donc insuffisante et inadéquate. Ce décalage est logiquement du, entre autres, à la dimension macroéconomique de notre enseignement. C'est un constat évident.


La place de l'entreprise dans nos programmes et la manière d'en parler est un sujet central de discussion sur la discipline et son avenir. L'Apses esquive ce débat pour des raisons plus ou moins idéologiques et pour des raisons historiques.


Sortir du cadre fixé par un Projet Fondateur, vieux de 40 ans !


C'est sur la base d'un projet mis en œuvre à la fin des années 60 que la défense des SES par l'Apses se construit. Mais le monde a changé, l'économie et la société ne sont plus ceux de la période d'origine. Ce qui fonde le projet SES originel, l'unité des sciences sociales, est inséparable selon les défenseurs du projet fondateur de la pédagogie des SES fondée sur l'induction. Il n'y aurait aucune alternative ???


Pourtant, de nombreux universitaires et dirigeants d'entreprises (petites ou grandes), contestent ces points de vue. Le seul moyen, le seul cadre pour croiser les savoirs économiques, sociologiques..., ne peut être exclusivement celui des SES, tel qu'il a été défini à la fin des années 60.


Un grand nombre d'économistes, de sociologues et de dirigeants d'entreprises n'hésitent pas à croiser les approches. Pourtant, ils ne font pas des SES.

Le cadre des SES n'épuise pas les possibilités de croiser les regards! "

A consulter :

 

Commentaire sur le Blog d'Econoclaste : A propos de kezeco.fr

 

« Comment la crise s'est invitée au lycée: paroles de profs » sur Médiapart

 

Utilité des Sciences Economiques et Sociales et des Professeurs de SES

 

Les Sciences Economiques et Sociales : Une Arme d'Education Massive

 

Enseignement de l'économie au lycée : le paradoxe de l'entreprise

 

L'enseignement de l'économie au lycée en question, suite...

 

Rapport Guesnerie sur l'Enseignement de l'économie au lycée

 

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